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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : L'ombre ardente) - Narcissus
Ni les douces langueurs des flùtes et des lyres,
Ni les parfums mourants des vagues encensoirs
En cadence envolés dans le calme des soirs,
Ni les bras frais et nus ni les savants sourires
Ne peuvent rallumer le feu des vains espoirs
En mon coeur et, lassé d'amours et de délires
Factices, blond éphèbe effroi des hétaïres
Jalouses,...
Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : L'ombre ardente) - Nénuphars
Pour Théophile Gautier
Sous leurs feuilles glauques et lisses,
Les blancs nénuphars allemands
Bercent au fond de leurs calices
Des contes païens et charmants.
Le groupe enlacé des naïades,
Sous le fleuve entraînant Hylas,
Y chante à travers les ballades,
Divin écho de l'Eurotas.
L'urne crétoise au flanc sonore,
Que l'eau claire emplit d'un sanglot,
Sous...
Stéphane MALLARME (1842-1898) (Recueil : Autres poèmes) - Dans le jardin
La jeune dame qui marche sur la pelouse
Devant l'été paré de pommes et d'appas,
Quand des heures Midi comblé jette les douze,
Dans cette plénitude arrêtant ses beaux pas,
A dit un jour, tragique abandonnée - épouse -
A la Mort séduisant son Poëte : "Trépas !
Tu mens. Ô vain climat nul ! je me sais jalouse...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Les fleurs
Des avalanches d'or du vieil azur, au jour
Premier et de la neige éternelle des astres
Jadis tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastres,
Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,
Stéphane MALLARME (1842-1898) (Recueil : Autres poèmes) - Rêve antique
Elle est dans l'atrium la blonde Lycoris
Sous un flot parfumé mollement renversée.
Comme un saule jauni s'épand sous la rosée,
Ses cheveux sur son sein pleuvent longs et fleuris.
Dans les roseaux, vis-tu, sur un fleuve bleuâtre,
Le soir, glisser le front de la pâle Phoebé ?
- Elle dort dans son bain et sa...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Toast funèbre
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème !
Salut de la démence et libation blême,
Ne crois pas qu'au magique espoir du corridor
J'offre ma coupe vide où souffre un monstre d'or !
Ton apparition ne va pas me suffire :
Car je t'ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre.
Le rite est pour les mains d'éteindre le flambeau
Contre...
François MAYNARD (1582-1646) - Il est vray. Je le sçay. Mes Vers sont mesprisez
Il est vray. Je le sçay. Mes Vers sont mesprisez.
Leur cadence a choqué les Galans et les Belles,
Graces à la bonté des Orateurs frisez,
Dont le faux sentiment regne dans les Ruelles.
Ils s'efforcent en vain de ravaler mon prix ;
Et malgré leur malice, aussi foible que noire,
François MAYNARD (1582-1646) - Je suis dans le penchant de mon âge de glace
Je suis dans le penchant de mon âge de glace.
Mon âme se destache et va laisser mon corps ;
En cette extremité que faut-il que je face,
Pour entrer sans frayeur dans la terre des morts ?
J'ay flatté les puissans, j'ay plastré leurs malices,
J'ay fait de mes pechez mes...
Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : La grive des vignes) - Le poète se souvient d'une fleur...
cueillie au printemps
Une rose d'un mois d'avril
Sous une étoile qui regarde
Éveilla, malice ou mégarde,
Mon désir pas encor viril.
C'est ta bouche au rose grésil
Qui fut pour ton page, Hildegarde,
Une rose d'un mois d'avril
Sous une étoile qui regarde.
J'ai connu...
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Ce fut en un soir où les chansons
Ce fut en un soir où les chansons
Des amants liés par leurs mains lasses
Mouraient, ô Dame pâle qui passes,
Au clair de la lune des moissons.
Long penchée au bord des lourds calices
Des lys, fleurs des reines et des rois,
Tu faisais le signe de la...
Robert de MONTESQUIOU (1855-1921) (Recueil : Les chauves-souris) - Hymne à la nuit
Le mystère des nuits exalte les coeurs chastes !
Ils y sentent s'ouvrir comme un embrassement
Qui, dans l'éternité de ses caresses vastes,
Comble tous les désirs, dompte chaque tourment.
Le parfum de la nuit enivre le coeur tendre !
La fleur qu'on ne voit pas a des baumes plus forts...
Tout sens...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - A une fleur
Que me veux-tu, chère fleurette,
Aimable et charmant souvenir ?
Demi-morte et demi-coquette,
Jusqu'à moi qui te fait venir ?
Sous ce cachet enveloppée,
Tu viens de faire un long chemin.
Qu'as-tu vu ? que t'a dit la main
Qui sur le buisson t'a coupée ?
N'es-tu qu'une herbe desséchée
Qui vient achever de mourir ?
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Lucie
Élégie
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Marie
Sonnet
Ainsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle du zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
Et sa tige fraîche et légère,
Sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi, quand ma douce Marie
Entr'ouvre sa lèvre chérie,
Et lève,...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Rondeau : Fut-il jamais douceur de coeur pareille
Fut-il jamais douceur de coeur pareille
À voir Manon dans mes bras sommeiller ?
Son front coquet parfume l'oreiller ;
Dans son beau sein j'entends son coeur qui veille.
Un songe passe, et s'en vient l'égayer.
Ainsi s'endort une fleur d'églantier,
Dans son calice enfermant une abeille.
Moi, je la berce ; un plus...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies complémentaires) - Un rêve
Ballade
La corde nue et maigre,
Grelottant sous le froid
Beffroi,
Criait d'une voix aigre
Qu'on oublie au couvent
L'Avent.
Moines autour d'un cierge,
Le front sur le pavé
Lavé,
Par décence, à la Vierge
Tenaient leurs gros péchés
Cachés ;
Et...
Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Pensées de la reine de Navarre
étant dans sa litière durant la maladie du roi
Si la douleur de mon esprit
Je pouvais montrer par parole
Ou la déclarer par écrit,
Oncques ne fut si triste rôle ;
Car le mal qui plus fort m'affole
Je le cache et couvre plus fort ;
Pourquoi n'ai rien...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - La tristesse dans le parc
Entrons dans l'herbe florissante
Où le soleil fait des chemins
Que caressent, comme des mains,
Les ombres des feuilles dansantes.
Respirons les molles odeurs
Qui se soulèvent des calices,
Et goûtons les tristes délices
De la langueur et de l'ardeur.
Que nos deux âmes balancées
Se...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Voix intérieure
Mon ami, quels ennuis vous donnent de l'humeur ?
Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche.
Pourtant, vous n'aurez point au monde d'autre tâche
Que d'être objet qui vit, qui jouit et qui meurt.
Mon âme, aimez la vie, auguste, âpre ou facile,
Aimez tout le labeur et tout l'effort humains,
Que...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Amour
Je ne crains pas les coups du sort,
Je ne crains rien, ni les supplices,
Ni la dent du serpent qui mord,
Ni le poison dans les calices,
Ni les voleurs qui fuient le jour,
Ni les sbires ni leurs complices,
Si je suis avec mon Amour.
Je me ris du bras le plus fort,
Je me...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le citadin) - Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps
Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps.
C'est à mon plaisir seul, à vous que je m'attends
Égalité du coeur, honnête poésie.
Je n'ai rien de meilleur que cette humeur unie,
J'éprouve la couleur le grain de mon papier
Et l'incertain trésor que j'y viens gaspiller.
Toute...
Jean RICHEPIN (1849-1926) (Recueil : Les caresses) - Le jour où je vous vis pour la première fois
Le jour où je vous vis pour la première fois,
Vous aviez un air triste et gai : dans votre voix
Pleuraient des rossignols captifs, sifflaient des merles ;
Votre bouche rieuse, où fleurissaient des perles,
Gardait à ses deux coins d'imperceptibles plis ;
Vos grands yeux bleus semblaient des calices remplis
Par l'orage, et séchant...
Jean RICHEPIN (1849-1926) (Recueil : La chanson des gueux) - Tristesse des bêtes
Le soleil est tombé derrière la forêt.
Dans le ciel, qu'un couchant rose et vert décorait,
Brille encore un grenat au faîte d'une branche.
La lune, à l'opposé, montre sa corne blanche.
Vers les puits, dont l'eau coule aux rigoles de bois,
C'est l'heure où les barbets avec de grands abois
Font, devant le berger...
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Corne d'abondance
Ô belle corne, d'où
penchée vers notre attente ?
Qui n'êtes qu'une pente
en calice, déversez-vous !
Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en tombant font un lit
aux bondissantes rondeurs
de tant de fruits accomplis !
Et tout cela sans fin
nous attaque et s'élance,
pour punir l'insuffisance
de notre coeur déjà plein.
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - L'homme juste
Le Juste restait droit sur ses hanches solides :
Un rayon lui dorait l'épaule ; des sueurs
Me prirent : " Tu veux voir rutiler les bolides ?
Et, debout, écouter bourdonner les flueurs
D'astres lactés, et les essaims d'astéroïdes ?
" Par des farces de nuit ton front est épié,
Ô juste ! Il faut gagner un toit. Dis ta...
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