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présent.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Thaliarque
(Études latines, III)
Ne crains pas de puiser aux réduits du cellier
Le vin scellé quatre ans dans l'amphore rustique ;
Laisse aux Dieux d'apaiser la mer et l'orme antique,
Thaliarque ! Qu'un beau feu s'égaye en ton foyer ;
Pour toi, mets à profit la vieillesse tardive :
Il est plus d'une rose...
Antoine-Marin LEMIERRE (1733-1793) - Les jardins
J'aime la profondeur des antiques forêts,
La vieillesse robuste et les pompeux sommets
Des chênes dont, sans nous, la nature et les âges
Si haut sur notre tête ont cintré les feuillages.
On respire en ces bois sombres, majestueux,
Je ne sais quoi d'auguste et de religieux :
C'est sans doute l'aspect de ces lieux de mystère,
C'est leur profond silence et...
Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - De l'amant douloureux
Avant mes jours mort me faut encourir
Par un regard, dont m'as voulu férir,
Et ne te chaut de ma griève tristesse :
Mais n'est-ce pas à toi grande rudesse,
Vu que tu peux si bien me secourir ?
Auprès de l'eau me faut de soif périr.
Je me vois jeune, et en âge fleurir,
Et si me montre être...
Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Panthéon
Le temple idéal où vont mes prières
Renferme tous les dieux que le monde a connus.
Évoqués à la fois de tous les sanctuaires,
Anciens et nouveaux, tous ils sont venus ;
Les dieux qu'enfanta la nuit primitive
Avant le premier jour de la création,
Ceux qu'adore, en ses jours de vieillesse tardive,
La terre, attendant sa rédemption ;
...
Jean MESCHINOT (1420-1491) - Ballade
Amour tance les cueurs qui sont dormans
Amour seuffre qu'on lise les romans
Amour parfaict le vouloir de jeunesse
Amour ferme sa maison a vieillesse
Amour ne veult que pensis on se treuve
Amour cherist Venus comme deesse
Amour blasme ceux qui n'ont robbe neuve
Amour quiert ...
Jean MOLINET (1435-1507) - Le testament de la guerre
La guerre suis en train de mort,
Qui n'attent que à passer le pas ;
Mais conscience me remort
Tant fort que j'en pers mon repas ;
Et pour cause que je n'ay pas
Satisfaict aux miens plainement,
Il me fault, avant mon trespas,
Faire mon petit testament. ...
Je laisse aux abbaïes grandes
Cloistres...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - A George Sand (III)
Puisque votre moulin tourne avec tous les vents,
Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ;
Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ;
Je vous ai trop connus pour être de vos gens.
Ne croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène,
Je garde contre vous ni colère ni haine,
Vous qui m'avez...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Les voeux stériles
Puisque c'est ton métier, misérable poète,
Même en ces temps d'orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction
Disparaît comme un songe au bruit de l'action ;
Puisque c'est ton métier de faire de ton âme
Une prostituée, et que, joie ou douleur,
Tout demande sans cesse à sortir de ton coeur ;
Que du...
Emile NELLIGAN (1879-1941) - La Bénédictine
Elle était au couvent depuis trois mois déjà,
Et le désir divin grandissait dans son être,
Lorsqu'un soir, se posant au bord de sa fenêtre,
Un bel oiseau bâtit son nid, puis s'y logea.
Ce fut là qu'il vécut longtemps et qu'il mangea.
Mais, comme elle sentait souvent l'ennui renaître,
La soeur lui mit au cou par caprice une lettre...
L'oiseau ne revint plus,...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Caligula - IIème chant
De roses vermeilles
Nos champs sont fleuris,
Et le bras des treilles
Tend à nos corbeilles
Ses raisins mûris.
Puisque chaque année
Jetant aux hivers
Sa robe fanée,
Renaît couronnée
De feuillages verts,
Puisque toute chose
S'offre à notre main
Pour qu'elle en dispose,
Effeuillons la rose,
Foulons le raisin...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Premiers poèmes) - Pourrières
Un vieux clocher coiffé de fer sur la colline.
Des fenêtres sans cris, sous des toits sans oiseaux.
D'un barbaresque Azur la paix du Ciel s'incline.
Soleil dur ! Mort de l'ombre ! Et Silence des Eaux.
Marius ! son fantôme à travers les roseaux,
Par la plaine ! Un son lent de l'Horloge féline.
Quatre enfants...
Clovis Hesteau de NUYSEMENT (1550-16xx) - Du soleil radieux la brillante splendeur
Du soleil radieux la brillante splendeur,
Et de la lune aussi la lumineuse face
Par un nuage épais, épars en l'air, s'efface,
Lorsqu'ils vont tournoyant la céleste rondeur.
L'hiver ravit aux fleurs la couleur et l'odeur,
Et en moins d'une nuit les flétrit et terrasse,
Le fruit trop avancé se passe en peu...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - France, jadis on te soulait nommer
France, jadis on te soulait* nommer,
En tous pays, le trésor de noblesse,
Car un chacun pouvait en toi trouver
Bonté, honneur, loyauté, gentillesse,
Clergie, sens, courtoisie, prouesse.
Tous étrangers aimaient te suivre.
Et maintenant vois, dont j'ai déplaisance,
Qu'il te convient maint grief mal soustenir,
Très chrétien, franc royaume de France.
Sais-tu d'où vient ton mal,...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Je fu en fleur ou temps passé d'enfance
Je fu en fleur ou temps passé d'enfance
Et puis après devins fruit en jeunesse ;
Lors m'abaty de l'arbre de plaisance,
vert et non meur*, Folie ma maistresse.
Et pour cela Raison, qui tout redresse
A son plaisir, sans tort ou mesprison**,
M'a a bon droit, par sa tresgrant sagesse.
Mis pour meurir ou feurre de...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Las ! Mort, qui t'a fait si hardie
Las ! Mort, qui t'a fait si hardie
De prendre la noble Princesse
Qui était mon confort, ma vie,
on bien, mon plaisir, ma richesse !
Puisque tu as pris ma maîtresse,
Prends-moi aussi son serviteur,
Car j'aime mieux prochainement
ourir que languir en tourment,
En peine, souci et douleur !
Las ! de tous...
Evariste de PARNY (1753-1814) - A mes amis
Rions, chantons, ô mes amis,
Occupons-nous à ne rien faire,
Laissons murmurer le vulgaire,
Le plaisir est toujours permis.
Que notre existence légère
S'évanouisse dans les jeux.
Vivons pour nous, soyons heureux,
N'importe de quelle manière.
Un jour il faudra nous courber
Sous la main du temps qui nous presse ;
Mais jouissons dans la...
Jean PASSERAT (1534-1602) - Ode du premier jour de mai
Laissons le lit et le sommeil,
Cette journée :
Pour nous l'aurore au front vermeil
Est déjà née.
Or que le ciel est le plus gai
En ce gracieux mois de mai,
Aimons, mignonne;
Contentons notre ardent désir :
En ce monde n'a du plaisir
Qui ne s'en donne.
Viens, belle, viens te promener
Dans ce...
Jean PASSERAT (1534-1602) - Sur un mai
Ce mai que j'ai planté, belle pour qui j'endure
Et qui trop m'avez fait endurer sans raison,
Quelque chose a de vous : je fais comparaison
De votre beauté jeune à sa belle verdure.
Le chêne est un dur arbre, et vous êtes bien dure :
Vous n'êtes moins que bois sourde à mon oraison :
Le mai sert de parer l'amoureuse saison :
Antoine-Pierre-Augustin de PIIS (1755-1832) - Harmonie imitative de la langue française
[...] A l'instant qu'on l'appelle, arrivant plein d'audace,
Au haut de l'alphabet l'A s'arroge sa place,
Alerte, agile, actif, avide d'apparat,
Tantôt, à tout hasard, il marche avec éclat ;
Tantôt d'un accent grave acceptant des entraves,
Il a dans son pas lent l'allure des esclaves,
A s'adonner au mal quand il est résolu,
Avide, atroce, affreux, arrogant, absolu,
Il attroupe, il...
Alexandre POUCHKINE (1799-1837) - Stances
Avez-vous vu la tendre rose,
L'aimable fille d'un beau jour,
Quand au printemps à peine éclose,
Elle est l'image de l'amour ?
Telle à nos yeux, plus belle encore,
Parut Eudoxie aujourd'hui :
Plus d'un printemps la vit éclore,
Charmante et jeune comme lui.
Mais, hélas ! les vents, les tempêtes
Ces fougueux enfants de l'hiver,
Bientôt vont...
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Ode bachique à Monsieur Ménard, président d'Aurillac
Maintenant que du Capricorne
Le temps mélancolique et morne
Tient au feu le monde assiégé,
Noyons notre ennui dans le verre,
Sans nous tourmenter de la guerre
Du tiers état et du clergé.
Je sais, Ménard, que les merveilles
Qui naissent de tes longues veilles
Vivront autant que l'univers...
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Stances à Thirsis
Thirsis, il faut penser à faire la retraite :
La course de nos jours est plus qu'à demi faite.
L'âge insensiblement nous conduit à la mort.
Nous avons assez vu sur la mer de ce monde
Errer au gré des flots notre nef vagabonde ;
Il est temps de jouir des délices du port.
Raymond RADIGUET (1903-1923) (Recueil : Poèmes inédits) - Pas plus que montagnes de glace
Pas plus que montagnes de glace
La haine en ces lieux où tout fond
Ne saurait se faire une place.
Puits d'amour le puits peu profond
Où niche barbouillé de crème
Le mensonge, enfant trop gâté.
Troublent-ils le ciel de ce thé,
Les laiteux nuages que j'aime ?
Jehan REGNIER (1392-1468) - Ballade de la vieillesse
Puis que je sens que Vieillesse à moy vient
Et Jeunesse me laisse et si m'oublie,
Prendre congé des armes me convient,
Car ma puissance si m'est du tout faillie.
Mon fait ne vault desormais une oublie ;
Tel desjeuner ne quiert que le polet,
Mieulx me vauldrait manger ung euf molet
Pour soustenir mon corps en bon propos....
Jules RENARD (1864-1910) (Recueil : Les bucoliques) - Ne réservez pas à ma vieillesse un château
... Ne réservez pas à ma vieillesse un château, mais faites-
moi la grâce de me garder, comme dernier refuge, cette cuisine
avec sa marmite toujours en l'air,
avec la crémaillère aux dents diaboliques,
la lanterne d'écurie et le moulin à café,
le litre de pétrole, la boîte de chicorée extra et les allumettes...
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