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présent.
François de MALHERBE (1555-1628) - Sur la mort d'un gentilhomme qui fut assassiné
Belle âme, aux beaux travaux sans repos adonnée,
Si parmi tant de gloire et de contentement
Rien te fâche là-bas, c'est l'ennui seulement
Qu'un indigne trépas ait clos ta destinée.
Tu penses que d'Yvry la fatale journée,
Où ta belle vertu parut si clairement,
Avecque plus d'honneur et plus heureusement
Aurait de tes beaux jours la carrière...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - À celle qui aima le cloître
Tu parlais du jardin où les roses claustrales
Pour les bouquets d'autel fleurissaient doucement,
Des nonnes dans l'enclos lumineux et dormant
Cueillant des fruits au son des cloches vespérales ;
Et moi je te voyais en un calme couvent
T'asseoir, rigide et blanche, aux stalles des chapelles
Et lever vers le ciel tes mains froides...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - A George Sand (I)
Te voilà revenu, dans mes nuits étoilées,
Bel ange aux yeux d'azur, aux paupières voilées,
Amour, mon bien suprême, et que j'avais perdu !
J'ai cru, pendant trois ans, te vaincre et te maudire,
Et toi, les yeux en pleurs, avec ton doux sourire,
Au chevet de mon lit, te voilà revenu.
Eh bien,...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Le Christ aux Oliviers
I
Quand le Seigneur, levant au ciel ses maigres bras
Sous les arbres sacrés, comme font les poètes,
Se fut longtemps perdu dans ses douleurs muettes,
Et se jugea trahi par des amis ingrats ;
Il se tourna vers ceux qui l'attendaient en bas
Rêvant d'être des rois, des sages, des prophètes...
Mais engourdis, perdus dans...
Jean RACINE (1639-1699) (Recueil : Cantiques spirituels) - A la louange de la Charité
Les Méchants m'ont vanté leurs mensonges frivoles :
Mais je n'aime que les paroles
De l'éternelle Vérité.
Plein du feu divin qui m'inspire,
Je consacre aujourd'hui ma Lyre
A la céleste Charité.
En vain je parlerais le langage des Anges.
En vain, mon Dieu, de tes louanges
Je remplirais tout l'Univers :
Sans amour,...
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Odes) - Quand je suis vingt ou trente mois
Quand je suis vingt ou trente mois
Sans retourner en Vendômois,
Plein de pensées vagabondes,
Plein d'un remords et d'un souci,
Aux rochers je me plains ainsi,
Aux bois, aux antres et aux ondes.
Rochers, bien que soyez âgés
De trois mil ans, vous ne changez
Jamais ni d'état ni de forme ;
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Pièces attribuées) - Tu te moques, jeune ribaude
Ode
Tu te moques, jeune ribaude :
Si j'avais la tête aussi chaude
Que tu es chaude sous ta cotte,
Je n'aurais besoin de calotte,
Non plus qu'à ton ventre il ne faut
De pelisson, tant il est chaud.
Tous les charbons ardents
Allument là-dedans
Le plus chaud de leur braise ;
Un feu...
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Il n'est point tant de barques à Venize
Il n'est point tant de barques à Venize,
D'huystres à Bourg, de festuz en Champagne,
De differentz aux peuples d'Allemagne,
De cygnes blancz au long de la Tamise ;
Ne tant d'amours se traictent en l'eglise,
Ne tant de veaux se treuvent en Bretagne,
Ne tant de gloire en un signor d'Espagne,
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Vie, poésies et pensées de Joseph Delorme) - A Ronsard
pour un ami qui publiait une édition de ce poète
A toi, Ronsard, à toi, qu'un sort injurieux
Depuis deux siècles livre aux mépris de l'histoire,
J'élève de mes mains l'autel expiatoire
Qui te purifiera d'un arrêt odieux.
Non que j'espère encore, au trône radieux
D'où jadis tu régnais,...
Paul SCARRON (1610-1660) - Chanson : C'estoit assés de vos yeux...
C'estoit assés de vos yeux pleins de charmes
Pour vaincre ma raison ;
Mais vous chantez encor ! ô quelle trahison !
Doit-on blesser ceux qui rendent les armes ?
Je voy bien que ma mort est tout vostre desir ;
He bien ! je meurs ; mais je meurs de plaisir.
Vous eussiez eu d'une mort plus cruelle
Paul SCARRON (1610-1660) - Superbes monuments de l'orgueil des humains
Sonnet
Superbes monuments de l'orgueil des humains,
Pyramides, tombeaux dont la vaine structure
A témoigné que l'art, par l'adresse des mains
Et l'assidu travail, peut vaincre la nature :
Vieux palais ruinés, chefs-d'oeuvre des Romains
Et les derniers efforts de leur architecture,
Colisée, où souvent ces peuples inhumains
De s'entr'assassiner se donnaient tablature :
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Douleur, je vous déteste) - La paix
Comment je l'imagine ?
Eh bien, je ne sais pas...
Peut-être enfant, très blonde, et tenant dans ses bras
Des branches de glycine ?
Peut-être plus petite encore, ne sachant
Que sourire et jaser dans un berceau penchant
Sous les doigts d'une vieille femme qui fredonne...
Parfois, je la crois vieille...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - Combats intimes
Seras-tu de l'amour l'éternelle pâture ?
A quoi te sert la volonté,
Si ce n'est point, ô coeur, pour vaincre ta torture,
Et dans la paix enfin, plus fort que la nature,
T'asseoir sur le désir dompté,
Ainsi qu'un bestiaire, après la lutte, règne
Sur son tigre qui s'est rendu,
Et s'assied sur la bête, et, de son poing qui...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - Les plages
Plages vides, avec toujours les mêmes flots
Poussant les mêmes cris et les mêmes sanglots
De l'un à l'autre bout des rivages de Flandre ;
Dunes d'oyats aigus, monts de sable et de cendre,
Pays hostile et dur et féroce souvent,
Pays de lutte et de ferveur, pays de vent,
Pays d'épreuve et d'angoisse, pays de rage,
Quand s'acharnent sur vous les tournoyants...
Danton, Appel à l'Assemblée législative, 1792, [Alors que les Prussiens assiègent Verdun, Danton prononce cet appel à la mobilisation devant l'Assemblée législative.] II est bien satisfaisant, messieurs, pour les ministres du peuple libre d'avoir à lui annoncer que la patrie va être sauvée. Tout s'émeut, tout s'ébranle, tout brûle de combattre. Vous savez que Verdun n'est point encore au pouvoir de vos ennemis. Vous savez que la garnison a promis d'immoler le...
Zola, La vérité en marche " Lettre à la jeunesse" Ô jeunesse, jeunesse ! Je t'en supplie, songe à la grande besogne qui t'attend. Tu es l'ouvrière future, tu vas jeter les assises de ce siècle prochain, qui, nous en avons la foi profonde, résoudra les problèmes de vérité et d'équité, posés par le siècle finissant. Nous, les vieux, les aînés, nous te laissons le formidable amas de notre enquête, beaucoup de contradictions et d'obscurités peut-être,...
Molière, Dom Juan, acte I, scène 2 DOM JUAN: Quoi? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non: la constance...
Expliquer le sonnet qu'en 1828 Sainte-Beuve consacrait à Ronsard, en publiant un recueil de ses Oeuvres choisies. A toi, Ronsard, à toi, qu'un sort injurieux Depuis deux siècles, livre aux mépris de l'histoire, J'élève de mes mains l'autel expiatoire Qui te purifiera d'un arrêt odieux. Non que j'espère encore, au trône radieux D'où jadis tu régnais, replacer ta mémoire; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire ; Vulcain impunément ne tomba point des cieux. Mais qu'un...
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