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Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson
Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson,
Qui par enchantement conquit la riche laine,
Des dents d'un vieux serpent ensemençant la plaine
N'engendra de soldats au champ de la toison,
Cette ville, qui fut en sa jeune saison
Un hydre de guerriers, se vit bravement pleine
De braves nourrissons, dont la...
Gabriel DU BOIS-HUS (1599-1655) - La Nuit des nuits
(Extraits)
Le jour, ce beau fils du Soleil,
Dont le visage non pareil
Donne le teint aux belles choses,
Prêt d'entrer en la mer, enlumine son bord
De ses dernières roses,
Et ses premiers rayons vont lui marquer le port.
Ce doux créateur des beautés,
Roi des glorieuses clartés,
Qui dessus nous sont répandues,
Nous donnant le...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Voix éteinte
Elle perdit d'abord et par degrés sa voix
Qu'elle avait chaude et grave, émue et pénétrante
Comme la voix du loriot au fond des bois...
En l'écoutant chanter pour ses amis, parfois,
Même quand nul encor ne la savait souffrante,
Je me sentis le coeur traversé du soupçon
Qu'elle leur donnait trop de son âme vibrante,
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Longefont
Chateau de Prosper Blanchemain
Ce fut, dit-on, jadis un paisible couvent
Coquettement caché sur les bords où la Creuse
Avec un bruit d'écluse, en serpentant se creuse
Un lit sonore et frais sous le saule mouvant.
Des grands arbres perçant la voûte ténébreuse,
Sa tour jumelle luit sous le soleil levant.. .
Je...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Mes loisirs) - Minuit
La pâle nuit d'automne
De ténèbres couronne
Le front gris du manoir ;
Morne et silencieuse,
L'ombre s'assied, rêveuse,
Sous le vieux sapin noir.
Au firmament ses voiles
Sont parsemés d'étoiles
Dont le regard changeant,
Sur la nappe des ondes,
Répand en gerbes blondes
Ses paillettes d'argent.
Dans le ciel en silence
La lune se balance
Ainsi qu'un ballon...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Sur le Carnaval de Venise III - Carnaval
Venise pour le bal s'habille.
De paillettes tout étoilé,
Scintille, fourmille et babille
Le carnaval bariolé.
Arlequin, nègre par son masque,
Serpent par ses mille couleurs,
Rosse d'une note fantasque
Cassandre son souffre-douleurs.
Battant de l'aile avec sa manche
Comme un pingouin sur un...
René GHIL (1862-1925) (Recueil : Les images de l'homme) - Hymne de guerre
Menez-les, les
Chevaux du vent du Sud, à la rivière
Menez-les !... Dans l'entame de leurs plaies
Pareilles au sexe des vierges, les
Guerriers sanglants éteignent des tisons
Et mettent les aromates pilés :
Lui qui de tout tient le Milieu -
L'Homme-des-Sorts sait le Mot-dieu
Qui dompte le sang noir et les...
Iwan GILKIN (1858-1924) (Recueil : La nuit) - Le mauvais jardinier
Dans les jardins d'hiver des fleuristes bizarres
Sèment furtivement des végétaux haineux,
Dont les tiges bientôt grouillent comme les noeuds
Des serpents assoupis aux bords boueux des mares.
Leurs redoutables fleurs, magnifiques et rares,
Où coulent de très lourds parfums vertigineux,
Ouvrent avec orgueil leurs vases vénéneux.
La mort s'épanouit dans leurs splendeurs barbares.
Jean GODARD (1564-1630) - Tu disais vrai, ô divin Pythagore
Tu disais vrai, ô divin Pythagore,
De corps en corps les âmes vont errant,
Quand un sommeil sille notre oeil mourant,
Sommeil de fer yvré de mandragore.
Dedans le corps de ma belle Pandore
Se mit l'esprit, lequel pierre me rend,
De la Gorgone au regard empierrant,
Bien que son chef sans serpents se...
Pierre GRINGOIRE (1475-1539) - Chant royal
Considérez que guerre, l'immortelle,
Par son regard fier les courages tente ;
Dissension, héritier de cautelle,
Loge Fureur en pavillon ou tente :
Vengeance sort, laquelle essaye ou tente
De succomber ses ennemis mortels,
Remémorant qu'en guerre sont morts tels
Qui en France portent un grand dommage,
Mêmes perdu or, argent et alloy,
Par défaut de croire en maint passage,...
Pierre GRINGOIRE (1475-1539) - De la vertu de Miséricorde
Miséricorde, qui est si pitoyable,
Ne devrait pas des princes être loin,
Mais aujourd'hui elle a l'épée au poing
Souffrant punir cil qui n'est point coupable,
Elle tire, de façon admirable,
D'un arc turquois et Rigueur s'appareille
De lui souffler paroles en l'oreille ;
Tel vent la fait inane et variable ;
D'autre côté est l'Homme...
Isaac HABERT (1560-1615) - Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
Viennent m'environner, les cavernes affreuses,
Les fleuves ensoufrés, les âmes malheureuses,
La mort, l'effroi, la peur, la rage et les fureurs,
Que je sois assailli des horribles terreurs
Du chien à trois gosiers, des Dires serpenteuses,
Des fantômes volants et des ombres hideuses,
De Titye étendu pour...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Vélin doré
Vieux Maître Relieur, l'or que tu ciselas
Au dos du livre et dans l'épaisseur de la tranche
N'a plus, malgré les fers poussés d'une main franche,
La rutilante ardeur de ses premiers éclats.
Les chiffres enlacés que liait l'entrelacs
S'effacent chaque jour de la peau fine et blanche ;
A peine si mes yeux peuvent suivre...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - D'après Albert Dürer
Le frêle esquif sur la mer sombre
Sombre ;
La foudre perce d'un éclair
L'air.
C'est minuit. L'eau gémit, le tremble
Tremble,
Et tout bruit dans le manoir
Noir ;
Sur la tour inhospitalière
Lierre,
Dans les fossés du haut donjon,
Jonc ;
Dans les cours, dans les colossales...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Dans la forêt
De quoi parlait le vent ? De quoi tremblaient les branches ?
Était-ce, en ce doux mois des nids et des pervenches,
Parce que les oiseaux couraient dans les glaïeuls,
Ou parce qu'elle et moi nous étions là tout seuls ?
Elle hésitait. Pourquoi ? Soleil, azur, rosées,
Aurore ! Nous tâchions d'aller, pleins de pensées,
Elle...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Laissez. - Tous ces enfants sont bien là
Laissez. - Tous ces enfants sont bien là. - Qui vous dit
Que la bulle d'azur que mon souffle agrandit
A leur souffle indiscret s'écroule ?
Qui vous dit que leurs voix, leurs pas, leurs jeux, leurs cris,
Effarouchent la muse et chassent les péris ? ... -
Venez, enfants, venez en foule !
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le sacre de la femme - Ineffable lever...
(II)
Ineffable lever du premier rayon d'or,
Du jour éclairant tout sans rien savoir encor!
O matin des matins ! amour ! joie effrénée
De commencer le temps, l'heure, le mois, l'année !
Ouverture du monde ! instant prodigieux !
La nuit se dissolvait dans les énormes cieux
Où rien ne tremble, où...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Les forts
Ils sont les chiens de garde énormes de Paris.
Comme nous pouvons être à chaque instant surpris,
Comme une horde est là, comme l'embûche vile
Parfois rampe jusqu'à l'enceinte de la ville,
Ils sont dix-neuf épars sur les monts, qui, le soir,
Inquiets, menaçants, guettent l'espace noir,
Et, s'entr'avertissant dès que la nuit commence,
Tendent leur cou de...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Les tronçons du serpent
D'ailleurs les sages ont dit : Il ne faut point attacher
son coeur aux choses passagères.
SADI, Gulistan.
Je veille, et nuit et jour mon front rêve enflammé,
Ma joue en pleurs ruisselle,
Depuis qu'Albaydé dans la tombe a fermé
Ses beaux yeux de gazelle.
Car elle avait quinze ans,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Satan pardonné
(IV)
Cent fois, cent fois, cent fois, j'en répète l'aveu,
J'aime ! Et Dieu mes torture, et voici mon blasphème,
Voici ma frénésie et mon hurlement : j'aime !
J'aime, à faire trembler les cieux ! - Quoi ! c'est en vain !
Oh ! c'est là l'inouï, l'horrible, le divin,
De se dresser, d'ouvrir...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ?
Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ?
Réponds.
Platon voit l'I sortir de l'air subtil ;
Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ;
La grue...
Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Contr'amours) - Myrrhe bruloit jadis d'une flamme enragée
Myrrhe bruloit jadis d'une flamme enragée,
Osant souiller au lict la place maternelle
Scylle jadis tondant la teste paternelle,
Avoit bien l'amour vraye en trahison changée.
Arachne ayant des Arts la Deesse outragée,
Enfloit bien son gros fiel d'une fierté rebelle :
Gorgon s'horrible bien quand sa teste tant belle
Se vit de noirs serpens en lieu de...
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Les vers héroïques) - L'extase d'un baiser
Au point que j'expirais, tu m'as rendu le jour
Baiser, dont jusqu'au coeur le sentiment me touche,
Enfant délicieux de la plus belle bouche
Qui jamais prononça les Oracles d'Amour.
Mais tout mon sang s'altère, une brûlante fièvre
Me ravit la couleur et m'ôte la raison ;
Cieux ! j'ai pris à la...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Le Cerf que le veneur relance au bois sauvage
Le Cerf que le veneur relance au bois sauvage
Void un fleuve, s'y jette, nage et gaigne le bord.
Christ poursuivy de Juifs, nage aux eaux de la mort,
Les passe, et vient surgir à l'immortel rivage.
Le Cerf hayt le serpent, l'attaque, le ravage,
Le mord et l'engloutit :...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - L'Homme et la Couleuvre
Un Homme vit une Couleuvre.
Ah ! méchante, dit-il, je m'en vais faire une oeuvre
Agréable à tout l'univers.
A ces mots, l'animal pervers
(C'est le serpent que je veux dire
Et non l'homme : on pourrait aisément s'y tromper),
A ces mots, le serpent, se laissant attraper,
Est pris, mis en un sac ; et, ce qui fut le...
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