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présent.
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Refuge
Il est du moins au-dessus de la terre
Un champ d'asile où monte la douleur ;
J'y vais puiser un peu d'eau salutaire
Qui du passé rafraîchit la couleur.
Là seulement ma mère encor vivante
Sans me gronder me console et m'endort ;
O douce nuit, je suis votre servante :
Dans votre empire on aime donc encor !
Non, tout n'est...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - Les rythmes
Rythme des robes fascinantes,
Qui vont traînantes,
Balayant les parfums au vent,
Ou qu'au-dessus des jupes blanches
Un pas savant
Balance et gonfle autour des hanches !
Arbres bercés d'un souffle frais
Dans les forêts,
Où, ruisselant des palmes lisses,
Tombent des pleurs cristallisés
Dans les calices
Roses encor de longs baisers !
Soupir des mers impérissable,
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - Obsession
Beaux yeux, charmeurs savants, flambeaux de notre vie,
Parfum, grâce, front pur, bouche toujours ravie,
Ô vous, tout ce qu'on aime ! ô vous, tout ce qui part !
Non, rien ne meurt de vous pour l'âme inassouvie
Quand vous laissez la nuit refermer son rempart
Sur l'idéal perdu qui va luire autre part.
Beaux yeux, charmeurs savants, clairs flambeaux !...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) - A Madame Marguerite, d'écrire en sa langue
Quiconque soit qui s'étudie
En leur langue imiter les vieux,
D'une entreprise trop hardie
II tente la voie des cieux,
Croyant en des ailes de cire,
Dont Phébus le peut déplumer
Et semble, à le voir, qu'il désire
Donner nouveaux noms à la mer.
Il y met de l'eau, ce me semble,
Et pareil...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Je me ferai savant en la philosophie
Je me ferai savant en la philosophie,
En la mathématique et médecine aussi :
Je me ferai légiste, et d'un plus haut souci
Apprendrai les secrets de la théologie :
Du luth et du pinceau j'ébatterai ma vie,
De l'escrime et du bal. Je discourais ainsi,
Et me vantais en moi d'apprendre tout ceci,
Quand...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - La grecque poésie orgueilleuse se vante
La grecque poésie orgueilleuse se vante
Du los* qu'à son Homère Alexandre donna,
Et les vers que César de Virgile sonna,
La latine aujourd'hui les chante et les rechante.
La française qui n'est tant que ces deux savante,
Comme qui son Homère et son Virgile n'a,
Maintient que le laurier qui François couronna...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Le Breton est savant et sait fort bien écrire
Le Breton est savant et sait fort bien écrire
En français et toscan, en grec et en romain,
Il est en son parler plaisant et fort humain,
Il est bon compagnon et dit le mot pour rire.
Il a bon jugement et sait fort bien élire
Le blanc d'avec le noir : il...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - On donne les degrés au savant écolier
On donne les degrés au savant écolier,
On donne les états à l'homme de justice,
On donne au courtisan le riche bénéfice
Et au bon capitaine on donne le collier :
On donne le butin au brave aventurier,
On donne à l'officier les droits de son office,
On donne au serviteur le gain...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant
Tu t'abuses, Belleau, si pour être savant,
Savant et vertueux, tu penses qu'on te prise :
Il faut (comme l'on dit) être homme d'entreprise,
Si tu veux qu'à la cour on te pousse en avant.
Ces beaux noms de vertu, ce n'est rien que du vent.
Donques, si tu es sage, embrasse...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
Un plus savant que moi, Paschal, ira songer
Avecques l'Ascréan dessus la double cime :
Et pour être de ceux dont on fait plus d'estime,
Dedans l'onde au cheval tout nu s'ira plonger.
Quant à moi, je ne veux, pour un vers allonger,
M'accourcir le cerveau : ni pour polir ma rime,
Me consumer...
Gabriel DU BOIS-HUS (1599-1655) - Le Jour des jours
(Extraits)
Les Nymphes gardiennes des eaux
Rendent par mille jeux nouveaux
Nos grottes plus délicieuses,
Et l'on voit rejaillir des canaux réjouis
Leurs eaux ambitieuses
De rendre leurs devoirs à ce jeune Louis.
Au départ de leur lit natal
Leurs longues chutes de cristal
Forment les chiffres de leurs maîtres,
Les Naïades du lieu conduisant leur emploi...
Etienne FORCADEL (1518-1573) (Recueil : Epigrammes) - A son ami
Un des savants le plus ignare,
Des ignares le plus savant,
En tes vers, ami, trouva tare,
Peut être de nuit, en rêvant.
Homère fut repris souvent
De l'envieux et sot Zoïle,
Et plusieurs ont pincé Virgile
Sans peur toutefois de méprendre
Car qui n'écrit en aucun style
C'est le seul qu'on n'ose reprendre....
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Idylles et légendes) - Le refus
Au fond de la chambre élégante
Que parfuma son frôlement,
Seule, immobile, elle dégante
Ses longues mains, indolemment.
Les globes chauds et mats des lampes
Qui luisent dans l'obscurité,
Sur son front lisse et sur ses tempes
Versent une douce clarté.
Le torrent de sa chevelure,
Où l'eau des diamants...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Marsyas
Les pins du bois natal que charmait ton haleine
N'ont pas brûlé ta chair, ô malheureux ! Tes os
Sont dissous, et ton sang s'écoule avec les eaux
Que les monts de Phrygie épanchent vers la plaine.
Le jaloux Citharède, orgueil du ciel hellène,
De son plectre de fer a brisé tes roseaux
Qui, domptant les lions, enseignaient les oiseaux ;
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - En mai
Une sorte de verve étrange, point muette,
Point sourde, éclate et fait du printemps un poëte ;
Tout parle et tout écoute et tout aime à la fois ;
Et l'antre est une bouche et la source une voix ;
L'oiseau regarde ému l'oiselle intimidée,
Et dit : Si je faisais un nid ? c'est une idée !
Comme...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Le pot cassé
Ô ciel ! toute la Chine est par terre en morceaux !
Ce vase pâle et doux comme un reflet des eaux,
Couvert d'oiseaux, de fleurs, de fruits, et des mensonges
De ce vague idéal qui sort du bleu des songes,
Ce vase unique, étrange, impossible, engourdi,
Gardant sur lui le clair de lune en plein midi,
Qui paraissait vivant, où luisait...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Un grand sabre serait d'utilité publique
Un grand sabre serait d'utilité publique.
Est-ce qu'il n'est pas temps d'exterminer la clique
Des songeurs, des rêveurs, des penseurs, des savants,
Et de tous ces semeurs jetant leur graine aux vents,
Et de mettre au pavois celui qui nous fait taire,
Et de souffler sur l'aube, et d'éteindre Voltaire !
Qu'attendez-vous ?...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Contre ceux qui ont le goût difficile
Quand j'aurais en naissant reçu de Calliope
Les dons qu'à ses Amants cette Muse a promis,
Je les consacrerais aux mensonges d'Esope :
Le mensonge et les vers de tout temps sont amis.
Mais je ne me crois pas si chéri du Parnasse
Que de savoir orner toutes ces fictions.
On peut donner du lustre à leurs...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Le Songe de Vaux) - Le Songe de Vaux - Éloge de la Peinture
" A de simples couleurs mon art plein de magie
Sait donner du relief, de l'âme, et de la vie :
Ce n'est rien qu'une toile, on pense voir des corps.
J'évoque, quand je veux, les absents et les morts ;
Quand je veux, avec l'art je confonds la nature :
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Le Songe de Vaux) - Le Songe de Vaux - Éloge de la Poésie
" Ô vous qui m'écoutez, troupe noble et choisie,
Ainsi qu'eux quelque jour vous vivrez d'ambrosie ;
Mais Alcandre lui-même aurait beau l'espérer,
S'il n'implorait mon art pour la lui préparer.
Ce point tout seul devrait me donner gain de cause :
Rendre un homme immortel sans doute est...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - D'un tel vouloir le serf point ne désire
D'un tel vouloir le serf point ne désire
La liberté, ou son port le navire,
Comme j'attends, hélas, de jour en jour,
De toi, Ami, le gracieux retour.
Là j'avais mis le but de ma douleur,
Qui finirait quand j'aurais ce bonheur
De te revoir ; mais de la longue attente,
Hélas, en vain mon désir se lamente.
Cruel,...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Pierrots, II
Le coeur blanc tatoué
De sentences lunaires,
Ils ont : " Faut mourir, frères ! "
Pour mot-d'ordre-Évohé.
Quand trépasse une vierge,
Ils suivent son convoi,
Tenant leur cou tout droit
Comme on porte un beau cierge.
Rôle très-fatigant,
D'autant qu'ils n'ont personne
Chez eux, qui les frictionne...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'idée de Dieu - suite de Jehova
Heureux l'oeil éclairé de ce jour sans nuage
Qui partout ici-bas le contemple et le lit !
Heureux le coeur épris de cette grande image,
Toujours vide et trompé si Dieu ne le remplit !
Ah ! pour celui-là seul la nature est son ombre !
En vain le temps se voile et...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Stances
Et j'ai dit dans mon coeur : Que faire de la vie?
Irai-je encor, suivant ceux qui m'ont devancé,
Comme l'agneau qui passe où sa mère a passé,
Imiter des mortels l'immortelle folie?
L'un cherche sur les mers les trésors de Memnom,
Et la vague engloutit ses voeux et son navire;
Dans le sein de la gloire où son génie...
Gabriel Charles, abbé de LATTAIGNANT (1697-1779) - Adieux au monde
J'aurai bientôt quatre-vingts ans :
Je crois qu'à cet âge il est temps
De dédaigner la vie.
Aussi je la perds sans regret,
Et je fais gaîment mon paquet ;
Bonsoir la compagnie !
J'ai goûté de tous les plaisirs ;
J'ai perdu jusques aux désirs ;
A présent je m'ennuie.
Lorsque l'on n'est plus bon...
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