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présent.
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Delfica
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l'olivier, le myrte, ou les saules tremblants
Cette chanson d'amour qui toujours recommence ? ...
Reconnais-tu le TEMPLE au péristyle immense,
Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l'antique semence ? ..
...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Le pays
Ma France, quand on a nourri son coeur latin
Du lait de votre Gaule,
Quand on a pris sa vie en vous, comme le thym,
La fougère et le saule,
Quand on a bien aimé vos forêts et vos eaux,
L'odeur de vos feuillages,
La couleur de vos jours, le chant de vos oiseaux,...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Les saisons et l'amour
Le gazon soleilleux est plein
De campanules violettes,
Le jour las et brûlé halette
Et pend aux ailes des moulins.
La nature, comme une abeille,
Est lourde de miel et d'odeur,
Le vent se berce dans les fleurs
Et tout l'été luisant sommeille.
- Ô gaieté claire du...
Antoine-Pierre-Augustin de PIIS (1755-1832) - Harmonie imitative de la langue française
[...] A l'instant qu'on l'appelle, arrivant plein d'audace,
Au haut de l'alphabet l'A s'arroge sa place,
Alerte, agile, actif, avide d'apparat,
Tantôt, à tout hasard, il marche avec éclat ;
Tantôt d'un accent grave acceptant des entraves,
Il a dans son pas lent l'allure des esclaves,
A s'adonner au mal quand il est résolu,
Avide, atroce, affreux, arrogant, absolu,
Il attroupe, il...
Raymond RADIGUET (1903-1923) (Recueil : Poèmes divers) - Saule pleureur
Il perd ses plumes perd ses larmes
Comme un coeur se vide de larmes
L'arrosoir a perdu ses plumes
Éventail au soleil fané
Loterie des mois des années
Dans l'allée le sable s'enroue
Où mon chagrin fera la roue
Jardin faut-il que tu t'en ailles
Et l'été de cet éventail...
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Derniers vers) - Mémoire
I
L'eau claire ; comme le sel des larmes d'enfance,
L'assaut au soleil des blancheurs des corps de femmes ;
la soie, en foule et de lys pur, des oriflammes
sous les murs dont quelque pucelle eut la défense ;
l'ébat des anges ; - Non... le courant d'or en marche,
meut ses bras, noirs,...
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Derniers vers) - Michel et Christine
Zut alors, si le soleil quitte ces bords !
Fuis, clair déluge ! Voici l'ombre des routes.
Dans les saules, dans la vieille cour d'honneur,
L'orage d'abord jette ses larges gouttes.
Ô cent agneaux, de l'idylle soldats blonds,
Des aqueducs, des bruyères amaigries,
Fuyez ! plaine, déserts, prairie, horizons
Sont à la toilette rouge de l'orage !
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Ophélie
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
Voici plus de mille ans que sa douce...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - L'interprète
L'inclinaison de ce vieux saule
Sur le vieil étang soucieux
Que pas une brise ne frôle,
A quelque chose de pieux.
Et l'on dirait que chaque feuille,
Ayant cessé son trémolo,
Pompe le mystère de l'eau
Et dévotement se recueille.
Or, soudain, y perchant son vol,
Voici qu'un petit rossignol,
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - La baigneuse
Le temps chauffe, ardent, radieux ;
Le sol brûle comme une tôle
Dans un four. Nul oiseau ne piaule,
Tout l'air vibre silencieux...
Si bien que la bergère a confié son rôle
A son chien noir aussi bon qu'il est vieux.
Posant son tricot et sa gaule,
Elle ôte, à mouvements frileux,
Robe, chemise, et...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - Le lac et le saule
La solitude est bien l'hôtesse
Qui convient à ce lac profond :
Son saule unique et lui se font
Le vis-à-vis de la tristesse.
Immobiles ou se mouvant
Ils joignent leurs mélancolies,
Par les froidures, sous les pluies,
Dans le soleil et dans le vent.
Ils échangent même en...
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - La pluie
Enfin la haute Providence
Qui gouverne à son gré le temps,
Travaillant à notre abondance
Rendra les laboureurs contents :
Sus ! que tout le monde s'enfuie,
Je vois de loin venir la pluie,
Le ciel est noir de bout en bout
Et ses influences bénignes
Vont tant verser d'eau sur les vignes
Que nous n'en boirons point du...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Forêts
Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes,
Quel infaillible instinct nous ramène toujours
Vers vos vieux troncs drapés de mousses de velours
Et vos étroits sentiers feutrés de feuilles mortes ?
Le murmure éternel de vos larges rameaux
Réveille encore en nous, comme une voix profonde,
L'émoi divin de l'homme aux premiers jours du monde,
Dans l'ivresse du ciel, de la terre, et...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Idéal
Hors la ville de fer et de pierre massive,
À l'aurore, le choeur des beaux adolescents
S'en est allé, pieds nus, dans l'herbe humide et vive,
Le coeur pur, la chair vierge et les yeux innocents.
Toute une aube en frissons se lève dans leurs âmes.
Ils vont rêvant de chars dorés, d'arcs triomphaux,
De chevaux emportant leur gloire dans des flammes,
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Fumées) - Musique
Une lente voix murmure
Dans la verte feuillaison ;
Est-ce un rêve ou la nature
Qui réveille sa chanson ?
Cette voix dolente et pure
Glisse le long des rameaux :
Si fondue est la mesure
Qu'elle se perd dans les mots,
Si douces sont les paroles
Qu'elles meurent dans le son
Et font sous les feuilles molles...
Charles-Timoléon de SIGOGNE (1560-1611) - Galimatias
Seine, au front couronné de roseaux et de saules
Pour voir votre beauté souleva ses épaules
Et prononça ces mots : " Messieurs des pois pilés
Qui veut des choux gelés ? "
A l'ombre d'un cheveu se cachait Isabelle,
La gaine et les couteaux auprès d'une escarcelle,
Des marrons, des éteufs, du cresson alénois,
Pour Ogier le...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - Au bord de l'eau
S'asseoir tous deux au bord d'un flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux, s'il glisse un nuage en l'espace,
Le voir glisser ;
A l'horizon, s'il fume un toit de chaume,
Le voir fumer ;
Aux alentours, si quelque fleur embaume,
S'en embaumer ;
Si quelque...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - Le cygne
Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Charles VAN LERBERGHE (1861-1907) (Recueil : La chanson d'Eve) - Si tu veux les voir, m'a dit une Fée
Si tu veux les voir, m'a dit une Fée,
Glisse un soir, comme moi,
Sous les saules,
Et regarde, entre tes doigts,
Par-dessus ton épaule.
Elles appuient sur les eaux bleues
Leurs frêles corolles,
Et leurs larges feuilles,
Et elles jouent, entre les joncs,
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Il fait novembre en mon âme
Rayures d'eau, longues feuilles couleur de brique,
Par mes plaines d'éternité comme il en tombe !
Et de la pluie et de la pluie - et la réplique
D'un gros vent boursouflé qui gonfle et qui se bombe
Et qui tombe, rayé de pluie en de la pluie.
- Il...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - La Lys
Lys tranquille, Lys douce et lente
Dont le vent berce, aux bords, les herbes et les plantes,
Vous entourez nos champs et nos hameaux, là-bas,
De mille et mille méandres,
Pour mieux tenir serrée, entre vos bras,
La Flandre.
Et vous allez et revenez,
Sans angoisse et sans marée,
Automne, hiver, été, printemps...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flamandes) - La vachère
A Léon Cladel.
Le mouchoir sur la nuque et la jupe lâchée,
Dès l'aube, elle est venue au pacage, de loin ;
Mais sommeillante encore, elle s'est recouchée,
Là sous les arbres, dans un coin.
Aussitôt elle dort, bouche ouverte et ronflante ;
Le gazon monte, autour du front et des pieds nus ;...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - Le ménétrier
Soir de juillet torride et sec.
Serrant le bois sonore au creux de son épaule,
Un joueur de rebec
S'est lentement assis et joue au pied d'un saule.
Il chante pour lui seul et ne voit pas
Qu'en ce déclin du jour se rapprochent des pas
Sous les arbres, au long des routes ;
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les baptêmes
Vers son manoir de marbre,
Qui domine les bois,
L'évêque en fer et en orfroi,
Le dimanche, s'en va,
Moment d'éclair et d'or, parmi les lignes d'arbres.
Le ruisseau mire sa monture
Et son pennon de haut en bas,
SI bien qu'il marche, en son voyage,
Avec sa grande image
A ses...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Les pêcheurs
Le site est floconneux de brume
Qui s'épaissit en bourrelets,
Autour des seuils et des volets,
Et, sur les berges, fume.
Le fleuve traîne, pestilentiel,
Les charognes que le courant rapporte;
Et la lune semble une morte
Qu'on enfouit au bout du ciel.
Seules, en des barques, quelques lumières
Illuminent et grandissent les dos
Obstinément courbés, sur...
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