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présent.
François de MALHERBE (1555-1628) - Sur la mort d'un gentilhomme qui fut assassiné
Belle âme, aux beaux travaux sans repos adonnée,
Si parmi tant de gloire et de contentement
Rien te fâche là-bas, c'est l'ennui seulement
Qu'un indigne trépas ait clos ta destinée.
Tu penses que d'Yvry la fatale journée,
Où ta belle vertu parut si clairement,
Avecque plus d'honneur et plus heureusement
Aurait de tes beaux jours la carrière...
Claude MALLEVILLE (1596-1647) - L'étoile de Vénus si brillante et si belle
L'étoile de Vénus si brillante et si belle,
Annonçait à nos yeux la naissance du jour,
Zéphire embrassait Flore, et soupirant d'amour,
Baisait de son beau sein la fraîcheur éternelle.
L'Aurore allait chassant les ombres devant elle,
Et peignait d'incarnat le céleste séjour,
Et l'astre souverain revenant à son tour,
Jetait un nouveau feu dans sa course...
Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Conclusion des beautés d'Amaranthe
Alors que j'ai chanté par un vers précieux
Cette divine bouche où Piton se repose,
Que j'ai doré les fers où mon âme est enclose,
Et qu'après j'ai fait luire un soleil dans ses yeux,
J'ai fait flotter Pactole avecque ses cheveux,
J'ai fait rire la perle, et soupirer la rose :
Mon pinceau poursuivait, mais ma...
Pierre de MARBEUF (1596-1645) - Les yeux d'Amaranthe
Beaux yeux que j'aime tant, hé quelle est votre essence,
Car l'on vous pense feux à mon embrasement,
Puis l'on vous juge cieux par votre mouvement,
Mais non, vous êtes Dieux selon votre puissance.
Ces yeux n'ont que des feux toujours en influence,
Comme s'ils n'étaient faits que de cet élément :
Mais ces yeux étant dieux, leur...
François MAYNARD (1582-1646) - La plus-part de mes Partisans
La plus-part de mes Partisans
Disent que ma paresse est grande,
Et que je laisse en mes vieux ans
Seicher les fleurs de ma guirlande.
Je me tais et voudrois changer
Le nom que Parnasse me donne
Avecque celui d'un Berger
Qui ne fut connu de personne.
Ceux qui jugent les beaux...
François MAYNARD (1582-1646) - Ode à Alcippe
Alcippe, reviens dans nos bois.
Tu n'as que trop suivi les rois,
Et l'infidèle espoir dont tu fais ton idole.
Quelque bonheur qui seconde tes voeux,
Ils n'arrêteront pas le temps qui toujours vole
Et qui d'un triste blanc va peindre tes cheveux.
La Cour méprise ton encens.
Ton rival monte, et tu descends,
Et dans le...
Claude Gaspar Bachet de MEZIRIAC (1592-1638) (Recueil : Les Amours de Rosine) - Rosine avecques moy pourroit parfaitement
Rosine avecques moy pourroit parfaitement
Comme en un abrégé representer le monde,
Ma constance et ma foy, ferme immuable et ronde,
Retient les qualitez du plus bas element.
Le feu dedans mon coeur flambe eternellement,
Des larmes en mes yeux un Ocean abonde,
Et voylà qu'en mon sein la...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Enone au clair visage) - Autrefois je tirais ...
Autrefois je tirais de mes flûtes légères
Des fredons variés qui plaisaient aux bergères
Et rendaient attentifs celui qui dans la mer
Jette ses lourds filets et celui qui en l'air
Dresse un piège invisible et ceux qui d'aiguillons
Poussent parmi les champs les boeufs creuse-sillons.
Priape même, alors, sur le seuil d'un verger,
En bois dur figuré, semblait m'encourager.
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Enone au clair visage) - Téthys qui m'as vu naître ...
Téthys qui m'as vu naître, ô Méditerranée !
Quinze fois le Taureau nous ramena l'année,
Depuis que, par ton zèle exilé de ton sein,
Ton aimable couleur à mes yeux fut ravie.
Certes, mon âme est forte et brave est mon dessein,
Et rapide est mon soc dans la trace suivie :
Et jà ma bouche a su...
Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Ô prompt à croire et tardif à savoir
Ô prompt à croire et tardif à savoir
Le vrai, qui tant clairement se peut voir,
A votre coeur reçu telle pensée
Qu'à tout jamais j'en demeure offensée ?
Est-il entré dans votre entendement,
Que dans mon coeur y ait un autre amant ?
Hélas ! mon Dieu, avez-vous bien pu croire
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Ce premier jour du mois de may
Ce premier jour du mois de may,
Quant de mon lit hors me levay
Environ vers la matinee,
Dedans mon jardin de pensee
Avecques mon cueur seul entray.
Dieu scet s'entrepris fu d'esmay* !
Car en pleurant tout regarday
Destruit d'ennuyeuse gelee,
Ce premier jour du mois de may,...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En acquittant nostre temps vers jeunesse
En acquittant nostre temps vers jeunesse,
Le nouvel an et la saison jolie,
Plains de plaisir et de toute liesse
- Qui chascun d'eulx chierement nous en prie -,
Venuz sommes en ceste mommerie*,
Belles, bonnes, plaisans et gracieuses,
Prestz de dancer et faire chiere lie
Pour resveillier voz pensees joieuses.
...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Ma seule amour...
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer,
Je n'ay plus riens, à me reconforter,
Qu'un souvenir pour retenir lyesse.
En allegant, par Espoir, ma destresse,
Me couvendra le temps ainsi passer,
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer.
Car mon las...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
N'oser aimer celui, doué de bonne grâce,
Qui est à ses amis sans artifice aucun,
Ne parler à personne, éloigner un chacun,
Fuir ce que la gloire aimablement pourchasse :
Marcher piteusement avecque triste face
Avoir le chef couvert d'un grand voile importun,
Vivotter mal-en-point - usage trop commun -
Et...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie
Ton poil, ton oeil, ta main, crêpé, astré, polie,
Si blond, si bluettant, si blanche, alme beauté,
Noue, ard, touche mes ans, mes sens, ma liberté,
Les plus chers, les plus prompts, la plus parfaite amie.
Mais ce noeud, mais ce feu, mais ce trait gâte-vie,
Etienne PASQUIER (1529-1615) - Celui vraiment savait bien la manière ...
Celui vraiment savait bien la manière
Comme il allait de l'un à l'autre état,
Quand, comparant l'avocat au soldat,
Les fit loger dessous même bannière.
L'un va bravant d'une lance guerrière,
L'autre, bragard, de sa langue s'ébat,
Tous deux vaillants, l'un de ces deux combat
En un barreau, et l'autre à la barrière.
Tous deux, hardis, combattent pour l'honneur;
En combattant,...
Christophe PLANTIN (1514-1589) - Le bonheur de ce monde
Sonnet
Avoir une maison commode, propre et belle,
Un jardin tapissé d'espaliers odorans,
Des fruits, d'excellent vin, peu de train, peu d'enfans,
Posseder seul sans bruit une femme fidèle,
N'avoir dettes, amour, ni procès, ni querelle,
Ni de partage à faire avecque ses parens,
Se contenter de peu, n'espérer rien des Grands,
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Bussy, nostre Printemps s'en va presque expiré
Ode
Bussy, nostre Printemps s'en va presque expiré,
Il est temps de joüyr du repos asseuré,
Où l'âge nous convie.
Fuyons donc ces grandeurs qu'incensez nous suivons
Et sans penser plus loin joüissons de la vie
Tandis que nous l'avons.
Donnons quelque relasche à nos travaux passez,...
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Choeur des jeunes bergers
Sus, Bergers, qu'on se réjouisse,
Et que chacun de nous jouisse
Des faveurs qu'Amour lui départ :
Ce bel âge nous y convie,
On ne peut trop tôt ni trop tard
Goûter les plaisirs de la vie.
Suivons ce petit Roi des âmes,
De qui les immortelles flammes
Gardent Nature de...
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Stances à Thirsis
Thirsis, il faut penser à faire la retraite :
La course de nos jours est plus qu'à demi faite.
L'âge insensiblement nous conduit à la mort.
Nous avons assez vu sur la mer de ce monde
Errer au gré des flots notre nef vagabonde ;
Il est temps de jouir des délices du port.
Honorat de Bueil, seigneur de RACAN (1589-1670) - Vous qui riez de mes douleurs
Ode
Vous qui riez de mes douleurs,
Beaux yeux qui voulez que mes pleurs
Ne finissent qu'avec ma vie,
Voyez l'excez de mon tourment
Depuis que cet esloignement
M'a vostre presence ravie.
Pour combler mon adversité
De tout ce que la pauvreté
A de rude, et...
Mathurin REGNIER (1573-1613) - Satire II
...Aussi, lors que l'on voit un homme par la rue
Dont le rabat est sale et la chausse rompue,
Ses grègues aux genoux, au coude son pourpoint,
Qui soit de pauvre mine et qui soit mal en point,
Sans demander son nom on le peut reconnaître ;
Car si ce n'est un poète au moins il le veut être. [...]
...
Mathurin REGNIER (1573-1613) - Satyre X
(Fragment)
... Ô Muse ! je t'invoque : emmielle-moi le bec,
Et bandes de tes mains les nerfs de ton rebec.
Laisse moy là Phoebus chercher son avanture,
Laisse moy son b mol, prend la clef de nature,
Et vien, simple, sans fard, nue et sans ornement,
Pour accorder ma flute avec ton instrument.
Dy moy...
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Quand je te voy seule assise à par-toy
Quand je te voy seule assise à par-toy,
Toute amusée avecques ta pensée,
Un peu la teste encontre bas baissée,
Te retirant du vulgaire et de moy :
Je veux souvent pour rompre ton esmoy,
Te saluer, mais ma voix offensée,
De trop de peur se retient amassée
Dedans la bouche, et...
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Second livre des Amours) - Vu que tu es plus blanche
Chanson
Vu que tu es plus blanche que le lis,
Qui t'a rougi ta lèvre vermeillette
D'un si beau teint ? Qui est-ce qui t'a mis
Sur ton beau sein cette couleur rougette ?
Qui t'a noirci les arcs de tes sourcils ?
Qui t'a bruni tes beaux yeux, ma maîtresse...
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