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présent.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - A mademoiselle Louise B.
I
L'année en s'enfuyant par l'année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la vie !
Encore un sombre hiver jeté sur nos printemps !
Le temps ! les ans ! les jours ! mots que la foule ignore !...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Aux proscrits
EN PLANTANT LE CHÊNE DES ÉTATS-UNIS D'EUROPE
DANS LE JARDIN DE HAUTEVILLE HOUSE
LE 14 JUILLET 1870
I
Semons ce qui demeure, ô passants que nous sommes !
Le sort est un abîme, et ses flots sont amers,
Au bord du noir destin, frères, semons des...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Ce siècle avait deux ans
Ce siècle avait deux ans ! Rome remplaçait Sparte,
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte,
Et du premier consul, déjà, par maint endroit,
Le front de l'empereur brisait le masque étroit.
Alors dans Besançon, vieille ville espagnole,
Jeté comme la graine au gré de l'air qui vole,
Naquit d'un sang breton et lorrain à la...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Chanson des oiseaux
Vie ! ô bonheur ! bois profonds,
Nous vivons.
L'essor sans fin nous réclame ;
Planons sur l'air et les eaux !
Les oiseaux
Sont de la poussière d'âme.
Accourez, planez ! volons
Aux vallons,
A l'antre, à l'ombre, à l'asile !
Perdons-nous dans cette mer
De l'éther
Où la nuée est une île !
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Religions et religion) - Conclusion
Il est ! Mais nul cri d'homme ou d'ange, nul effroi,
Nul amour, nulle bouche, humble, tendre ou superbe,
Ne peut balbutier distinctement ce verbe !
Il est ! il est ! il est ! il est éperdument !
Tout, les feux, les clartés, les cieux, l'immense aimant,
Les jours, les nuits, tout est le chiffre ; il est la somme.
Plénitude pour lui,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les quatre vents de l'esprit) - Fulgur
L'océan me disait : Ô poëte, homme juste,
J'ai parfois comme toi cette surprise auguste
Qu'il me descend des cieux une immense rougeur ;
Et je suis traversé tout à coup, ô songeur,
Par la foudre sublime, irritée et haïe
Comme toi par l'esprit sinistre d'Isaïe ;
Les éclairs sont mes cris, les foudres sont ma...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - Insondable, immuable, éternel, absolu
Insondable, immuable, éternel, absolu ;
Face de vision ; être qui toujours crée ;
Centre ; rayonnement d'épouvante sacrée ;
Toute-puissance ayant des devoirs et des lois ;
Présence sans figure et sans borne et sans voix ;
Seul, pour prunelle ayant l'immensité sereine ;
Regardant du même oeil ce qu'un puceron traîne,
Ce que dévore un ver,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Jeanne songeait
Jeanne songeait, sur l'herbe assise, grave et rose ;
Je m'approchai : - Dis-moi si tu veux quelque chose,
Jeanne ? - car j'obéis à ces charmants amours,
Je les guette, et je cherche à comprendre toujours
Tout ce qui peut passer par ces divines têtes.
Jeanne m'a répondu : -je voudrais voir des bêtes.
Alors je lui montrai dans l'herbe une fourmi.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - La plume de Satan
La plume, seul débris qui restât des deux ailes
De l'archange englouti dans les nuits éternelles,
Était toujours au bord du gouffre ténébreux.
Les morts laissent,ainsi quelquefois derrière eux
Quelque chose d'eux-même au seuil de la nuit triste,
Sorte de lueur vague et sombre, qui persiste.
Cette plume avait-elle une âme ? qui...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - La Terre - Hymne
Elle est la terre, elle est la plaine, elle est le champ.
Elle est chère à tous ceux qui sèment en marchant ;
Elle offre un lit de mousse au pâtre ;
Frileuse, elle se chauffe au soleil éternel,
Rit, et fait cercle avec les planètes du ciel
Comme des soeurs autour de l'âtre.
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Le sacre de la femme - Ineffable lever...
(II)
Ineffable lever du premier rayon d'or,
Du jour éclairant tout sans rien savoir encor!
O matin des matins ! amour ! joie effrénée
De commencer le temps, l'heure, le mois, l'année !
Ouverture du monde ! instant prodigieux !
La nuit se dissolvait dans les énormes cieux
Où rien ne tremble, où...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Ô soldats de l'an deux ! ...
Ô soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées,
Prussiens, Autrichiens,
Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes,
Contre le czar du nord, contre ce chasseur d'hommes
Suivi de tous ses chiens,
Contre toute l'Europe avec ses capitaines,
Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Ô souvenirs ! printemps ! aurore !
Doux rayon triste et réchauffant !
- Lorsqu'elle était petite encore,
Que sa soeur était tout enfant... -
Connaissez-vous, sur la colline
Qui joint Montlignon à Saint-Leu,
Une terrasse qui s'incline
Entre un bois sombre et le ciel bleu ?
C'est là que nous vivions, -...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Premier mai
Tout conjugue le verbe aimer. Voici les roses.
Je ne suis pas en train de parler d'autres choses.
Premier mai ! l'amour gai, triste, brûlant, jaloux,
Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups ;
L'arbre où j'ai, l'autre automne, écrit une devise,
La redit pour son compte et croit qu'il l'improvise ;
Les vieux antres...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Printemps
Tout rayonne, tout luit, tout aime, tout est doux ;
Les oiseaux semblent d'air et de lumière fous ;
L'âme dans l'infini croit voir un grand sourire.
À quoi bon exiler, rois ? à quoi bon proscrire ?
Proscrivez-vous l'été ? m'exilez-vous des fleurs ?
Pouvez-vous empêcher les souffles, les chaleurs,
Les clartés, d'être là, sans joug, sans fin,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Satan pardonné
(IV)
Cent fois, cent fois, cent fois, j'en répète l'aveu,
J'aime ! Et Dieu mes torture, et voici mon blasphème,
Voici ma frénésie et mon hurlement : j'aime !
J'aime, à faire trembler les cieux ! - Quoi ! c'est en vain !
Oh ! c'est là l'inouï, l'horrible, le divin,
De se dresser, d'ouvrir...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Une bombe aux Feuillantines
Qu'es-tu ? quoi, tu descends de là-haut, misérable !
Quoi ! toi, le plomb, le feu, la mort, l'inexorable,
Reptile de la guerre au sillon tortueux,
Quoi ! toi, l'assassinat cynique et monstrueux
Que les princes du fond des nuits jettent aux hommes,
Toi, crime, toi, ruine et deuil, toi qui te nommes
Haine, effroi, guet-apens,...
Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Pièces diverses) - A sa Muse
Tu sçais, o vaine Muse, o Muse solitaire
Maintenant avec moy, que ton chant qui n'a rien
De vulgaire, ne plaist non plus qu'un chant vulgaire.
Tu sçais que plus je suis prodigue de ton bien
Pour enrichir des grans l'ingrate renommée
Et plus je perds le tems, ton espoir et le mien.
Tu...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Discours à Madame de La Sablière
Désormais que ma Muse, aussi bien que mes jours,
Touche de son déclin l'inévitable cours,
Et que de ma raison le flambeau va s'éteindre,
Irai-je en consumer les restes à me plaindre,
Et, prodigue d'un temps par la Parque attendu,
Le perdre à regretter celui que j'ai perdu ?
Si le Ciel...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Rat qui s'est retiré du monde
Les Levantins en leur légende
Disent qu'un certain Rat las des soins d'ici-bas,
Dans un fromage de Hollande
Se retira loin du tracas.
La solitude était profonde,
S'étendant partout à la ronde.
Notre ermite nouveau subsistait là-dedans.
Il fit tant de pieds et de dents
Qu'en peu de jours il eut au fond de l'ermitage
Le vivre...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Rien de trop
Je ne vois point de créature
Se comporter modérément.
Il est certain tempérament
Que le maître de la nature
Veut que l'on garde en tout. Le fait-on ? Nullement.
Soit en bien, soit en mal, cela n'arrive guère.
Le blé, riche présent de la blonde Cérès
Trop touffu bien souvent épuise les guérets ;
En superfluités s'épandant d'ordinaire,
Et poussant trop...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Soirs de fête
Je suis la Gondole enfant chérie
Qui arrive à la fin de la fête,
Pour je ne sais quoi, par bouderie,
(Un soir trop beau me monte à la tête !)
Me voici déjà près de la digue ;
Mais la foule sotte et pavoisée,
Ah ! n'accourt pas à l'Enfant Prodigue !
Et danse, sans perdre...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Aux chrétiens dans les temps d'épreuves
Pourquoi vous troublez-vous, enfants de l'Evangile ?
À quoi sert dans les cieux ton tonnerre inutile,
Disent-ils au Seigneur, quand ton Christ insulté,
Comme au jour où sa mort fit trembler les collines,
Un roseau dans les mains et le front ceint d'épines,
Au siècle est présenté ?
Ainsi qu'un astre éteint sur un...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : La chute d'un ange) - Choeur des cèdres du Liban
(extrait)
Aigles qui passez sur nos têtes,
Allez dire aux vents déchaînés
Que nous défions leurs tempêtes
Avec nos mâts enracinés.
Qu'ils montent, ces tyrans de l'onde,
Que leur aile s'ameute et gronde
Pour assaillir nos bras nerveux !
Allons ! leurs plus fougueux vertiges
Ne feront que bercer nos tiges
Et que siffler dans...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Dieu
(A M. de la Mennais)
Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes :
Déposant le fardeau des misères humaines,
Laissant errer mes sens dans ce monde des corps,
Au monde des esprits je monte sans efforts.
Là, foulant à mes pieds cet univers visible,
Je plane en liberté dans...
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