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présent.
Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - D'un soi défiant de sa dame
Plus qu'en autre lieu de la ronde,
Mon coeur vole comme l'aronde
Vers toi, en prières et dits :
Mais si âprement l'écondis,
Que noyer le fais en claire onde.
Dont ne puis croire (ou l'on me tonde)
Que ton coeur à m'aimer se fonde,
Quand tous biens me y sont interdits
Plus qu'en autre lieu.
...
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - La douleur de la princesse
A PAUL VERLAINE.
I
Par le jardin royal, en l'arôme des roses,
La princesse aux yeux pers, soeur nubile des fleurs,
Erre en pleurs au vouloir de ses rêves moroses :
Les mille et mille voix du triomphal matin
Lui murmurent l'amour, et le soleil sommeille
En ses cheveux...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Infidélités
Tu parlais de choses anciennes,
De riches jardins somnolents
Que de nobles musiciennes
Troublent, le soir, d'échos dolents ;
Et de chapelles où s'attardent
Les princesses en oraison ;
Et de lits féodaux que gardent
Toutes les bêtes du blason.
Hélas ! tes paroles amies
Pour mon coeur avide et lassé
Ont réveillé ces...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Madrid
Madrid, princesse des Espagnes,
Il court par tes mille campagnes
Bien des yeux bleus, bien des yeux noirs.
La blanche ville aux sérénades,
Il passe par tes promenades
Bien des petits pieds tous les soirs.
Madrid, quand tes taureaux bondissent,
Bien des mains blanches applaudissent,
Bien des écharpes sont en jeux.
Par tes belles nuits étoilées,
Bien des senoras long voilées
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la forest d'Ennuyeuse Tristesse
En la forest d'Ennuyeuse Tristesse,
Un jour m'avint qu'a par moy cheminoye,
Si rencontray l'Amoureuse Deesse
Qui m'appella, demandant ou j'aloye.
Je respondy que, par Fortune, estoye
Mis en exil en ce bois, long temps a,
Et qu'a bon droit appeller me povoye
L'omme esgaré qui ne scet ou il va.
En sousriant,...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la nef de bonne nouvelle
En la nef de bonne nouvelle
Espoir a chargié Reconfort
Pour l'amener, de par la belle,
Vers mon cueur qui l'ayme si fort.
A joye puist venir au port
De desir et, pour tost passer
La mer de Fortune, trouver
Un plaisant vent venant de France
Ou est a present ma...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Las ! Mort, qui t'a fait si hardie
Las ! Mort, qui t'a fait si hardie
De prendre la noble Princesse
Qui était mon confort, ma vie,
on bien, mon plaisir, ma richesse !
Puisque tu as pris ma maîtresse,
Prends-moi aussi son serviteur,
Car j'aime mieux prochainement
ourir que languir en tourment,
En peine, souci et douleur !
Las ! de tous...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Mon cueur m'a fait commandement
Mon cueur m'a fait commandement
De venir vers vostre jeunesse,
Belle que j'ayme loyaument*,
Comme doy faire ma princesse.
Se vous demandés : " Pour quoy esse ?
C'est pour savoir quant vous plaira
Alegier sa dure destresse
Ma dame, le sauray je ja** ?
Ditez le par vostre serment...
Jean PASSERAT (1534-1602) - A la lune
Ô bel oeil de la nuit, ô la fille argentée
Et la soeur du soleil et la mère des mois,
O princesse des monts, des fleuves et des bois,
Dont la triple puissance en tous lieux est vantée.
Puisque tu es, déesse, au plus bas ciel montée,
D'où les piteux regrets des amants tu reçois,
Dis, lune au front cornu, as-tu vu quelquefois
Une âme qui...
Jacques PELLETIER DU MANS (1517-1582) - A Très Illustre Princesse Madame Marguerite soeur du Roy
Ce que ma Muse en vers a peu chanter
Ce qu'en François des autheurs a traduit
Et ce qu'ell'a d'elle mesme produit,
Elle vous vient maintenant presenter,
Et s'elle peut vostre esprit contenter,
Ainsi qu'espoir et desir la conduit,
De son grand heur, de sa gloire et bon bruit
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Versailles
I
Ô Versailles, par cette après-midi fanée,
Pourquoi ton souvenir m'obsède-t-il ainsi ?
Les ardeurs de l'été s'éloignent, et voici
Que s'incline vers nous la saison surannée.
Je veux revoir au long d'une calme journée
Tes eaux glauques que jonche un feuillage roussi,
Et respirer encore, un soir d'or adouci,
Ta beauté plus...
Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Les cinq relations
Du Père à son fils, l'affection. Du Prince au sujet, la justice.
Du frère cadet à l'aîné, la subordination. D'un ami à son ami,
toute la confiance, l'abandon, la similitude.
*
Mais pour elle, - de moi vers elle, - oserai-je dire et observer !
Elle, qui retentit plus que tout ami en...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - A Londres je connus Bella
A Londres je connus Bella,
Princesse moins lointaine
Que son mari le capitaine
Qui n'était jamais là.
Et peut-être aimait-il la mangue ;
Mais Bella, les Français
Tels qu'on le parle : c'est assez
Pour qui ne prend que langue ;
Et la tienne vaut un talbin.
Mais quoi ? Rester rebelle,
Bella, quand te montre...
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Princes de la Chine
a. Les trois princes Pou, Lou et You,
Ornement de la Chine,
Voyagent. Deux vont à machine,
Mais You, c'est en youyou.
Il va voir l'Alboche au crin jaune
Qui lui dit : " I love you. "
- Elle est Française ! assure You.
Mais non, royal béjaune.
Si tu savais ce que c'est, You ;
Paul-Jean TOULET (1867-1920) (Recueil : Contrerimes) - Vous qui retournez du Cathai
Vous qui retournez du Cathai
Par les Messageries,
Quand vous berçaient à leurs féeries
L'opium ou le thé,
Dans un palais d'aventurine
Où se mourait le jour,
Avez-vous vu Boudroulboudour,
Princesse de la Chine,
Plus blanche en son pantalon noir
Que nacre sous l'écaille ?
Au clair de lune, Jean Chicaille,
Vous est-il...
Jean Joseph VADÉ (1720-1757) - Autre amphigouri
Sur le même air que le précédent
Josaphat
Est un fat
Très aride,
Qui croit être fort savant
Parce qu'il va souvent
Sous la Zone Torride,
Critiquant
Et piquant
Agrippine,
Pour avoir fait lire à Prau
Les ouvrages de Pro-
Serpine.
Si le Public lui pardonne
Tous les travers qu'il se donne,
Il faut donc
Que Didon
Ait pour elle
Le...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les visages de la vie) - La crypte
Égarons-nous, mon âme, en ces cryptes funestes,
Où la douleur, par des crimes, se définit,
Où chaque dalle, au long du mur, atteste
Qu'un meurtre noir, à toute éternité,
Est broyé là, sous du granit.
Des pleurs y tombent sur les morts ;
Des pleurs sur des corps morts
Et leurs remords,...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - A la princesse Roukhine
C'est une laide de Boucher
Sans poudre dans sa chevelure
Follement blonde et d'une allure
Vénuste à tous nous débaucher.
Mais je la crois mienne entre tous,
Cette crinière tant baisée,
Cette cascatelle embrasée
Qui m'allume par tous les bouts.
Elle est à moi bien plus encor
Comme une flamboyante...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - Ballade en rêve
Au docteur Louis Jullien.
J'ai rêvé d'elle, et nous nous pardonnions
Non pas nos torts, il n'en est en amour,
Mais l'absolu de nos opinions
Et que la vie ait pour nous pris ce tour.
Simple elle était comme au temps de ma cour,
En robe grise et verte et voilà tout,
(J'aimai toujours les...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - Images d'un sou
De toutes les douleurs douces
Je compose mes magies !
Paul, les paupières rougies,
Erre seul aux Pamplemousses.
La Folle-par-amour chante
Une ariette touchante.
C'est la mère qui s'alarme
De sa fille fiancée.
C'est l'épouse délaissée
Qui prend un sévère charme
A s'exagérer l'attente
Et demeure palpitante.
C'est l'amitié qu'on néglige
Et qui se croit méconnue.
C'est toute angoisse ingénue,
C'est tout...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - La princesse Bérénice
Sa tête fine dans sa main toute petite,
Elle écoute le chant des cascades lointaines,
Et, dans la plainte langoureuse des fontaines,
Perçoit comme un écho béni du nom de Tite.
Elle a fermé ses yeux divins de clématite
Pour bien leur peindre, au coeur des batailles hautaines
Son doux héros, le mieux aimant des capitaines,
Et, Juive, elle...
François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Ballade pour prier Notre Dame
Dame du ciel, régente terrienne,
Emperière des infernaux palus,
Recevez-moi, votre humble chrétienne,
Que comprise soie entre vos élus,
Ce nonobstant qu'oncques rien ne valus.
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse
Sont bien plus grands que ne suis pécheresse,
Sans lesquels biens âme ne peut mérir
N'avoir les cieux. Je n'en suis jangleresse :
En cette foi je...
François VILLON (1431-x) (Recueil : Le testament) - Ballade pour Robert d'Estouteville
Au point du jour, que l'éprevier s'ébat,
Mû de plaisir et par noble coutume,
Bruit la mauvis et de joie s'ébat,
Reçoit son pair et se joint à sa plume,
Offrir vous veuil, à ce Désir m'allume,
Ioyeusement ce qu'aux amants bon semble.
Sachez qu'Amour l'écrit en son volume,
Et c'est la fin pour quoi sommes ensemble.
Dame serez...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Ballade
Toy qu'une étoile favorable
Retient au gré de ses desirs,
Dans cette ville desirable
Où demeurent tous les plaisirs ;
Chasse la tristesse importune,
Pren le temps pendant qu'il est tien,
Jouïs de ta bonne fortune,
Mange mon loup, mange mon chien.
Les plaisirs sont suivis de peines,
Et qui peut s'assurer qu'un jour
Il n'yra pas...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Epitaphe
Ci gist un petit garçonnet
Qui mourut par les mains cruelles
De deux mechantes demoiselles
Sur le chemin de Bagnolet.
Mais son trepas fut glorieux
Autant que sa mort fut cruelle,
Puisqu'il mourut devant les yeux
De la princesse la plus belle
Qui fust jamais dessous les cieux....
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