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Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Quand mon esprit jadis sujet à ta colère
... Quand mon esprit jadis sujet à ta colère
Aux Champ Élysiens achèvera mes pleurs,
Je verrai les amants qui de telle misère
Goûtèrent tels repos après de tels malheurs,
Tes semblables aussi que leur sentence même
Punit incessamment en Enfer creux et blême,
A quiconques aura telle dame servie
Avec tant de...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Misères
... Tout logis est exil ; les villages champêtres,
Sans portes et planchers, sans portes et fenêtres,
Font une mine affreuse, ainsi que le corps mort
Montre, en montrant les os, que quelqu'un lui fait tort.
Les loups et les renards et les bêtes sauvages
Tiennent place d'humains, possèdent les villages,
Si bien qu'en même lieu où, en paix, on eut soin
De...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - En mieux il tournera l'usage des cinq sens
En mieux il tournera l'usage des cinq sens.
Veut-il suave odeur ? il respire l'encens
Qu'offrit jésus en croix, qui en donnant sa vie
Fut le prêtre, l'autel et le temple et l'hostie.
Faut-il des sons ? le Grec qui jadis s'est vanté
D'avoir ouï les cieux, sur l'Olympe monté,
Serait ravi plus haut...
Félix ARVERS (1806-1850) (Recueil : Mes heures perdues) - L'anniversaire
Oh ! qui me donnera d'aller dans vos prairies,
Promener chaque jour mes tristes rêveries,
Rivages fortunés où parmi les roseaux
L'Yonne tortueuse égare au loin ses eaux !
Oui, je veux vous revoir, poétiques ombrages,
Bords heureux, à jamais ignorés des orages,
Peupliers si connus, et vous, restes touchants,
Qui m'avez inspiré jadis...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'arrière-saison) - Ruines du coeur
Mon coeur était jadis comme un palais romain,
Tout construit de granits choisis, de marbres rares.
Bientôt les passions, comme un flot de barbares,
L'envahirent, la hache ou la torche à la main.
Ce fut une ruine alors. Nul bruit humain.
Vipères et hiboux. Terrains de fleurs avares.
Partout gisaient, brisés, porphyres et carrares ;
Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - A une camarade
Que me veux-tu donc, femme trois fois fille ?...
oi qui te croyais un si bon enfant !
- De l'amour?... - Allons : cherche, apporte, pille !
'aimer aussi, toi ! .., moi qui t'aimais tant.
Oh ! je t'aimais comme.. un lézard qui pèle
Aime le rayon qui cuit son sommeil...
L'Amour entre nous vient battre de...
Guillaume CRÉTIN (1460-1525) - Chant royal de l'arbre de vie
Le maistre ouvrier en vraye agriculture
Planta jadis au terrestre verger
Arbres plusieurs, de fruict et floriture
Belles a veoir et doulces a manger ;
Dont ordonna une fructueuse ente
De ses clozier et cloziere estre exempte
Du fruict cueillir ; mais le serpent hideux
Si fort souffla qu'en mangerent tous deux,
Soulz fainct blazon de parole fardee ;
Pour ce fut veue...
Jacques DELILLE (1738-1813) - Le doux printemps revient...
Le doux printemps revient, et ranime à la fois
Les oiseaux, les zéphirs, et les fleurs, et ma voix.
Pour quel sujet nouveau dois-je monter ma lyre ?
Ah ! Lorsque d'un long deuil la terre enfin respire,
Dans les champs, dans les bois, sur les monts d'alentour,
Quand tout rit de bonheur, d'espérance et d'amour,
Qu'un autre ouvre aux grands noms les fastes de...
Antoinette DESHOULIÈRES (1638-1694) - Ballade
À caution tous amants sont sujets :
Cette maxime en ma tête est écrite.
Point n'ai de foi pour leurs tourments secrets ;
Point auprès d'eux n'ai besoin d'eau bénite,
Dans coeur humain probité plus n'habite
Trop bien encore a-t-on les mêmes dits
Qu'avant qu'astuce au inonde fût venue ;
Mais, pour d'effets, la mode en est perdue :
On n'aime plus comme on aimait jadis.
...
Léon DIERX (1838-1912) - Au jardin
Le soir fait palpiter plus mollement les plantes
Autour d'un groupe assis de femmes indolentes
Dont les robes, qu'on prend pour d'amples floraisons,
A leur blanche harmonie éclairent les gazons.
Une ombre par degrés baigne ces formes vagues ;
Et sur les bracelets, les colliers et les bagues,
Qui chargent les poignets, les poitrines, les doigts,
Avec le luxe lourd...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - Ce soir
Comme à travers un triple et magique bandeau,
- Ô nuit ! ô solitude ! ô silence ! - mon âme
A travers vous, ce soir, près du foyer sans flamme,
Regarde par delà les portes du tombeau.
Ce soir, plein de l'horreur d'un vaincu qu'on assaille,
Je sens les morts chéris surgir autour de moi.
Leurs yeux, comme pour...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Poëmes et poésies) - Le vieux solitaire
Je suis tel qu'un ponton sans vergues et sans mâts,
Aventureux débris des trombes tropicales,
Et qui flotte, roulant des lingots dans ses cales,
Sur une mer sans borne et sous de froids climats.
Les vents sifflaient jadis dans ses raille poulies.
Vaisseau désemparé qui ne gouverne plus,
Il roule, vain jouet du flux et du reflux,
L'ancien explorateur...
Jean DORAT (1517-1588) - Sur la louange de la Paix - Sonnet 6
D'un chesne Jovial t'est deüe la couronne :
Car comme Juppiter est le plus grand des Dieux,
Tu es tout le plus grand entre les demidieux,
La main duquel la vie à tant de peuple donne :
Digne tu es aussy qu'un laurier t'environne,
Comme au Dieu Apollon, le front victorieux,
Qui trois...
Jean DORAT (1517-1588) - Sur la louange de la Paix - Sonnet 8
Pour bien chanter de Paix et dire ses louanges
Aucun esprit ou voix humaine ne suffit :
Il nous faut rechanter ce que naissant le Christ,
Ce tresgrand Roy de Paix, chantoient au ciel les Anges.
Gloire soit au plus hault par les chans des Archanges
Au Dieu seul, qui jadis et ciel et...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) - A Madame Marguerite, d'écrire en sa langue
Quiconque soit qui s'étudie
En leur langue imiter les vieux,
D'une entreprise trop hardie
II tente la voie des cieux,
Croyant en des ailes de cire,
Dont Phébus le peut déplumer
Et semble, à le voir, qu'il désire
Donner nouveaux noms à la mer.
Il y met de l'eau, ce me semble,
Et pareil...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Astres cruels, et vous dieux inhumains
Astres cruels, et vous dieux inhumains,
Ciel envieux, et marâtre nature,
Soit que par ordre ou soit qu'à l'aventure
Voise le cours des affaires humains,
Pourquoi jadis ont travaillé vos mains
A façonner ce monde qui tant dure ?
Ou que ne fut de matière aussi dure
Le brave front de ces palais romains...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : L'Olive) - Comme jadis l'ame de l'univers
Comme jadis l'ame de l'univers
Enamourée en sa beaulté profonde,
Pour façonner cette grand' forme ronde,
Et l'enrichir de ses thesors divers,
Courbant sur nous son temple aux yeulx ouvers,
Separa l'air, le feu, la terre, et l'onde,
Et pour tirer les semences du monde
Sonda le creux des abismes couvers...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Dedans le ventre obscur, où jadis fut enclos
Tout cela qui depuis a rempli ce grand vide,
L'air, la terre, et le feu, et l'élément liquide,
Et tout cela qu'Atlas soutient dessus son dos,
Les semences du Tout étaient encore en gros,
Le chaud avec le sec, le froid avec l'humide,
Et...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme
Je fus jadis Hercule, or Pasquin je me nomme,
Pasquin fable du peuple, et qui fais toutefois
Le même office encor que j'ai fait autrefois,
Vu qu'ores par mes vers tant de monstres j'assomme.
Aussi mon vrai métier, c'est de n'épargner homme,
Mais les vices chanter d'une publique voix...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire
La jeunesse, Du Val, jadis me fit écrire
De cet aveugle archer qui nous aveugle ainsi :
Puis, fâché de l'Amour, et de sa mère aussi,
Les louanges des rois j'accordai sur ma lyre.
Ores je ne veux plus tels arguments élire,
Ains je veux, comme toi, point d'un plus haut...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson
Plus qu'aux bords Aetëans le brave fils d'Eson,
Qui par enchantement conquit la riche laine,
Des dents d'un vieux serpent ensemençant la plaine
N'engendra de soldats au champ de la toison,
Cette ville, qui fut en sa jeune saison
Un hydre de guerriers, se vit bravement pleine
De braves nourrissons, dont la...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour
Quiconque, mon Bailleul, fait longuement séjour
Sous un ciel inconnu, et quiconques endure
D'aller de port en port cherchant son aventure,
Et peut vivre étranger dessous un autre jour :
Qui peut mettre en oubli de ses parents l'amour,
L'amour de sa maîtresse, et l'amour que nature
Nous fait porter au lieu de notre nourriture,
Et...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Si fruits, raisins et blés, et autres telles choses
Si fruits, raisins et blés, et autres telles choses,
Ont leur tronc, et leur cep, et leur semence aussi,
Et s'on voit au retour du printemps adouci
Naître de toutes parts violettes et roses :
Ni fruits, raisins, ni blés, ni fleurettes décloses
Sortiront, viateur, du corps qui gît ici :
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les antiquités de Rome) - Tels que l'on vit jadis les enfants de la Terre
Tels que l'on vit jadis les enfants de la Terre
Plantés dessus les monts pour écheller les cieux,
Combattre main à main la puissance des dieux,
Et Jupiter contre eux, qui ses foudres desserre :
Puis tout soudainement renversés du tonnerre
Tomber deçà delà ces squadrons furieux,
La Terre gémissante,...
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