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Tommaso Campanella (1568-1639), La Cité du Soleil (1623) Ce sont les quatre chefs et les maîtres des arts respectifs qui élisent les officiers car ils savent bien qui est le plus doué pour tel art ou vertu où il aura le gouvernement. La décision est prise par ce conseil où chacun fait des objections aux diverses candidatures. N'est désigné comme Soleil nul autre que celui qui sait toute l'histoire des peuples, les rites et les sacrifices,...
L'abbé Prévost, Avis de l'auteur des Mémoires d'un Homme de Qualité Quoique j'eusse pu faire entrer dans mes Mémoires les aventures du chevalier des Grieux, il m'a semblé que n'y ayant point un rapport nécessaire, le lecteur trouverait plus de satisfaction à les voir séparément. Un récit de cette longueur aurait interrompu trop longtemps le fil de ma propre histoire. Tout éloigné que je suis de prétendre à la qualité d'écrivain exact, je n'ignore point qu'une...
BALZAC, Le Cabinets des Antiques, 1839, Préface Beaucoup de gens à qui les ressorts de la vie, vue dans son ensemble, sont familiers, ont prétendu que les choses ne se passaient pas en réalité comme l'auteur les présente dans ses fictions, et l'accusent ici de trop intriguer ses scènes, là d'être incomplet. Certes la vie réelle est trop dramatique ou pas assez souvent littéraire. Le vrai souvent ne serait pas vraisemblable, de même que le vrai...
La Bruyère, Les Caractères ou les moeurs de ce siècle. De la mode.1688. Les curieux "Vous voulez, ajoute Démocède, voir mes estampes ?" et bientôt il les étale et vous les montre. Vous en rencontrez une qui n'est ni noire, ni nette, ni dessinée, et d'ailleurs moins propre à être gardée dans un cabinet qu'à tapisser, un jour de fête, le Petit-Pont ou la rue Neuve : il convient qu'elle est mal gravée, plus mal dessinée...
Portrait de Commis-Voyageur Le Commis-Voyageur, personnage inconnu dans l'antiquité, n'est-il pas une des plus curieuses figures créées, par les moeurs de l'époque actuelle ? N'est-il pas destiné, dans un certain ordre de choses, à marquer la grande transition qui, pour les observateurs, soude le temps des exploitations matérielles au temps des exploitations intellectuelles. Notre siècle reliera le règne de la force isolée, abondante en créations originales, au règne de la force uniforme, mais niveleuse, égalisant...
Jean-Jacques Rousseau, Les Confessions. Justification après l'abandon des enfants (VIII) Tandis que je philosophais sur les devoirs de l'homme, un événement vint me faire mieux réfléchir sur les miens. Thérèse devint grosse pour la troisième fois. Trop sincère avec moi, trop fier en dedans pour vouloir démentir mes principes par mes oeuvres, je me mis à examiner la destination de mes enfants, et mes liaisons avec leur mère, sur les lois de...
Zola, Au bonheur des dames.[Denise se trouve devant le Bonheur des Dames un soir de pluie.] Mais, de l'autre côté de la chaussée, le Bonheur des Dames allumait les files profondes de ses becs de gaz. Et elle [Denise] se rapprocha, attirée de nouveau et comme réchauffée à ce foyer d'ardente lumière. La machine ronflait toujours, encore en activité, lâchant sa vapeur dans un dernier grondement, pendant que les vendeurs repliaient les étoffes et que...
Jerome K. Jerome, Trois hommes dans un bateau. Le lendemain, je me réveillai à six heures. George aussi était réveillé. Nous nous retournions dans tous les sens pour essayer de nous rendormir, mais sans succès. Si, pour une raison ou pour une autre, nous avions été obligés de nous lever à l'instant même, nul doute que nous aurions aussitôt replongé dans le sommeil jusqu'à dix heures. Mais, comme rien ne nous contraignait à être debout avant...
Marcel Aymé, Travelingue, II. Les hommes se tenaient dans les deux pièces, salon et bureau, dont les fenêtres donnaient sur le jardin situé derrière l'hôtel des Lasquin. Bernard Ancelot, que sa présence au déjeuner fatal avait encore rapproché de la famille, s'était laissé embarquer dans une voiture au sortir du cimetière. Il se tenait autant que possible à l'écart des conversations et regrettait d'être venu. Voyant Micheline descendre au jardin, il l'y rejoignit. Pontdebois essayait de...
Racine, Phèdre, Acte I, scène 1. HIPPOLYTE Le dessein en est pris : je pars, cher Théramène, Et quitte le séjour de l'aimable Trézène. Dans le doute mortel dont je suis agité, Je commence à rougir de mon oisiveté. Depuis plus de six mois éloigné de mon père, J'ignore le destin d'une tête si chère ; J'ignore jusqu'aux lieux qui le peuvent cacher. THÉRAMÈNE Et dans quels lieux, Seigneur, l'allez-vous donc chercher ? Déjà,...
Maurice Barrès, La Colline inspirée, I. Illustres ou inconnus, oubliés ou à naître, de tels lieux nous entraînent, nous font admettre insensiblement un ordre de faits supérieurs à ceux où tourne à l'ordinaire notre vie. Ils nous disposent à connaître un sens de l'existence plus secret que celui qui nous est familier, et, sans rien nous expliquer, ils nous communiquent une interprétation religieuse de notre destinée. Ces influences longuement soutenues produiraient d'elles-mêmes des vies rythmées...
André Gide, La Symphonie pastorale, premier cahier. 27 février La neige est tombée encore abondamment cette nuit. Les enfants sont ravis parce que bientôt, disent-ils, on sera forcé de sortir par les fenêtres. Le fait est que ce matin la porte est bloquée et que l'on ne peut sortir que par la buanderie. Hier, je m'étais assuré que le village avait des provisions en suffisance, car nous allons sans doute demeurer quelque temps isolés du reste de...
Pagnol, La Gloire de mon père. Les écoles normales primaires étaient à cette époque de véritables séminaires, mais l'étude de la théologie y était remplacée par des cours d'anticléricalisme. On enseignait à ces jeunes gens que l'Eglise n'avait jamais été rien d'autre qu'un instrument d'oppression, et que le but et la tâche des prêtres, c'était de nouer sur les yeux du peuple le noir bandeau de l'ignorance, tout en lui chantant des fables, infernales ou paradisiaques....
Marcel Aymé, La Vouivre. Dans le sentier, Arsène dépassa Noël Mindeur, le chef actuel de la maison. Il traînait une branche d'acacia coupée dans la forêt, de quoi faire un manche d'outil après l'avoir durcie au feu. Les deux hommes n'échangèrent ni une parole ni un regard, l'usage étant resté de s'ignorer d'une maison à l'autre en toute occasion, sauf en présence de tiers où l'on s'efforçait au contraire, par respect humain, à des procédés...
A. de Saint-Exupéry, Vol de nuit. C'est qu'il survolait déjà la plaine. "Je m'en suis aperçu tout d'un coup, en débouchant dans du ciel pur." Il expliqua enfin qu'il avait eu, à cet instant-là, l'impression de sortir d'une caverne. – Tempête aussi à Mendoza ? – Non. J'ai atterri par ciel pur, sans vent. Mais la tempête me suivait de près. I1 la décrivit parce que, disait-il, "tout de même c'était étrange". Le sommet se perdait...
Phèdre de Jean Racine, acte II, scène 1 ARICIE Que mon coeur, chère Ismène, écoute avidement Un discours qui peut-être a peu de fondement ! O toi qui me connais, te semblait-il croyable Que le triste jouet d'un sort impitoyable, Un coeur toujours nourri d'amertume et de pleurs, Dût connaître l'amour et ses folles douleurs ? Reste du sang d'un roi, noble fils de la terre, Je suis seule échappée aux fureurs de la guerre....
Poème sur le désastre de Lisbonne ou examen de cet axiome : "tout est bien" O malheureux mortels! ô terre déplorable! O de tous les mortels assemblage effroyable! D'inutiles douleurs éternel entretien! Philosophes trompés qui criez: "Tout est bien" Accourez, contemplez ces ruines affreuses Ces débris, ces lambeaux, ces cendres malheureuses, Ces femmes, ces enfants l'un sur l'autre entassés, Sous ces marbres rompus ces membres dispersés; Cent mille infortunés que la terre dévore, Qui, sanglants, déchirés, et palpitants encore, Enterrés sous leurs toits, terminent sans...
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne OCTAVE Figure-toi un danseur de corde, en brodequins d'argent, le balancier au poing, suspendu entre le ciel et la terre ; à droite et à gauche, de vieilles petites figures racornies, de maigres et pâles fantômes, des créanciers agiles, des parents et des courtisans ; toute une légion de monstres se suspendent à son manteau et le tiraillent de tous côtés pour lui faire perdre l'équilibre ; des phrases redondantes,...
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne COELIO Ah ! Mon Dieu, le cœur me manque. OCTAVE Et à moi aussi, car je n'ai dîné qu'à moitié. Pour récompense de mes peines, dis en sortant qu'on me monte à souper. (Il s'assoit.) As-tu du tabac turc ? Tu me trouveras probablement ici demain matin. Allons, mon ami, en route ! Tu m'embrasseras en revenant. En route, en route ! La nuit s'avance. (Coelio sort.) OCTAVE, seul. - Écris sur...
François de La Rochefoucault, Maximes, Réflexions Diverses, XI. Du rapport des hommes avec les animaux Il y a autant de diverses espèces d'hommes qu'il y a de diverses espèces d'animaux, et les hommes sont, a l'égard des autres hommes, ce que les différentes espèces d'animaux sont entre elles et à l'égard les unes des autres. Combien y a-t-il d'hommes qui vivent du sang et de la vie des innocents : les uns comme des tigres, toujours...
La Bruyère, les Caractères, De la société et de la conversation, 73 et 74. 73 (I) "Lucain a dit une jolie chose... Il y a un beau mot de Claudien... Il y a cet endroit de Sénèque": et là-dessus une longue suite de latin, que l'on cite souvent devant des gens qui ne l'entendent pas, et qui feignent de l'entendre. Le secret serait d'avoir un grand sens et bien de l'esprit; car ou l'on se passerait des...
Molière, L'Avare, acte IV, scène 7. Harpagon -(criant au voleur dès le jardin, et venant sans chapeau.) Au voleur ! au voleur ! à l'assassin ! au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ; on m'a coupé la gorge : on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas...
Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803), Les Liaisons dangereuses (1782), Lettre XXIII Le vicomte de Valmont à la marquise de Merteuil Je n'eus pas la peine de diriger la conversation où je voulais la conduire. La ferveur de l'aimable prêcheuse me servit mieux que n'aurait pu faire mon adresse. « Quand on est si digne de faire le bien, me dit-elle, en arrêtant sur moi son doux regard : comment passe-t-on sa vie à mal faire ? —...
Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves, 1652. [Mme de Clèves vient à peine d'épouser M, de Clèves qu'elle estime et respecte quand elle s'éprend de M. de Nemours, l'un des plus brillants gentilshommes de la cour d'Henri II. Déjà tourmentée par cette passion coupable, elle fait l'expérience de le jalousie en lisant une lettre d'amour qu'elle croit, à tort, destinée à M. de Nemours.] Elle avait ignoré jusqu'alors les inquiétudes mortelles de...
Hugo, Ruy Blas, acte I, scène 1 Scène première – Don Salluste De Bazan, Gudiel ; par instants Ruy Blas. DON SALLUSTE. Ruy Blas, fermez la porte, – ouvrez cette fenêtre. Ruy Blas obéit, puis, sur un signe de don Salluste, il sort par la porte du fond. Don Salluste va à la fenêtre. Ils dorment encor tous ici, – le jour va naître. ...
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