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Racine, Phèdre, acte V, scène 7 THESEE Hé bien ! vous triomphez, et mon fils est sans vie. Ah ! que j'ai lieu de craindre ! et qu'un cruel soupçon, L'excusant dans mon coeur, m'alarme avec raison ! Mais, Madame, il est mort, prenez votre victime : Jouissez de sa perte, injuste ou légitime. Je consens que mes yeux soient toujours abusés. Je le crois criminel puisque vous l'accusez. Son trépas à mes pleurs offre...
Marivaux, Les Fausses Confidences, acte III, scène 8 ARAMINTE, MADAME ARGANTE, MONSIEUR REMY, LE COMTE, DORANTE, MARTON MARTON, froidement Ne vous pressez pas de le renvoyer, Madame ; voilà une lettre de recommandation pour lui, et c'est Monsieur Dorante qui l'a écrite. ARAMINTE, Comment ! MARTON, donnant la lettre au comte Un instant, Madame cela mérite d'être écouté. La lettre est de monsieur, vous dis je. LE COMTE, lit haut Je vous conjure mon cher ami , d'être demain...
Encyclopédie, article Christianisme Article Christianisme Dans cet article assez hardi, le christianisme se voit honoré des qualités qu'il devrait avoir, laissant entrevoir le sceptiscime des Encyclopédistes. Le christianisme, je le sais, a eu ses guerres de religion, et les flammes en ont été souvent funestes aux sociétés : cela prouve qu'il n'y a rien de si bon dont la malignité humaine ne puisse abuser. Le fanatisme est une peste qui reproduit de temps en temps des...
Utopie de Thomas More Deux jours après leur entrée dans Amaurote, les ambassadeurs comprirent que les Utopiens méprisaient l'or autant qu'on l'honorait dans leur pays. Ils eurent l'occasion de remarquer sur le corps d'un esclave plus d'or et d'argent que n'en portait toute leur escorte. Alors ils rabattirent de leur fierté, et, honteux de la mystification qu'ils avaient subie, ils dépouillèrent en hâte le faste qu'ils avaient si orgueilleusement déployé. Les relations plus intimes qu'ils lièrent...
Molière, l'École des femmes, acte III, scène 2 ARNOLPHE, assis. Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage: Levez un peu la tête, et tournez le visage: (Mettant le doigt sur son front.) Là, regardez-moi là durant cet entretien; Et, jusqu'au moindre mot, imprimez-le-vous bien. Je vous épouse, Agnès; et, cent fois la journée, Vous devez bénir l'heur de votre destinée, Contempler la bassesse où vous avez été, Et dans le même temps admirer ma bonté, Qui, de ce vil état de pauvre villageoise, Vous fait monter au...
Provence, garde-moi - Colette, la Naissance du jour. Quel pays! L'envahisseur le dote de villas et de garages, d'automobiles, de faux « mas » où l'on danse ; le sauvage du Nord morcelle, spécule, déboise, et c'est tant pis, certes. Mais combien de ravisseurs se sont, au cours des siècles, épris d'une telle captive? Venus pour concerter sa ruine, ils s'arrêtent tout à coup, et l'écoutent respirer endormie. Puis, doucement, ils ferment la grille et le...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Hymnes et Odes) - A Charlotte Corday
Quoi ! tandis que partout, ou sincères ou feintes,
Des lâches, des pervers, les larmes et les plaintes
Consacrent leur Marat parmi les immortels,
Et que, prêtre orgueilleux de cette idole vile,
Des fanges du Parnasse un impudent reptile
Vomit un hymne infâme au pied de ses autels ;
La vérité se tait !...
Jean-Baptiste CHASSIGNET (1571-1635) - Quant bien un homme droit condamné par la rage
Quant bien un homme droit condamné par la rage
Des calomniateurs sur l'eschaffaut sanglant
Verroit choir sur son col le coutelas tremblant,
Joüant devant le monde un triste personnage :
N'estime pour autant d'un jugement peu sage
Son deces mal-heureus : tel dans un lit branslant
Va l'ame entre les siens doucement exalant,
Salomon CERTON (1552-1615) (Recueil : Vers leipogrammes) - Espritz qui voletez sur le bruict que bourdonne
Espritz qui voletez sur le bruict que bourdonne
Le fleuve recourbé qui de son viste cours
Leche presque le tour de ceste ville, ou l'ours
Qui fut premier trouvé le redouté nom donne :
Si devot quelque fois vostre troupe mignonne
J'honore de mes vers, et sur les legers tours...
Germain-Colin BUCHER (1475-1545) - A la plus belle de mes yeux : Gilon
Devant les dieux de clémence et concorde
Et devant toi, fille non comparable,
De qui mon âme attend miséricorde,
Je fais un voeu solennel et durable.
Que la grand' grâce en ton corps admirable
Ne me fait point poursuivre ta merci,
Non ta beauté sur Hélène exemplable,
Non ta maison, non ta richesse...
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Le lutrin) - Chant second
Cependant cet oiseau qui prône les merveilles,
Ce monstre composé de bouches et d'oreilles,
Qui, sans cesse volant de climats en climats,
Dit partout ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas ;
La Renommée enfin, cette prompte courrière,
Va d'un mortel effroi glacer la perruquière ;
Lui dit que son époux, d'un faux zèle conduit,
Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle
Sus, gants, allez couvrir la main gentille et belle
De celle-là qui est cause de ma douleur,
Défendez-la du vent, du froid, de la chaleur,
Et que tout votre mieux soit employé pour elle.
Vrai est que je voudrais pour une Nymphe telle
Une peau plus subtile et de rare valeur,
Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - Je sens déjà saillir de toute fosse obscure
Je sens déjà saillir de toute fosse obscure
Mille fiers animaux goulûment animés
Qui à me dévorer mettront toute leur cure
Quand mes esprits vitaux se verront consumés,
Et pour honnêtement dresser ma sépulture,
D'un loup m'entomberont les boyaux affamés,
Ni ne veux ciseler le marbre ou le porphyre
Car mon corps pour...
Flaminio de BIRAGUE (1550-x) - C'était au jour piteux que la troupe sacrée
C'était au jour piteux que la troupe sacrée
Des morts en Jésus-Christ avait trêve et repos,
Gisant sous la froideur du cercueil en dépôt,
Quand de maint Requiem leur âme est honorée.
Lors au dur souvenir de la seconde année
Que mon coeur est défunt, pour s'être vu forclos
D'un oeil en...
Jean BERTAUT (1552-1611) - Stances
Ne vous offensez point, belle ame de mon ame,
De voir qu'en vous aymant j'ose plus qu'il ne faut :
C'est bien trop haut voller, mais estant tout de flame
Ce n'est rien de nouveau si je m'éleve en haut.
Comme l'on voit qu'au ciel le feu tend et s'élance,
Au ciel de vos beautez je tens pareillement :
Mais...
Pierre-Jean de BÉRANGER (1780-1857) - Mon habit
Sois-moi fidèle, ô pauvre habit que j'aime !
Ensemble nous devenons vieux.
Depuis dix ans, je te brosse moi-même,
Et Socrate n'eut pas fait mieux.
Quand le sort à ta mince étoffe
Livrerait de nouveaux combats,
Imite-moi, résiste en philosophe :
Mon vieil ami, ne nous séparons pas.
Je me souviens, car j'ai bonne mémoire,
Du premier jour où je te mis.
Christofle de BEAUJEU (1550-x) - L'âme qui en secret voit enterrer son corps
L'âme qui en secret voit enterrer son corps,
Fait tout ce qu'elle peut pour en montrer la place,
Afin de recevoir des vivants cette grâce,
Qu'il soit mis au sépulcre honorable des morts.
Cependant animée elle se plaint des torts
Naguère à elle faits en suivant à la trace
Le meurtrier inconnu,...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Mais quoi ! déjà les Cieux s'accordent à pleurer
... Mais quoi ! déjà les Cieux s'accordent à pleurer,
Le soleil s'obscurcit, une amère rosée
Vient de gouttes de fiel la terre énamourer,
D'un crêpe noir la lune en gémit déguisée,
Et tout pour mon amour veut ma mort honorer.
Au plus haut du midi, des étoiles les...
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Amoureux Repos) - D'une faveur
Beauté premiere, admirable ornement,
Vie, clarté, nourriture du monde,
Pere Apollon, dont la sainte faconde
A enyvré mon jeune entendement,
Soit qu'esclairer tu voyses promtement
L'autre moytié de cette terre ronde :
Soit que laver veuilles ta teste blonde
Au grand poly du liquide element :
Tardes tes pas, et tes heures encore...
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Repos de plus grand travail) - De sa Sainte
Un jour ma Sainte au temple saint oroit.
Au ciel estoit le bruit de son silence,
Comme un Soleil reluisoit sa presence,
Et tout le lieu de son ombre doroit.
L'image en Croix de cil qu'elle adoroit,
Signes monstroit de grand' benivolence
Saintes et Saints luy faisoient reverence,
Et tout...
Bonaventure DES PÉRIERS (149x-1544) - Cantique de la Vierge
L'âme de moi, sous cette chair enclose,
En nul vivant ores plus ne se fie :
Car elle estime, honore et magnifie
Le Seigneur Dieu par-dessus toute chose.
Et mon esprit, pour la bonne assurance
De voir la fin d'ennuyeuse tristesse,
Se réjouit et fonde sa liesse
En Dieu, mon bien et ma sûre espérance,
...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - J'ai dit à mon désir : pense à te bien guider
J'ai dit à mon désir : pense à te bien guider,
Rien trop bas, ou trop haut, ne te fasse distraire.
Il ne m'écouta point, mais jeune et volontaire,
Par un nouveau sentier se voulut hasarder.
Je vis le ciel sur lui mille orages darder,
Je le vis traversé...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Autant comme l'on peut en un autre langage
Autant comme l'on peut en un autre langage
Une langue exprimer, autant que la nature
Par l'art se peut montrer, et que par la peinture
On peut tirer au vif un naturel visage :
Autant exprimes-tu, et encor davantage,
Avecques le pinceau de ta docte écriture,
La grâce, la...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Je ne suis pas de ceux qui robent la louange
Je ne suis pas de ceux qui robent la louange,
Fraudant indignement les hommes de valeur,
Ou qui, changeant la noire à la blanche couleur,
Savent, comme l'on dit, faire d'un diable un ange.
Je ne fais point valoir, comme un trésor étrange,
Ce que vantent si haut nos...
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