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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le baiser (III)
" Tout fait l'amour. " Et moi j'ajoute,
Lorsque tu dis : " Tout fait l'amour " :
Même le pas avec la route,
La baguette avec le tambour.
Même le doigt avec la bague,
Même la rime et la raison,
Même le vent avec la vague,
Le regard avec l'horizon.
Même le...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - La ronce et le serpent
Foisonnantes, couvant des venins séculaires
Dans ce marécageux semis d'herbe et de rocs,
Les ronces, par fouillis épais comme des blocs,
Embusquaient sourdement leurs dards triangulaires.
Ah certe ! Elles guettaient si bien l'occasion
Du Mal, si scélérate épiait leur adresse,
Que l'accrochant éclair de leurs griffes traîtresses
Fut plus subtil...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - Repas de corbeaux
C'est l'heure où la nuit fait avec l'aube son troc.
Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone,
Précipité, profond, massif comme le Rhône
Un gave étroit, muet, huileux, mou dans son choc ;
Sol gris, rocs, ronce, et là, parmi les maigres aunes,
Les fouillis de chardons, les courts sapins en cônes.
Des corbeaux...
Jean-Baptiste ROUSSEAU (1671-1741) (Recueil : Odes) - Ode tirée du Cantique d'Ézéchias
J'ai vu mes tristes journées
Décliner vers leur penchant ;
Au midi de mes années
Je touchais à mon couchant :
La Mort, déployant ses ailes,
Couvrait d'ombres éternelles
La clarté dont je jouis ;
Et, dans cette nuit funeste,
Je cherchais en vain le reste
De mes jours évanouis.
Grand...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Paresse
Debout, voluptueux, dans l'ombre où tu t'endors
Un clairon martial résonne et te convie.
Debout ton coeur, debout ta pensée asservie...
Ne faut-il pas que tu sois fort entre les forts ?
La volonté, lionne à l'indomptable essor,
Sous sa griffe superbe emporte au loin la vie,
Et s'irrite et triomphe et, belle inassouvie,
Rugit à l'avenir sur des dépouilles d'or...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Le gel
Sous le fuligineux étain d'un ciel d'hiver,
Le froid gerce le sol des plaines assoupies,
La neige adhère aux flancs râpés d'un talus vert
Et par le vide entier grincent des vols de pies.
Avec leurs fins rameaux en serres de harpies,
De noirs taillis méchants s'acharnent à griffer,
Un tas de feuilles...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - Les meules
Comme des tentes pour les blés
Les grandes meules fraternelles
Se rassemblent l'hiver sur les champs isolés
Et l'autan noir rôde autour d'elles
Les solides faucheurs du bourg
Les ont, sous la rude pesée
De leurs fermes genoux et de leurs coudes lourds,
Dûment, sur le sol dur, tassées.
Les grains sont tournés au-dedans,
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - Les villes
Odeurs de poix, de peaux, d'huiles et de bitumes !
Telle qu'un souvenir lourd de rêves, debout
Dans la fumée énorme et jaune, dans les brumes
Et dans le soir, la ville inextricable bout
Et tord, ainsi que des reptiles noirs, ses rues
Noires, autour des ponts, des docks et des hangars,
Où des feux de pétrole et des torches bourrues,
Comme des...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens) - Femme et chatte
Elle jouait avec sa chatte,
Et c'était merveille de voir
La main blanche et la blanche patte
S'ébattre dans l'ombre du soir.
Elle cachait - la scélérate ! -
Sous ces mitaines de fil noir
Ses meurtriers ongles d'agate,
Coupants et clairs comme un rasoir.
L'autre aussi faisait la sucrée
Et rentrait sa griffe acérée,
Mais le...
Charles Cros Liberté Le vent impur des étables Vient d'Ouest, d'Est, du Sud, du Nord. On ne s'assied plus aux tables Des heureux, puisqu'on est mort. Les princesses aux beaux râbles Offrent leurs plus doux trésors. Mais on s'en va dans les sables Oublié, méprisé, fort. On peut regarder la lune Tranquille dans le ciel noir. Et quelle morale ?...aucune. Je me console à vous voir, À vous étreindre ce soir, Amie éclatante et brune. Poème du recueil Le Collier de griffes. ...
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