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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Louis DUCHOSAL (1862-1901) (Recueil : Le Livre de Thulé) - Sur une ancienne estampe
A Valentin Girod.
Une confusion de sons, de feux et d'ailes,
Où flottent des parfums de lys et d'orangers ;
Une Vierge s'avance à pas fins et légers
Sous un chapeau fleuri de claires asphodèles.
Un doux peuple d'enfants heureux de se voir nus,
S'ébat dans la rivière où la...
Etienne DURAND (1586-1618) - Stances de l'absence
En vain par les destin, redoutables enfers,
Vos cachots sont remplis de supplices divers
Pour punir les forfaits des criminelles âmes,
Étant comme elles sont absentes de leur dieu,
Cette absence les doit tourmenter en ce lieu
Plus rigoureusement que vos fouets ni vos flammes.
Vos roues, vos rochers, et vos coulantes eaux
Que des filles en vain...
Etienne DURAND (1586-1618) - Voici des vers mourants et des plaintes de cygne
Voici des vers mourants et des plaintes de cygne
Qui sont de mon trépas et la borne et le signe,
Un cri de Philomèle, un langoureux ennui
Qui prend son origine aux cruautés d'autrui,
Bref un funeste amas de soupirs que je pense
Par les lois du respect être dus au silence,
Que ma...
Roi FRANÇOIS 1er (1494-1547) - Malgré moi vis, et en vivant je meurs
Malgré moi vis, et en vivant je meurs ;
De jour en jour s'augmentent mes douleurs,
Tant qu'en mourant trop longue m'est la vie.
Le mourir crains et le mourir m'est vie :
Ainsi repose en peines et douleurs !
Fortune m'est trop douce en ses rigueurs,
Et rigoureuse en ses feintes douceurs,
René GHIL (1862-1925) (Recueil : Légendes d'âmes et de sangs) - Dies irae
Un soir l'Orgue d'église aux spasmes des Violons
Montait loin sa douleur sourde en les râles longs :
Voix de genèse, Amour et Trépas, ô pleurs longs !
Un soir l'Orgue montait dans l'horreur des Violons...
Horreur ! la Terre pleure, et, grande Trisaïeule,
Par la vulve et l'ovaire aux ouvraisons de gueule
Ainsi qu'une en gésine...
Jean GODARD (1564-1630) - Le ciel est bien cruel de faire les uns naître
Le ciel est bien cruel de faire les uns naître
Monarques souverains, princes et empereurs,
Les autres artisans, vignerons, laboureurs,
Et bergers qui aux champs mènent les brebis paître.
Car il advient souvent que celui qui est maître
Mériterait tenir le rang des serviteurs,
Dont quelques-uns qui vont se tuant...
Antoine GODEAU (1605-1672) - Sur la résurrection de Notre Seigneur
Quand le Phénix se brûle au céleste flambeau
Sur un lit précieux d'encens et de cannelle,
Il reprend dans sa cendre une force nouvelle
Et pour lui le cercueil se change en un berceau.
Ainsi le Rédempteur laissant dans le tombeau
De son corps immolé sa dépouille mortelle
En sort étincelant d'une gloire éternelle,
Etienne JODELLE (1532-1573) (Recueil : Les Amours) - Je me trouve et me pers, je m'asseure et m'effroye
Je me trouve et me pers, je m'asseure et m'effroye
En ma mort je revis je vois sans penser voir,
Car tu as d'éclairer et d'obscurcir pouvoir,
Mais tout orage noir de rouge eclair flamboye.
Mon front qui cache et monstre avec tristesse, joye,
Le silence parlant, l'ignorance au sçavoir,
Tesmoignent mon hautain...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Lors que lasse est de me lasser ma peine
Lors que lasse est de me lasser ma peine,
Amour, d'un bien mon mal refreschissant,
Flate au coeur mort ma playe languissant,
Nourrit mon mal, et luy faict prendre alaine.
Lors je conçoy quelque esperance vaine ;
Mais aussi tost ce dur tyran, s'il sent
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux
Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux,
Si mes larmes à part, toutes mienes, je verse,
Si mon amour ne suit en sa douleur diverse
Du Florentin transi les regretz langoureux,
Ny de Catulle aussi, le foulastre amoureux,
Qui le coeur de sa dame en chastouillant luy perce,
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Vous qui aimez encore ne sçavez
Vous qui aimez encore ne sçavez,
Ores, m'oyant parler de mon Leandre,
Ou jamais non, vous y debvez aprendre,
Si rien de bon dans le coeur vous avez.
Il oza bien, branlant ses bras lavez,
Armé d'amour, contre l'eau se deffendre
Qui pour tribut la fille voulut prendre,
Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Par l'effort du destin, ma gentille Cyprine
Par l'effort du destin, ma gentille Cyprine
Languissait l'autre jour dans son lit amoureux.
Son beau front bleuissait, et son oeil doucereux
Éteignait peu à peu sa flammèche divine.
Moi, pauvre, contemplant sa bouche coraline,
Me rongeais coup sur coup d'un regret douloureux,
Pour ne pouvoir chasser le poison rigoureux
Qui ternissait...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Ô royauté tragique! ô vêtement infâme !
Ô royauté tragique ! ô vêtement infâme !
Ô poignant diadème ! ô sceptre rigoureux !
Ô belle et chère tête ! ô l'amour de mon âme !
Ô mon Christ seul fidèle et parfait amoureux !
On vous frappe, ô saint chef, et ces coups douloureux
Font que votre couronne en cent...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie aux Nymphes de Vaux
Pour M. Fouquet
Remplissez l'air de cris en vos grottes profondes ;
Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes,
Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors
Dont les regards de Flore ont embelli ses bords
On ne blâmera point vos larmes innocentes ;
Vous pouvez donner cours à vos douleurs...
Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Narsize) - Celui qui va disant que la mort inhumaine
Celui qui va disant que la mort inhumaine
Délivre un amoureux des liens de l'amour
Est privé de raison comme les nuits du jour,
Il ne sentit jamais le mal qui me pourmène,
Car la mort ne saurait pour arroser la plaine
Du sang d'un pauvre coeur...
Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Caritée) - Niobé, tes enfants jadis furent heureux
Niobé, tes enfants jadis furent heureux
D'avoir été changés en rochers et en pierre,
Avant que la beauté qui me livre la guerre
Eût fait voir en naissant des effets amoureux.
Car, depuis que ses yeux, ces astres rigoureux,
Eurent de feux, d'attraits, rempli l'air et la terre,
Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Narsize) - Quand je veux mesurer votre auguste hautesse
Quand je veux mesurer votre auguste hautesse
A l'état abaissé de mon coeur langoureux,
Je me plains de l'amour, ce tyran rigoureux,
Qui par si haut objet abusa ma jeunesse,
D'autant que le penser qui m'élève sans cesse
Presque ne peut atteindre à cet astre amoureux,
Tant que...
Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Narsize) - Stances au sommeil
Sommeil, fils de la Nuit, doux repos de notre âme,
Qui fait ma belle Nymphe en son lit reposer,
Puisque ton charme peut son esprit amuser,
Plonge dans l'eau d'oubli le courroux qui l'enflamme.
Fais-lui voir en dormant le regret qui me ronge,
La portant au réveil de la haine à l'amour,
Si...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Sonnets) - Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté
Ô doux regards, ô yeux pleins de beauté,
Petits jardins pleins de fleurs amoureuses
Où sont d'Amour les flèches dangereuses,
Tant à vous voir mon oeil s'est arrêté !
Ô coeur félon, ô rude cruauté,
Tant tu me tiens de façons rigoureuses,
Tant j'ai coulé de larmes langoureuses,
Sentant l'ardeur de mon coeur tourmenté !
...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Soir de Bretagne
Sur les coteaux pâlis flotte une ombre indécise :
Au portail de la ferme une femme est assise,
Qui, d'un refrain breton vaguement fredonné,
Dans ses bras arrondis berce son premier-né ;
Sous le corsage étroit où s'amincit son buste
Pointent deux jeunes seins, gonflés d'un lait robuste ;
Son regard, à travers le ciel mourant, poursuit
Un songe ailé de mère...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) (Recueil : Les goutelettes) - Eve
- Un désir inconnu, mystérieux levain,
Soulève et fait gémir mon âme émerveillée.
Des rêves enivrants, quand je suis éveillée,
Promènent mes esprits dans un orbe sans fin.
Quel est-il donc ce bien que je soupçonne en vain ?
Est-ce l'ambition ? Elle m'est conseillée.
Dieu serait-il jaloux, et suis-je surveillée ?
Garde-t-il pour lui...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Aux modernes
Vous vivez lâchement, sans rêve, sans dessein,
Plus vieux, plus décrépits que la terre inféconde,
Châtrés dès le berceau par le siècle assassin
De toute passion vigoureuse et profonde.
Votre cervelle est vide autant que votre sein,
Et vous avez souillé ce misérable monde
D'un sang si corrompu, d'un souffle si malsain,
Que la mort germe seule en...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - L'Arc de Civa
Le vieux Daçaratha, sur son siège d'érable,
Depuis trois jours entiers, depuis trois longues nuits,
Immobile, l'oeil cave et lourd d'amers ennuis,
Courbe sa tête vénérable.
Son dos maigre est couvert de ses grands cheveux blancs,
Et sa robe est souillée. Il l'arrache et la froisse.
Puis il gémit tout bas, pressant avec angoisse
Son coeur de ses...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Odes anacréontiques) - La cavale
Ô jeune cavale, au regard farouche,
Qui cours dans les prés d'herbe grasse emplis,
L'écume de neige argente ta bouche,
La sueur ruisselle à tes flancs polis.
Vigoureuse enfant des plaines de Thrace,
Tu hennis au bord du fleuve mouvant,
Tu fuis, tu bondis, la crinière au vent :
Les daims auraient peine à suivre...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - La vision de Brahma
Tandis qu'enveloppé des ténèbres premières,
Brahma cherchait en soi l'origine et la fin,
La Mâyâ le couvrit de son réseau divin,
Et son coeur sombre et froid se fondit en lumières.
Aux pics du Kaîlaça, d'où l'eau vive et le miel
Filtrent des verts figuiers et des rouges érables,
D'où le saint...
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