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Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Chant d'amour (IV)
Pourquoi de tes regards percer ainsi mon âme ?
Baisse, oh ! baisse tes yeux pleins d'une chaste flamme :
Baisse-les, ou je meurs.
Viens plutôt, lève-toi ! Mets ta main dans la mienne,
Que mon bras arrondi t'entoure et te soutienne
Sur ces tapis de fleurs.
............................................
Aux bords d'un lac d'azur il est...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Ischia
Le soleil va porter le jour à d'autres mondes;
Dans l'horizon désert Phébé monte sans bruit,
Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes,
Un voile transparent sur le front de la nuit.
Voyez du haut des monts ses clartés ondoyantes
Comme un fleuve de flamme inonder les coteaux,
Dormir dans les vallons, ou glisser sur les pentes,
Ou rejaillir au...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le golfe de Baya,
près de Naples
Vois-tu comme le flot paisible
Sur le rivage vient mourir !
Vois-tu le volage zéphyr
Rider, d'une haleine insensible,
L'onde qu'il aime à parcourir !
Montons sur la barque légère
Que ma main guide sans efforts,
Et de ce golfe solitaire
Rasons timidement les bords.
Loin de nous déjà fuit la rive.
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le premier regret
Sur la plage sonore où la mer de Sorrente
Déroule ses flots bleus aux pieds de l'oranger
Il est, près du sentier, sous la haie odorante,
Une pierre petite, étroite, indifférente
Aux pas distraits de l'étranger !
La giroflée y cache un seul nom sous ses gerbes.
Un nom que nul écho n'a jamais répété !
Quelquefois...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le vallon
Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance,
N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d'un jour pour attendre la mort.
Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Jocelyn) - Les laboureurs
(extraits, 9ème époque)
... Déjà, tout près de moi, j'entendais par moments
Monter des pas, des voix et des mugissements :
C'était le paysan de la haute chaumine
Qui venait labourer son morceau de colline,
Avec son soc plaintif traîné par ses boeufs blancs,
Et son mulet portant sa femme et ses enfants. ...
Laissant...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Edition des souscripteurs) - Un nom
Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,
Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,
Comme un anneau perdu que la main d'une femme
Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.
Dans l'arche de mon coeur, qui pour lui seul s'entrouvre,
Il dort enseveli sous une clef d'airain...
Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - A un grand arbre
L'esprit calme des dieux habite dans les plantes.
Heureux est le grand arbre aux feuillages épais ;
Dans son corps large et sain la sève coule en paix,
Mais le sang se consume en nos veines brûlantes.
A la croupe du mont tu sièges comme un roi ;
Sur ce trône abrité, je...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Couchant d'août
A Reine-Anne
Voici venir vers nous le soir aux yeux de cendre,
Clairs encor d'un reflet de la braise du jour
Dans le couchant d'août, ma mie, allons l'attendre,
Parmi l'or pâlissant de notre été d'amour.
Nous lui dirons : « Sois pur, soir pacifique et tendre,
Fraîcheur des champs brûlés, repos des membres...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) (Recueil : Les goutelettes) - La mer morte
Près des. monts de Judée, arides, sans fraîcheurs,
Et des monts de Moab aux sèves fécondantes,
L'Asphaltite maudit berce ses eaux mordantes,
Où jamais ne tomba le filet des pécheurs.
Les rocs nus sont rayés de sinistres blancheurs.
Serait-ce un reste froid de vos cendres ardentes,
Impudiques cités ? Les vagues abondantes
Ont-elles pu...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poésies diverses) - Juin
Les prés ont une odeur d'herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l'épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s'éveillent à la fois.
Les cours d'eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d'aubépines
Avec le...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - L'aurore
La nue était d'or pâle, et, d'un ciel doux et frais,
Sur les jaunes bambous, sur les rosiers épais,
Sur la mousse gonflée et les safrans sauvages,
D'étroits rayons filtraient à travers les feuillages.
Un arome léger d'herbe et de fleurs montait ;
Un murmure infini dans l'air subtil flottait :
Choeur des Esprits cachés, âmes de toutes choses,
Qui font...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La fille de l'émyr
Un beau soir revêt de chaudes couleurs
Les massifs touffus pleins d'oiseaux siffleurs
Qui, las de chansons, de jeux, de querelles,
Le col sous la plume, et près de dormir,
Écoutent encor doucement frémir
L'onde aux gerbes grêles.
D'un ciel attiédi le souffle léger
Dans le sycomore et dans l'oranger
Verse en...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La fontaine aux lianes
Comme le flot des mers ondulant vers les plages,
Ô bois, vous déroulez, pleins d'arome et de nids,
Dans l'air splendide et bleu, vos houles de feuillages ;
Vous êtes toujours vieux et toujours rajeunis.
Le temps a respecté, rois aux longues années,
Vos grands fronts couronnés de lianes d'argent ;
Nul pied...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Le jaguar
Sous le rideau lointain des escarpements sombres
La lumière, par flots écumeux, semble choir ;
Et les mornes pampas où s'allongent les ombres
Frémissent vaguement à la fraîcheur du soir.
Des marais hérissés d'herbes hautes et rudes,
Des sables, des massifs d'arbres, des rochers nus,
Montent, roulent, épars, du fond des solitudes,
De sinistres...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Les jungles
Sous l'herbe haute et sèche où le naja vermeil
Dans sa spirale d'or se déroule au soleil,
La bête formidable, habitante des jungles,
S'endort, le ventre en l'air, et dilate ses ongles.
De son mufle marbré qui s'ouvre, un souffle ardent
Fume ; la langue rude et rose va pendant ;
Et sur l'épais poitrail, chaud comme une...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - Nurmahal
À l'ombre des rosiers de sa fraîche terrasse,
Sous l'ample mousseline aux filigranes d'or,
Djihan-Guîr, fils d'Akbar, et le chef de sa race,
Est assis sur la tour qui regarde Lahor.
Deux Umrahs sont debout et muets, en arrière.
Chacun d'eux, immobile en ses flottants habits,
L'oeil fixe et le front haut, tient d'une main guerrière
Le...
Jules LEFÈVRE-DEUMIER (1797-1857) - L'exécution
C'était l'heure agréable où le jour qui décline
Ramène la fraîcheur de la brise marine,
Où l'on respire en paix : c'était un soir d'été.
Le soleil semblait fuir avec rapidité,
Et, prêt à se cacher, le soleil, qui peut-être
Dans ce funeste jour n'aurait pas dû paraître,
Éclaira tout à coup d'un rayon solennel
Le front humilié du jeune criminel....
Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - La journée de printemps
(Fragments)
... Quelle touchante paix me suit dans ces retraites !
Forêt inaccessible à l'ardente chaleur,
Quel plaisir de rêver dans tes routes secrètes !
Ces pins semblent porter, sur leur front sourcilleux,
La voûte où le soleil se couronne de feux ;
La méditation qui plane sur ma tête,
Dans leur profond dédale, à chaque pas m'arrête...
Pierre LOUŸS (1870-1925) - Pervigilium mortis
Quod jam in amplexu partim audivit Ariadne.
I
" Ouvre sur moi tes yeux si tristes et si tendres,
Miroirs de mon étoile, asiles éclairés,
Tes yeux plus solennels de se voir adorés,
Temples où le silence est le secret d'entendre.
Quelle île nous conçut des strophes de la mer ?
Onde...
François MALAVAL (1627-1719) - Élévation sur le zéphyr
Très doux zéphyr qui caresses les fleurs,
Viens modérer les trop vives chaleurs
Que je souffre en mon coeur pour le Dieu qui t'anime :
La douceur de sa paix en ta fraîcheur s'exprime.
Non, Dieu n'est point dans un orage affreux
Qui brise un roc et le cèdre orgueilleux ;
Sans troubler son amour s'insinue en notre...
François de MALHERBE (1555-1628) - Laisse-moi ...
Laisse-moi raison importune,
Cesse d'affliger mon repos,
En me faisant mal à propos
Désespérer de ma fortune :
Tu perds temps de me secourir,
Puisque je ne veux point guérir.
Si l'amour en tout son empire,
Au jugement des beaux esprits,
N'a rien qui ne quitte le prix
A celle pour qui je soupire,
D'où vient que tu me veux ravir
L'aise que...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Eventail de Mademoiselle Mallarmé
Ô rêveuse, pour que je plonge
Au pur délice sans chemin,
Sache, par un subtil mensonge,
Garder mon aile dans ta main.
Une fraîcheur de crépuscule
Te vient à chaque battement
Dont le coup prisonnier recule
L'horizon délicatement.
Vertige ! voici que frissonne
L'espace comme un grand baiser
Qui, fou de naître pour personne,
Ne peut jaillir ni s'apaiser.
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Le pitre châtié
Yeux, lacs avec ma simple ivresse de renaître
Autre que l'histrion qui du geste évoquais
Comme plume la suie ignoble des quinquets,
J'ai troué dans le mur de toile une fenêtre.
De ma jambe et des bras limpide nageur traître,
A bonds multipliés, reniant le mauvais
Hamlet ! c'est comme si dans l'onde j'innovais
Mille sépulcres pour y vierge disparaître.
Claude MALLEVILLE (1596-1647) - L'étoile de Vénus si brillante et si belle
L'étoile de Vénus si brillante et si belle,
Annonçait à nos yeux la naissance du jour,
Zéphire embrassait Flore, et soupirant d'amour,
Baisait de son beau sein la fraîcheur éternelle.
L'Aurore allait chassant les ombres devant elle,
Et peignait d'incarnat le céleste séjour,
Et l'astre souverain revenant à son tour,
Jetait un nouveau feu dans sa course...
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