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Corneille, Horace, Acte V, scène 2 (vers 1468 à 1534) Valère chevalier romain Sire, puisque le ciel entre les mains des rois Dépose sa justice et la force des lois, 1470 Et que l'État demande aux princes légitimes Des prix pour les vertus, des peines pour les crimes, Souffrez Tolérez qu'un bon sujet vous fasse souvenir Que vous plaignez beaucoup ce qu'il vous faut punir ; Souffrez... Le vieil Horace Quoi ? Qu'on envoie un vainqueur au supplice ? Tulle roi de Rome Permettez...
Laclos, Les Liaisons dangereuses, lettre LXXXI. "Croyez-moi, Vicomte, on acquiert rarement les qualités dont on peut se passer. Combattant sans risque, vous devez agir sans précaution. Pour vous autres hommes, les défaites ne sont que des succès de moins. Dans cette partie si inégale, notre fortune l'est de ne pas perdre, et votre malheur de ne pas gagner. Quand je vous accorderais autant de talents. qu'à nous, de combien encore ne devrions-nous pas vous surpasser, par...
Molière, Le Malade imaginaire, Acte II, scène 2 ARGAN - Monsieur Purgon m'a dit de me promener le matin dans ma chambre douze allées et douze venues ; mais j'ai oublié à lui demander si c'est en long ou en large. TOINETTE - Monsieur, voilà un... ARGAN - Parle bas, pendarde ! Tu viens m'ébranler tout le cerveau, et tu ne songes pas qu'il ne faut point parler si haut à des malades. TOINETTE - Je voulais vous dire,...
Henry Bauchau : Antigone, 1997. [C'est Antigone qui raconte.] Créon s'impatiente et ordonne à Ismène de prendre place de l'autre côté de la salle. Il y a de nouveau en face de nous la falaise ou le rempart livide derrière lequel se dissimulent le roi vautour et ses mangeurs de cadavres. Il énumère un à un les crimes de Polynice et déclare que la loi, condamnant les corps des traîtres à pourrir sans sépulture...
E. Zola : Germinal, IV, 7 (1885) [Le roman Germinal est une peinture puissante de la vie misérable des mineurs de la deuxième moitié du XIXe siècle. Il met en scène un conflit dramatique entre les mineurs en grève et la compagnie minière. L'ouvrier Etienne Lantier, renvoyé de son atelier pour ses opinions contestataires, prend contact, dans son nouveau travail à la mine, avec tout un monde de souffrances...
Napoléon Bonaparte : Lettre à Joséphine (1796) [Le 9 mars 1796, Napoléon Bonaparte épouse Joséphine de Beauharnais, veuve d'un général dont elle avait eu deux enfants (Eugène et Hortense). Il a 27 ans, elle en a 33. Mais, nommé à la tête de l'armée d'Italie, Napoléon doit écourter sa lune de miel pour rejoindre son affectation. Il est à Nice, à la veille de la campagne d'Italie, lorsqu'il écrit à la hâte cette lettre à...
Samuel Beckett (1906-1989), En attendant Godot (1953), Acte 1. VLADIMIR. — Quand j'y pense... depuis le temps... je me demande... ce que tu serais devenu... sans moi... (Avec décision.) Tu ne serais plus qu'un petit tas d'ossements à l'heure qu'il est, pas d'erreur. ESTRAGON (piqué au vif). — Et après ? VLADIMIR (accablé). — C'est trop pour un seul homme. (Un temps. Avec vivacité.) D'un autre côté, à quoi bon se décourager à présent, voilà ce que je...
A - Marivaux : Le Jeu de l'amour et du hasard (1730), Acte III, scène 8. Dorante / Silvia [Promis en mariage par leurs pères, Dorante et Silvia ont pris l'identité de leurs valets pour mieux s'observer. Dorante s'est démasqué alors que Silvia poursuit le rôle de Lisette pour voir si l'amour vaincra le préjugé.] [...] SILVIA. [...] — Que vous importent mes...
Charles Perrault, « Les Fées », Histoires ou contes du temps passé avec des moralités, 1697. Il était une fois une veuve qui avait deux filles; l'aînée lui ressemblait si fort et d'humeur et de visage, que qui la voyait voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son Père pour la douceur et pour...
Eugène Ionesco, Rhinocéros, Acte I, Scène 1, 1960. Avant le lever du rideau, on entend carillonner. Le carillon cessera quelques secondes après le lever du rideau. Lorsque le rideau se lève, une femme portant sous un bras un panier à provisions vide, et sous l'autre un chat, traverse en silence la scène, de droite à gauche. A son passage, l'épicière ouvre la porte de la boutique et la regarde passer. L'ÉPICIÈRE. - Ah, celle-là ! (A...
August Strindberg, Père, acte II, scène V (1887). [Un mari et sa femme se déchirent à propos de l'éducation de leur fille.] LE CAPITAINE.— Je sens que dans cette guerre un de nous doit succomber. LAURA.— Qui ? LE CAPITAINE.— Le plus faible, naturellement. LAURA.— Et le plus fort a raison ? LE CAPITAINE.— Toujours, puisqu'il a le pouvoir. LAURA.— Alors j'ai raison. LE CAPITAINE.— Alors, tu as déjà le pouvoir ? LAURA.— Et même un pouvoir légal, quand demain je te ferai mettre...
Stendhal, Vie d'Henry Brulard (1890) Je vais avoir cinquante ans, il serait bien temps de me connaître. Qu'ai-je été, que suis-je, en vérité je serais bien embarrassé de le dire. [...] Qu'ai-je donc été ? Je ne le saurais. A quel ami, quelque éclairé qu'il soit, puis-je le demander ? M. di Fior[i] lui-même ne pourrait me donner d'avis. [...] Ai-je été un homme d'esprit ? Ai-je eu du talent pour quelque...
Alain-Fournier, Le Grand Meaulnes, Première partie, chapitre XIII Il était là, dans son grand manteau, comme un chasseur, à demi penché, prêtant l'oreille, lorsqu'un extraordinaire petit jeune homme sortit du bâtiment voisin, qu'on aurait cru désert. Il avait un chapeau haut de forme très cintré qui brillait dans la nuit comme s'il eût été d'argent ; un habit dont le col lui montait dans les cheveux, un gilet très ouvert, un pantalon à sous-pieds... Cet élégant,...
Mme de Lafayette, La Princesse de Clèves - Première partie Madame de Chartres admirait la sincérité de sa fille, et elle l'admirait avec raison, car jamais personne n'en a eu une si grande et si naturelle ; mais elle n'admirait pas moins que son coeur ne fût point touché, et d'autant plus, qu'elle voyait bien que le prince de Clèves ne l'avait pas touchée, non plus que les autres. Cela fut cause qu'elle prit de grands...
Anouilh, La répétition ou l'amour puni Le comte _ Non. C'est trop joli. Continuez. Lucile _ « Et on n'a pas le courage de me dire : là, fais un mauvais tour qui ne te rapportera que du mal, perds ton plaisir et ta bonne foi. Et parce que je ne peux pas, moi, on me trouve dégoûtée. » Hortensia _ « Que voulez vous, ces gens-là pensent à leur façon et souhaiteraient que le prince fût content....
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte IV, scène 9. LE COMTE, LA COMTESSE, assis; l'on joue Les Folies d'Espagne d'un mouvement de marche. (Symphonie notée.) MARCHE LES GARDES-CHASSE, fusil sur l'épaule. I,'ALGUAZIL, LES PRUD'HOMMES, BRID'OISON. LES PAYSANS ET PAYSANNES, en habits de fête. DEUX JEUNES FILLES portant la toque virginale à plumes blanches. DEUX AUTRES, le voile blanc. DEUX AUTRES, les gants et le bouquet de côté. ANTONIO donne la main à SUZANNE, comme étant celui qui la marie à FIGARO. D'AUTRES JEUNES...
Jacques Brel, « Ne me quitte pas » Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s'oublier Qui s'enfuit déjà Oublier le temps Des malentendus Et le temps perdu A savoir comment Oublier ces heures Qui tuaient parfois A coups de pourquoi Le coeur du bonheur Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays Où il ne pleut pas Je creuserai la terre Jusqu'après ma mort Pour couvrir ton corps D'or et de lumière Je...
Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit En banlieue, c'est surtout par les tramways que la vie vous arrive le matin. Il en passait des pleins paquets avec des pleines bordées d'ahuris brinquebalant, dès le petit jour, par le boulevard Minotaure, qui descendaient vers le boulot. Les jeunes semblaient même comme contents de s'y rendre au boulot. Ils accéléraient le trafic, se cramponnaient aux marchepieds, ces mignons, en rigolant. Faut voir ça. Mais quand on...
Diderot, Les Deux Amis de Bourbonne (1770) « …Nés le même jour dans la même maison, et de deux soeurs ; (...) nourris du même lait, (...) élevés ensemble... », Olivier et Félix « s ‘aimaient comme on existe, comme on vit, sans s'en douter… ». Cela pourrait ressembler aux premières lignes d'un conte de fées, mais Diderot préféra qualifier les quelques pages des Deux Amis de Bourbonne, écrit en 1770, de « conte historique...
Xavier de Maistre, Voyage autour de ma chambre. Charmant pays de l'imagination, toi que l'Être bienfaisant par excellence a livré aux hommes pour les consoler de la réalité, il faut que je te quitte. C'est aujourd'hui que certaines personnes dont je dépends prétendent me rendre ma liberté, comme s'ils me l'avaient enlevée ! comme s'il était en leur pouvoir de me la ravir un seul instant, et de m'empêcher de parcourir à mon gré le vaste...
Manouchian, Lettre d'adieu à sa femme Mélinée Ma Chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée, Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. Nous allons être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'Armée de Libération en...
Montesquieu, Lettres persanes - Lettre LXXXVI Lettre 86 USBEK A MIRZA A Ispahan Tu sais Mirza, que quelques ministres de Cha-Soliman avaient formé le dessein d'obliger tous les Arméniens de Perse de quitter le royaume, ou de se faire mahométans, dans la pensée que notre empire serait toujours pollué, tandis qu'il garderait dans son sein ces infidèles. C'était fait de la grandeur persane, si dans cette occasion l'aveugle dévotion avait...
Gabriel-Joseph de Guilleragues, Lettres portugaises, Lettre I. PREMIERE LETTRE Considère, mon amour, jusqu'à quel excès tu as manqué de prévoyance. Ah malheureux ! tu as été trahi, et tu m'as trahie par des espérances trompeuses. Une passion sur laquelle tu avais fait tant de projets de plaisirs, ne te cause présentement qu'un mortel désespoir, qui ne peut être comparé qu'à la cruauté de l'absence, qui le cause. Quoi ? cette absence, à laquelle ma douleur, toute ingénieuse...
Gabriel-Joseph de Guilleragues, Lettres portugaises, Lettre II. J'eusse été trop heureuse, si nous avions passé notre vie ensemble : mais puisqu'il fallait qu'une absence cruelle nous séparât, il me semble que je dois être bien aise de n'avoir pas été infidèle, et je ne voudrais pas pour toutes les choses du monde, avoir commis une action si noire : Quoi ? vous avez connu le fond de mon coeur, et de ma tendresse, et vous avez...
Gabriel-Joseph de Guilleragues, Lettres portugaises, Lettre II. Ah ! vous allez vous rendre malheureux ; je vous conjure de profiter de l'état où je suis, et qu'au moins ce que je souffre pour vous, ne vous soit pas inutile ? Vous me fîtes, il y a cinq ou six mois, une fâcheuse confidence, et vous m'avouâtes de trop bonne foi que vous aviez aimé une Dame en votre Pays : si elle vous empêche de revenir,...
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