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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Francine) - L'Amour qui me tourmente
L'Amour qui me tourmente
Je trouve si plaisant
Que tant plus il s'augmente
Moins j'en veux estre exemt :
Bien que jamais le somme
Ne me ferme les yeux,
Plus amour me consomme
Moins il m'est ennuyeux.
Toute la nuit je veille
Sans cligner au sommeil,
Remembrant la merveille
Qui...
Albert BABINOT (15xx-1570) (Recueil : La Christiade) - Contre l'ingratitude des hommes
O ciel vouté qui la terre bien heures,
O feu sans poix agilement leger,
O air humide, o vent prompt messager,
O large mer qui la terre ceintures,
O terre riche, ô qui ton doz peintures
De vers thesors pour l'homme soulager,
Bois, pres, champs, eaux, que pour nous arranger,
Nature essay' de mille architectures,
Quand...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - A Meline
Mais à qui mieux pourroy-je presenter
Ces petits chants, qu'à toy, douce Meline,
Mon Eraton, qui la fureur divine
Souflas en moy, qui me les fit chanter ?
Tu m'i verras une foix enchanter
De ta rigueur le souci qui me mine
Une autre fois en ta douceur benine
Tu me verras gayement...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Poésies diverses) - Sus ! que mon âme donc aille servir son âme
Sus ! que mon âme donc aille servir son âme
Et que ce corps ne soit inutile à sa dame !
Premièrement je prie à mains jointes les dieux
Émus de mon ardeur, qu'ils fassent de mes yeux
Deux brillants diamants sur qui la molle audace
Du poinçon acéré ne laisse aucune trace,
Non...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Ronsard si tu as su par tout le monde épandre
Ronsard si tu as su par tout le monde épandre
L'amitié, la douceur, les grâces, la fierté,
Les faveurs, les ennuis, l'aise et la cruauté,
Et les chastes amours de toi et ta Cassandre,
Je ne veux à l'envi pour sa nièce, entreprendre
D'en rechanter autant comme tu as...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Mille baisers perdus, mille et mille faveurs
Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,
Sont autant de bourreaux de ma triste pensée,
Rien ne la rend malade et ne l'a offensée
Que le sucre, le ris, le miel et les douceurs.
Mon coeur est donc contraire à tous les autres coeurs,
Mon penser est bizarre et mon...
Tristan CORBIERE (1845-1875) (Recueil : Les Amours jaunes) - Sonnet à Sir Bob
Chien de femme légère, braque anglais pur sang.
Beau chien, quand je te vois caresser ta maîtresse,
Je grogne malgré moi - pourquoi ? - Tu n'en sais rien...
- Ah, c'est que moi - vois-tu - jamais je ne caresse,
Je n'ai pas de maîtresse, et... ne suis pas beau chien.
- Bob !...
Pierre CORNEILLE (1606-1684) - Eve et Marie
Homme, qui que tu sois, regarde Eve et Marie,
Et comparant ta mère à celle du Sauveur,
Vois laquelle des deux en est le plus chérie,
Et du Père Eternel gagne mieux la faveur.
L'une a toute sa race au démon asservie,
L'autre rompt l'esclavage où furent ses aïeux
Par l'une vient la mort et par l'autre la vie,
L'une ouvre les enfers...
Pierre CORNEILLE (1606-1684) - Que la vérité parle au dedans du coeur
Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ;
Je le suis, je veux l'être, et marcher dans ta route
Et les jours et les nuits.
Remplis-moi d'un esprit qui me fasse comprendre
Ce qu'ordonnent de moi tes saintes volontés,
Et réduis mes desirs au seul desir d'entendre...
Pierre de CROIX (1539-1614) (Recueil : Le Miroir de l'Amour divin) - Sequestré pour jamais et du monde et de moy
Sequestré pour jamais et du monde et de moy
Et plus qu'onc esclairci de la douce lumiere
Dont l'Esprit donne-esprit par faveur singuliere
Me descouvre, bening, les secrets de la foy,
Que de divinitez en l'ame je conçoy,
Voire tant s'elargit sa grandeur familiere
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Amoureux Repos) - D'une faveur
Beauté premiere, admirable ornement,
Vie, clarté, nourriture du monde,
Pere Apollon, dont la sainte faconde
A enyvré mon jeune entendement,
Soit qu'esclairer tu voyses promtement
L'autre moytié de cette terre ronde :
Soit que laver veuilles ta teste blonde
Au grand poly du liquide element :
Tardes tes pas, et tes heures encore...
Catherine DES ROCHES (1542-1587) - Bouche dont la douceur m'enchante doucement...
Bouche dont la douceur m'enchante doucement
Par la douce faveur d'un honnête sourire,
Bouche qui soupirant un amoureux martyre
Apaisez la douleur de mon cruel tourment !
Bouche, de tous mes maux le seul allégement,
Bouche qui respirez un gracieux zéphyr(e) :
Qui les plus éloquents surpassez à bien dire
A l'heure qu'il vous plaît de parler doctement ;
Catherine DES ROCHES (1542-1587) - Ouvrez-moi, Sincero, de vos pensers la porte
Ouvrez-moi, Sincero, de vos pensers la porte.
Je désire de voir si l'amour de son trait
Vous engrave aussi bien dans le coeur mon portrait
Comme votre beau vers à mes yeux le rapporte.
Je ne veux pas pourtant que hors de vous il sorte,
Ni que par la faveur d'un gracieux attrait
Antoinette DESHOULIÈRES (1638-1694) - Ballade
À caution tous amants sont sujets :
Cette maxime en ma tête est écrite.
Point n'ai de foi pour leurs tourments secrets ;
Point auprès d'eux n'ai besoin d'eau bénite,
Dans coeur humain probité plus n'habite
Trop bien encore a-t-on les mêmes dits
Qu'avant qu'astuce au inonde fût venue ;
Mais, pour d'effets, la mode en est perdue :
On n'aime plus comme on aimait jadis.
...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - J'ai longtemps voyagé, courant toujours fortune
J'ai longtemps voyagé, courant toujours fortune
Sur une mer de pleurs, à l'abandon des flots
De mille ardents soupirs et de mille sanglots,
Demeurant quinze mois sans voir soleil ni lune.
Je réclamais en vain la faveur de Neptune
Et des astres jumeaux, sourds à tous mes propos,
Car les...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Elégies) - Je ne refuse point qu'en si belle jeunesse
Je ne refuse point qu'en si belle jeunesse
De mille et mille amants vous soyez la maîtresse,
Que vous n'aimiez partout, et que, sans perdre temps,
Des plus douces faveurs ne les rendiez contents :
La beauté florissante est trop soudain séchée
Pour s'en ôter l'usage, et la tenir cachée.
Mais je crève de...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez
Nuict, mere des soucis, cruelle aux affligez,
Qui fait que la douleur plus poignante est sentie,
Pource que l'ame alors n'estant point divertie,
Se donne toute en proie aux pensers enragez.
Autre-fois mes travaux tu rendois soulagez,
Et ma jeune fureur sous ton ombre amortie ;
Mais, hélas ! ta faveur s'est de moy departie,
Je sens...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Bergeries) - Ô bien heureux qui peut passer sa vie
Ô bien heureux qui peut passer sa vie
Entre les siens franc de haine et d'envie,
Parmi les champs, les forêts et les bois,
Loin du tumulte et du bruit populaire,
Et qui ne vend sa liberté pour plaire
Aux passions des princes et des rois !
Il n'a souci d'une chose incertaine;
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Hymne au baiser
Don céleste, volupté pure,
De l'univers moteur secret,
Doux aiguillon de la nature,
Et son plus invincible attrait,
Éclair, qui, brûlant ce qu'il touche,
Par l'heureux signal de la bouche,
Avertit tous les autres sens ;
Viens jouer autour de ma lyre ;
Qu'on reconnaisse ton délire
À la chaleur de mes accens.
Tu vas sur tes sujets fidèles
Dispersant...
Claude-Joseph DORAT (1734-1780) (Recueil : Les baisers) - Les baisers comptés
Sous ces tilleuls qui nous prêtent leur ombre,
Tu me promis cent baisers l'autre jour ;
Tu me les a donnés, mais sans passer leur nombre,
Eh ! Quel nombre, dis moi, peut suffire à l'amour ?
Lorsque Cérès enrichit la nature,
Sait-elle donc, trop avare Thaïs,
Le compte de tous les épis
Dont elle orne sa chevelure ?
Flore au hasard va...
Jean DORAT (1517-1588) - A messieurs du Conseil
Prothee tel qu'a feint le vieux poëte Homere
Qui en plusieurs façons se souloit varier
Ne s'eust laissé dormant par Atride atraper
Sans l'advertissement d'Idothe debonnaire.
Et n'eust du Dieu marin tiré responce vaine
Pour se pouvoir sauver et les compagnons siens :
Mais miserable moy qui par dommages miens
Preuve la fiction d'Homere trescertaine.
...
Jean DORAT (1517-1588) - Epithalame ou chant nuptial
Sur le Mariage de tres-illustres Prince et Princesse
HENRI DE LORRAINE DUC DE GUYSE
ET
CATARINE DE CLEVES CONTESSE D'EU.
A TRES-ILLUSTRES PRINCE ET PRINCESSE ESPOUSEZ.
Heureux les Rois que Dieu tant favorise,
Qu'il les eslit pour sa France regir,
Tels qu'il luy plaist, de pere en fils choisir,
Tous tres-chrestiens et...
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Hymne à la terre
... Je te salue, ô Terre, ô Terre porte-grains,
Porte-or, porte-santé, porte-habits, porte-humains,
Porte-fruicts, porte-tours, alme, belle, immobile,
Patiente, diverse, odorante, fertile,
Vestue d'un manteau tout damassé de fleurs
Passementé de flots, bigarré de couleurs.
Je te salue, ô coeur, racine, baze ronde,
Pied du grand animal qu'on appelle le Monde,
Chaste espouse, du Ciel, asseuré fondement
Des estages...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) - A l'ambitieux et avare ennemi des bonnes lettres
Sonnet
Serf de Faveur, esclave d'Avarice,
Tu n'eus jamais sur toi-même pouvoir,
Et je me veux d'un tel maître pourvoir
Que l'Esprit libre en plaisir se nourrisse.
L'Air, la Fortune et l'humaine Police
Ont en leurs mains ton malheureux avoir.
Le Juge avare ici n'a rien à voir,
Ni les trois Soeurs,...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
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