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présent.
Jean de SPONDE (1557-1595) - Sur sa fièvre
Que faites-vous dedans mes os,
Petites vapeurs enflammées,
Dont les pétillantes fumées
M'étouffent sans fin le repos ?
Vous me portez de veine en veine
Les cuisants tisons de vos feux,
Et parmi vos détours confus
Je perds le cours de mon haleine.
Mes yeux, crevés de vos ennuis,
Sont bandés de tant...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les vaines tendresses) - A Ronsard
Ô maître des charmeurs de l'oreille, ô Ronsard,
J'admire tes vieux vers, et comment ton génie
Aux lois d'un juste sens et d'une ample harmonie
Sait dans le jeu des mots asservir le hasard.
Mais, plus que ton beau verbe et plus que ton grand art,
J'aime ta passion d'antique poésie
Et cette téméraire et sainte fantaisie
D'être un...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - L'hiver a cessé : la lumière est tiède
L'hiver a cessé : la lumière est tiède
Et danse, du sol au firmament clair.
Il faut que le coeur le plus triste cède
A l'immense joie éparse dans l'air.
Même ce Paris maussade et malade
Semble faire accueil aux jeunes soleils,
Et comme pour une immense accolade
Tend les mille bras de ses...
Théophile de VIAU (1590-1626) - A Cloris
Stances
S'il est vrai, Cloris, que tu m'aimes,
Mais j'entends que tu m'aimes bien,
Je ne crois point que les Rois mêmes
Aient un heur comme le mien :
Que la mort serait importune
De venir changer ma fortune
À la félicité des Dieux !
Tout ce qu'on dit de l'ambroisie
Ne touche point ma fantaisie...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Je n'ai repos ni nuit ni jour
Ode
Je n'ai repos ni nuit ni jour,
Je brûle, et je me meurs d'amour,
Tout me nuit, personne ne m'aide,
Le mal m'ôte le jugement,
Et plus je cherche de remède,
Moins je trouve d'allégement.
Je suis désespéré, j'enrage,
Qui me veut consoler m'outrage,
Si je pense...
Balzac, Le Père Goriot Elles sont innocentes, mon ami ! Dites-le bien à tout le monde, qu'on ne les inquiète pas à mon sujet. Tout est de ma faute, je les ai habituées à me fouler aux pieds. J'aimais cela, moi. Ca ne regarde personne, ni la justice humaine, ni la justice divine. Dieu serait injuste s'il les condamnait à cause de moi. Je n'ai pas su me conduire, j'ai fait la bêtise d'abdiquer mes droits....
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