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présent.
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je...
Charles SAINTE-BEUVE (1804-1869) (Recueil : Le livre d'amour) - Il y faudrait de la musique de gluck
Laissez-moi ! tout a fui. Le printemps recommence ;
L'été s'anime, et le désir a lui ;
Les sillons et les coeurs agitent leur semence.
Laissez-moi ! tout a fui.
Laissez-moi ! dans nos champs, les roches solitaires,
Les bois épais appellent mon ennui.
Je veux, au bord des lacs, méditer leurs mystères,
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Au jardin de l'infante) - Extase
Mon coeur dans le silence a soudain tressailli,
Comme une onde que trouble une brise inquiète ;
Puis la paix des beaux soirs doucement s'est refaite,
Et c'est un calme ciel qu'à présent je reflète
En tendant vers tes yeux mon désir recueilli.
Comme ceux-là qu'on voit dans les anciens tableaux,
Mains jointes et nu-tête, à genoux...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Hyacinthe
Pour la voir aussitôt m'apparaître, fidèle
Je n'ai qu'à prononcer son nom mélodieux,
Comme si quelque instinct miséricordieux
D'avance lui disait l'heure où j'ai besoin d'elle.
Je la trouve toujours, quand mon coeur contristé
S'exile et se replie au fond de ses retraites,
Et pansant à la nuit ses blessures secrètes,
Reprend avec l'orgueil sa native beauté.
...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Mélancolie) - Ma maison est assise au vent
Ma maison est assise au vent
Dans une plaine sombre et nue
Comme un tombeau pour un vivant
Où s'agite ma chair menue.
Les longs brouillards viennent frôler
Au soir ma porte solitaire,
Et je ne sais rien de la terre
Que ma tristesse d'exilé....
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Stances et poèmes) - Les oiseaux
Montez, montez, oiseaux, à la fange rebelles,
Du poids fatal les seuls vainqueurs !
A vous le jour sans ombre et l'air, à vous les ailes
Qui font planer les yeux aussi haut que les coeurs !
Des plus parfaits vivants qu'ait formés la nature,
Lequel plus aisément plane sur les forêts,
Voit mieux se dérouler...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : La multiple splendeur) - A la gloire des cieux
L'infini tout entier transparaît sous les voiles
Que lui tissent les doigts des hivers radieux
Et la forêt obscure et profonde des cieux
Laisse tomber vers nous son feuillage d'étoiles.
La mer ailée, avec ses flots d'ombre et de moire,
Parcourt, sous les feux d'or, sa pâle immensité ;
La lune est claire et ses rayons diamantés
Baignent tranquillement le...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - A George Verlaine
Ce livre ira vers toi comme celui d'Ovide
S'en alla vers la Ville.
Il fut chassé de Rome ; un coup bien plus perfide
Loin de mon fils m'exile.
Te reverrai-je ? Et quel ? Mais quoi ! moi mort ou non,
Voici mon testament :
Crains Dieu, ne hais personne, et porte bien ton nom
Qui fut porté dûment....
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses
Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses :
De cette façon nous serons bien heureuses
Et si notre vie a des instants moroses,
Du moins nous serons, n'est-ce pas, deux pleureuses,
O que nous mêlions, âmes soeurs que nous sommes,
A nos voeux confus la douceur puérile
De cheminer loin des femmes et des hommes,
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - La dure épreuve va finir
La dure épreuve va finir :
Mon coeur, souris à l'avenir.
Ils sont passés les jours d'alarmes
Où j'étais triste jusqu'aux larmes.
Ne suppute plus les instants,
Mon âme, encore un peu de temps.
J'ai tu les paroles amères
Et banni les sombres chimères.
Mes yeux exilés de...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Ô triste, triste était mon âme
Ô triste, triste était mon âme
A cause, à cause d'une femme.
Je ne me suis pas consolé
Bien que mon coeur s'en soit allé,
Bien que mon coeur, bien que mon âme
Eussent fui loin de cette femme.
Je ne me suis pas consolé,
Bien que mon coeur s'en...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Le Déluge
(extrait)
La Terre était riante et dans sa fleur première ;
Le jour avait encor cette même lumière
Qui du Ciel embelli couronna les hauteurs
Quand Dieu la fit tomber de ses doigts créateurs.
Rien n'avait dans sa forme altéré la nature,
Et des monts réguliers l'immense architecture
S'élevait jusqu'aux Cieux par ses degrés égaux,...
Renée VIVIEN (1877-1909) (Recueil : A l'heure des mains jointes) - Je t'aime d'être faible...
Je t'aime d'être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu'un berceau tiède où tu reposeras.
Je t'aime d'être rousse et pareille à l'automne,
Frêle image de la Déesse de l'automne
Que le soleil couchant illumine et couronne.
Je t'aime d'être...
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