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présent.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Le tombeau du conquérant
A l'ombre de la voûte en fleur des catalpas
Et des tulipiers noirs qu'étoile un blanc pétale,
Il ne repose point dans la terre fatale ;
La Floride conquise a manqué sous ses pas.
Un vil tombeau messied à de pareils trépas.
Linceul du Conquérant de l'Inde Occidentale,
Tout le Meschacébé par-dessus lui s'étale.
Le Peau-Rouge...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Canaris
Lorsqu'un vaisseau vaincu dérive en pleine mer ;
Que ses voiles carrées
Pendent le long des mâts, par les boulets de fer
Largement déchirées ;
Qu'on n'y voit que des morts tombés de toutes parts,
Ancres, agrès, voilures,
Grands mâts rompus, traînant leurs cordages épars
Comme des chevelures ;
Que le vaisseau, couvert de fumée et de bruit,
Tourne...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Joies du soir
Le soleil, dans les monts où sa clarté s'étale,
Ajuste à son arc d'or sa flèche horizontale ;
Les hauts taillis sont pleins de biches et de faons;
Là rit dans les rochers, veinés comme des marbres,
Une chaumière heureuse ; en haut, un bouquet d'arbres;
Au-dessous, un bouquet d'enfants.
C'est l'instant de songer aux choses redoutables.
On entend les...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Laetitia rerum
Tout est pris d'un frisson subit.
L'hiver s'enfuit et se dérobe.
L'année ôte son vieil habit ;
La terre met sa belle robe.
Tout est nouveau, tout est debout ;
L'adolescence est dans les plaines ;
La beauté du diable, partout,
Rayonne et se mire aux fontaines.
L'arbre est coquet ; parmi les fleurs
C'est à qui...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Les oiseaux
Je rêvais dans un grand cimetière désert ;
De mon âme et des morts j'écoutais le concert,
Parmi les fleurs de l'herbe et les croix de la tombe.
Dieu veut que ce qui naît sorte de ce qui tombe.
Et l'ombre m'emplissait.
Autour de moi, nombreux,
Gais, sans avoir souci de...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Pasteurs et troupeaux
Le vallon où je vais tous les jours est charmant,
Serein, abandonné, seul sous le firmament,
Plein de ronces en fleurs ; c'est un sourire triste.
Il vous fait oublier que quelque chose existe,
Et, sans le bruit des champs remplis de travailleurs,
On ne saurait plus là si quelqu'un vit ailleurs.
Là, l'ombre fait l'amour ; l'idylle naturelle
Rit ; le bouvreuil...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La fin de Satan) - Satan pardonné
(IV)
Cent fois, cent fois, cent fois, j'en répète l'aveu,
J'aime ! Et Dieu mes torture, et voici mon blasphème,
Voici ma frénésie et mon hurlement : j'aime !
J'aime, à faire trembler les cieux ! - Quoi ! c'est en vain !
Oh ! c'est là l'inouï, l'horrible, le divin,
De se dresser, d'ouvrir...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - Une bombe aux Feuillantines
Qu'es-tu ? quoi, tu descends de là-haut, misérable !
Quoi ! toi, le plomb, le feu, la mort, l'inexorable,
Reptile de la guerre au sillon tortueux,
Quoi ! toi, l'assassinat cynique et monstrueux
Que les princes du fond des nuits jettent aux hommes,
Toi, crime, toi, ruine et deuil, toi qui te nommes
Haine, effroi, guet-apens,...
Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Je voudrais bien sous la voûte infernale
Je voudrais bien sous la voûte infernale
Être un Ixie en tes bras étendu,
Presser ton corps heureusement rendu
En cet état que mon coeur se l'étale.
S'il m'advenait, nulle peine fatale
Ne m'aigrirait ce bien trop attendu,
Je semblerais un Adonis pendu
Au col mignon de la Reine d'Idale.
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Cochet, le Chat, et le Souriceau
Un Souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu,
Fut presque pris au dépourvu.
Voici comme il conta l'aventure à sa mère :
J'avais franchi les Monts qui bornent cet Etat,
Et trottais comme un jeune Rat
Qui cherche à se donner carrière,
Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux :
L'un doux, bénin et gracieux,
Et...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Meunier, son Fils, et l'Ane
L'invention des Arts étant un droit d'aînesse,
Nous devons l'Apologue à l'ancienne Grèce.
Mais ce champ ne se peut tellement moissonner
Que les derniers venus n'y trouvent à glaner.
La feinte est un pays plein de terres désertes.
Tous les jours nos Auteurs y font des découvertes.
Je t'en veux dire un trait assez bien inventé ;
Autrefois...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Fables) - Le Rat de ville et le Rat des champs
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D'une façon fort civile,
A des reliefs d'Ortolans.
Sur un Tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis.
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Le Songe de Vaux) - Le Songe de Vaux - Éloge de la Peinture
" A de simples couleurs mon art plein de magie
Sait donner du relief, de l'âme, et de la vie :
Ce n'est rien qu'une toile, on pense voir des corps.
J'évoque, quand je veux, les absents et les morts ;
Quand je veux, avec l'art je confonds la nature :
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Le Songe de Vaux) - Le Songe de Vaux - Éloge de la Poésie
" Ô vous qui m'écoutez, troupe noble et choisie,
Ainsi qu'eux quelque jour vous vivrez d'ambrosie ;
Mais Alcandre lui-même aurait beau l'espérer,
S'il n'implorait mon art pour la lui préparer.
Ce point tout seul devrait me donner gain de cause :
Rendre un homme immortel sans doute est...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - États
Ah ! ce soir, j'ai le coeur mal, le coeur à la Lune !
Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes ;
Ô toits, terrasses, bassins, colliers dénoués
De perles, tombes, lys, chats en peine, louez
La Lune, notre Maîtresse à tous, dans sa gloire :
Elle est l'Hostie ! et le silence est son ciboire !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - La mélancolie de Pierrot
Le premier jour, je bois leurs yeux ennuyés....
Je baiserais leurs pieds,
À mort. Ah ! qu'elles daignent
Prendre mon coeur qui saigne !
Puis, on cause.... - et ça devient de la Pitié ;
Et enfin je leur offre mon amitié.
C'est de pitié, que je m'offre en frère, en guide ;...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Derniers vers) - Le mystère des trois cors
Un cor dans la plaine
Souffle à perdre haleine,
Un autre, du fond des bois,
Lui répond ;
L'un chante ton-taine
Aux forêts prochaines,
Et l'autre ton-ton
Aux échos des monts.
Celui de la plaine
Sent gonfler ses veines,
Ses veines du front ;
Celui du bocage,
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Solo de lune
Je fume, étalé face au ciel,
Sur l'impériale de la diligence,
Ma carcasse est cahotée, mon âme danse
Comme un Ariel ;
Sans miel, sans fiel, ma belle âme danse,
Ô routes, coteaux, ô fumées, ô vallons,
Ma belle âme, ah ! récapitulons.
Nous nous aimions comme deux fous,
On s'est quitté sans en parler,
Un spleen...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'humanité - suite de Jehova
A de plus hauts degrés de l'échelle de l'être
En traits plus éclatants Jehova va paraître,
La nuit qui le voilait ici s'évanouit !
Voyez aux purs rayons de l'amour qui va naître
La vierge qui s'épanouit !
Elle n'éblouit pas encore
L'oeil fasciné qu'elle suspend,
On voit qu'elle-même elle ignore
La volupté qu'elle répand...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Lettres morales et poétiques) - Le Palais de la Fortune
(Lettre IX)
[...] Dans une île branlante, et de sable mouvant,
Qui suit le cours des flots, et roule au gré du vent,
Il se voit un Palais, sans règle et sans mesure,
Mais d'une extravagante et bizarre structure,
Dont l'ouvrage subit, sans le secours de l'art,
S'éleva de morceaux...
Jules LEFÈVRE-DEUMIER (1797-1857) - La fleur fossile
Jamais coupe d'opale, où boivent les abeilles,
Jamais perle d'azur, étoilant nos corbeilles,
Ou vivant de notre air dans l'air vivant des blés,
N'ont agi plus longtemps sur mes songes troublés,
Que ce fantôme noir d'une plante momie,
Dans son champ souterrain six mille ans endormie.
Les jeunes soeurs d'hier, opulentes ou non,
Ont toutes des couleurs, qui nous...
Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - La journée de printemps
(Fragments)
... Quelle touchante paix me suit dans ces retraites !
Forêt inaccessible à l'ardente chaleur,
Quel plaisir de rêver dans tes routes secrètes !
Ces pins semblent porter, sur leur front sourcilleux,
La voûte où le soleil se couronne de feux ;
La méditation qui plane sur ma tête,
Dans leur profond dédale, à chaque pas m'arrête...
Robert de MONTESQUIOU (1855-1921) (Recueil : Le chef des odeurs suaves) - Lucifers
Les étoiles des lys ont éclairé la plaine...
Les pétales de l'astre ont éclos dans la nuit ;
De constellations de fleurs la route est pleine,
Et de moissons de feux la voûte brille et luit.
Les anges ont baissé leurs yeux sur les prairies,
Les hommes ont levé leurs yeux vers les azurs...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - Ce n'est pas vers l'azur ...
Ce n'est pas vers l'azur que mon esprit s'envole :
Je pense à toi, plateau hanté des chevriers.
Aux pétales vermeils, à la blanche corolle,
Je préfère le deuil de tes genévriers.
Noir plateau, ce qui berce une audace rendue,
Ce n'est point le zéphyr sur les flots de la mer,
C'est la plainte du vent sur...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Stances) - J'ai choisi cette rose ...
J'ai choisi cette rose au fond d'un vieux panier
Que portait par la rue une marchande rousse ;
Ses pétales sont beaux du premier au dernier,
Sa pourpre vigoureuse en même temps est douce
Vraiment d'une autre rose elle diffère moins
Que la lanterne fait d'une vessie enflée :
A ne s'y pas tromper qu'un sot mette ses...
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