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EXEMPLES DE RECHERCHE
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Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - Le chat et la lunette
Un chat sauvage et grand chasseur
S'établit, pour faire bombance,
Dans le parc d'un jeune seigneur
Où lapins et perdrix étaient en abondance.
Là, ce nouveau Nembrod, la nuit comme le jour,
A la course, à l'affût également habile,
Poursuivait, attendait, immolait tour-à-tour
Et quadrupède et volatile.
Les gardes épiaient l'insolent braconnier ;
Mais, dans le fort du bois caché...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - Les cerfs
Aux vapeurs du matin, sous les fauves ramures
Que le vent automnal emplit de longs murmures,
Les rivaux, les deux cerfs luttent dans les halliers :
Depuis l'heure du soir où leur fureur errante
Les entraîna tous deux vers la biche odorante,
Ils se frappent l'un l'autre à grands coups d'andouillers.
Suants, fumants, en feu, quand vint...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : Oiseaux de neige) - Le Niagara
L'onde majestueuse avec lenteur s'écoule ;
Puis, sortant tout â coup de ce calme trompeur,
Furieux, et frappant les échos de stupeur,
Dans l'abîme sans fond le fleuve immense croule.
C'est la Chute ! son bruit de tonnerre fait peur
Même aux oiseaux errants, qui s'éloignent en foule
Du gouffre formidable où l'arc-en-ciel déroule
Son écharpe...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Espana) - In deserto
Les pitons des sierras, les dunes du désert,
Où ne pousse jamais un seul brin d'herbe vert ;
Les monts aux flancs zébrés de tuf, d'ocre et de marne,
Et que l'éboulement de jour en jour décharne,
Le grès plein de micas papillotant aux yeux,
Le sable sans profit buvant les pleurs des cieux,
Le rocher renfrogné dans sa...
René GHIL (1862-1925) (Recueil : Le Voeu de vivre) - La ville au loin...
La Ville au loin monte des voeux immolateurs...
Par les vitres en haut, la Ville, - aux Yeux - à perte
Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l'aorte !
Monte haut des quadratures de pierre, et lourd
Le temps de dômes, ainsi qu'enserrant le rêve
Lourd-arrêté vers l'elliptique expansion
De...
Albert GLATIGNY (1839-1873) (Recueil : Les Vignes folles) - Les bohémiens
À Gustave de Coutouly.
Vous dont les rêves sont les miens,
Vers quelle terre plus clémente,
Par la pluie et par la tourmente,
Marchez-vous, doux Bohémiens ?
Hélas ! dans vos froides prunelles
Où donc le rayon de soleil ?
Qui vous chantera le réveil
Des espérances éternelles ?
Le pas grave, le front...
Jean GODARD (1564-1630) - Tu disais vrai, ô divin Pythagore
Tu disais vrai, ô divin Pythagore,
De corps en corps les âmes vont errant,
Quand un sommeil sille notre oeil mourant,
Sommeil de fer yvré de mandragore.
Dedans le corps de ma belle Pandore
Se mit l'esprit, lequel pierre me rend,
De la Gorgone au regard empierrant,
Bien que son chef sans serpents se...
Jean Ogier de GOMBAULD (1588-1666) (Recueil : Sonnets chrétiens) - Une fleur passagère, une vaine peintur
Une fleur passagère, une vaine peinture,
Faisaient de mes beaux jours les plus douces clartés,
Et dans un labyrinthe, errant de tous côtés,
Je faisais de mon sort la douteuse aventure.
Sans aucun soin du temps, ni de la sépulture,
La fureur m'emportait parmi les vanités,
Et toujours soupirant après...
Jacques GRÉVIN (1538-1570) - L'automne suit l'Esté et la belle verdure ...
L'automne suit l'Esté et la belle verdure
Du printemps rajeuni est ensuvant l'yver,
Tousjours sur la marine on ne voit estriver
Le North contre la nef errante à l'aventure,
Nous ne voyons la Lune estre tousjours obscure ;
Ainsi comme un croissant on la voit arriver ;
Toute chose se change au gré de la nature,
Pernette du GUILLET (1520-1545) (Recueil : Rymes) - Celle clarté mouvante sans ombrage
Celle clarté mouvante sans ombrage,
Qui m'éclaircit en mes ténébreux jours,
De sa lueur éblouit l'oeil volage
À l'inconstant, pour ne voir mes séjours :
Car, me voyant, m'eût consommé toujours
Par les erreurs de son errante flèche.
Par quoi l'esprit, qui désir chaste cherche,
En lieu de mort a eu...
Francois HABERT (1508-1561) - Du coq et du renard
Le renard, par bois errant,
Va quérant,
Pour sa dent, tendre pasture,
Et si loin en la fin va,
Qu'il trouva
Le coq par mésaventure,
Le coq, de grand peur qu'il a,
S'envola.
Sur une ente haute et belle,
Disant que maistre renard
N'a pas l'art
De monter dessus icelle.
Le renard, qui l'entendit,
Lui a dit,
Pour...
Isaac HABERT (1560-1615) - Amour m'a découvert une beauté si belle
Amour m'a découvert une beauté si belle
Que je brûle et englace et en me consumant
J'éprouve, tant me plaît ma flamme et mon tourment,
Que qui meurt en aimant reprend vie immortelle.
Comme l'unique oiseau de cette ardeur nouvelle
Je renais, et ma flamme et son nom chèrement
Je porte sur le dos...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - A Hermès Criophore
Pour que le compagnon des Naïades se plaise
A rendre la brebis agréable au bélier
Et qu'il veuille par lui sans fin multiplier
L'errant troupeau qui broute aux berges du Galèse ;
Il faut lui faire fête et qu'il se sente à l'aise
Sous le toit de roseaux du pâtre hospitalier ;
Le sacrifice est doux au Démon familier
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - A une ville morte
Cartagena de Indias.
1532-1583-1697.
Morne Ville, jadis reine des Océans !
Aujourd'hui le requin poursuit en paix les scombres
Et le nuage errant allonge seul des ombres
Sur ta rade où roulaient les galions géants.
Depuis Drake et l'assaut des Anglais mécréants,
Tes murs désemparés croulent en noirs décombres
Et,...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Ariane
Au choc clair et vibrant des cymbales d'airain,
Nue, allongée au dos d'un grand tigre, la Reine
Regarde, avec l'Orgie immense qu'il entraîne,
Iacchos s'avancer sur le sable marin.
Et le monstre royal, ployant son large rein,
Sous le poids adoré foule la blonde arène,
Et, frôlé par la main d'où pend l'errante rêne,
En rugissant d'amour mord les fleurs de...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La flûte
Voici le soir. Au ciel passe un vol de pigeons.
Rien ne vaut pour charmer une amoureuse fièvre,
Ô chevrier, le son d'un pipeau sur la lèvre
Qu'accompagne un bruit frais de source entre les joncs.
A l'ombre du platane où nous nous allongeons
L'herbe est plus molle. Laisse, ami, l'errante chèvre,
Sourde aux chevrotements...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La prière du mort
Arrête ! Ecoute-moi, voyageur. Si tes pas
Te portent vers Cypsèle et les rives de l'Hèbre,
Cherche le vieil Hyllos et dis-lui qu'il célèbre
Un long deuil pour le fils qu'il ne reverra pas.
Ma chair assassinée a servi de repas
Aux loups. Le reste gît en ce hallier funèbre.
Et l'Ombre errante aux bords que l'Érèbe enténèbre
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La source
L'autel gît sous la ronce et l'herbe enseveli ;
Et la source sans nom qui goutte à goutte tombe
D'un son plaintif emplit la solitaire combe.
C'est la Nymphe qui pleure un éternel oubli.
L'inutile miroir que ne ride aucun pli
A peine est effleuré par un vol de colombe
Et la lune, parfois, qui...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La Vision de Khèm
I
Midi. L'air brûle et sous la terrible lumière
Le vieux fleuve alangui roule des flots de plomb ;
Du zénith aveuglant le jour tombe d'aplomb,
Et l'implacable Phré couvre l'Égypte entière.
Les grands sphinx qui jamais n'ont baissé la paupière,
Allongés sur leur flanc que baigne un sable blond,
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Sur un marbre brisé
La mousse fut pieuse en fermant ses yeux mornes ;
Car, dans ce bois inculte, il chercherait en vain
La Vierge qui versait le lait pur et le vin
Sur la terre au beau nom dont il marqua les bornes.
Aujourd'hui le houblon, le lierre et les viornes
Qui s'enroulent autour de ce débris...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
I
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.
Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - A Jeanne
Ces lieux sont purs ; tu les complètes.
Ce bois, loin des sentiers battus,
Semble avoir fait des violettes,
Jeanne, avec toutes tes vertus.
L'aurore ressemble à ton âge ;
Jeanne, il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons coeurs avec les beaux lieux.
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'année terrible) - A Vianden
Il songe. Il s'est assis rêveur sous un érable.
Entend-il murmurer la forêt vénérable ?
Regarde-t-il les fleurs ? regarde-t-il les cieux ?
Il songe. La nature au front mystérieux
Fait tout ce qu'elle peut pour apaiser les hommes ;
Du coteau plein de vigne au verger plein de pommes
Les mouches viennent, vont, reviennent ; les oiseaux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : La légende des siècles) - Abîme - La Voie Lactée
Millions, millions, et millions d'étoiles !
Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons,
L'épaisseur inouïe et morne des lumières,
Encor tout débordant des effluves premières,
Mon éclatant abîme est votre source à tous.
O les astres d'en bas, je suis si...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Au bord de la mer
Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence ;
Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ;
Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ;
L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ;
Ce golfe, fait par Dieu,...
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