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EXEMPLES DE RECHERCHE
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Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront
Ceux qui sont amoureux, leurs amours chanteront,
Ceux qui aiment l'honneur, chanteront de la gloire,
Ceux qui sont près du roi, publieront sa victoire,
Ceux qui sont courtisans, leurs faveurs vanteront,
Ceux qui aiment les arts, les sciences diront,
Ceux qui sont vertueux, pour tels se feront croire,
Ceux qui aiment le vin, deviseront de...
Etienne DURAND (1586-1618) - Ô bois qui du soleil accusez l'impuissance
Ô bois qui du soleil accusez l'impuissance,
Recevant de ses traits la chaude violence
Sans en être percé,
Que n'ai-je comme vous fortifié mon âme
Pour recevoir les coups du bel oeil qui m'enflamme
Sans en être offensé !
Que n'ai-je comme vous une écorce sauvage
Insensible aux douleurs, comme vous à l'outrage...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - A ma soeur Marie
Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie,
Et qui m'avez aussi quitté,
Comme souriait à la vie
Un dimanche d'après-dîné,
Alors qu'avril, lumière luie,
Telle d'un adventice été,
Et lilas branches refleuries
Chantaient dans l'air printemps qui naît,
Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie,
Et qui m'avez...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La louange de la vie) - De visitation
Or, au dimanche froid, maritime et d'hiver,
Aux lèvres amer,
D'une ville très port-de-mer,
Dans un dimanche froid, maritime et d'hiver ;
Aux quatre heures de soir longues d'après-dînée
De lampes allumées,
- Et lasses, et comme enfumées -
Des quatre heures de soir longues d'après-dînée ;
De la famille nous est venue visiter,
-...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - Or bleu disant l'août ...
Or bleu disant l'août
Au commun des jours,
Corneilles qui rouent
En haut sur la tour,
Puis l'heure sonnant
Partent sur leurs ailes,
Quittant les auvents
Crier dans le ciel,
Comme de gros mots
Plus aigres qu'airelles
Dits tout en voyelles
Suivant leur argot,
Corneilles peu sages,
Et...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Berger d'abeilles
Le doux titre et l'emploi charmant :
Être, en juin, un berger d'abeilles,
Lorsque les prés sont des corbeilles
Et les champs des mers de froment ;
Quand les faucheurs sur les enclumes
Martèlent la faux au son clair,
Et que les oisillons dans l'air
Font bouffer leurs premières plumes !
Berger...
Xavier FORNERET (1809-1884) (Recueil : Vapeurs) - Un pauvre honteux
Il l'a tirée
De sa poche percée
L'a mise sous ses yeux ;
Et l'a bien regardée
En disant : " Malheureux ! "
Il l'a soufflée
De sa bouche humectée ;
Il avait presque peur
D'une horrible pensée
Qui vint le prendre au coeur.
Il l'a mouillée
D'une...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Idylles et légendes) - La part de Madeleine
L'ombre versait au flanc des monts sa paix bénie,
Le chemin était bleu, le feuillage était noir,
Et les palmiers tremblaient d'amour au vent du soir.
L'enfant de Magdala, la fleur de Béthanie,
Gémissait dans la pourpre et l'azur des coussins.
Le grand épervier d'or des femmes étrangères
Agrafait sur son front les étoffes légères ;...
Robert GARNIER (1535-1601) - Elégie sur la mort de Ronsard
... Adieu, mon cher Ronsard ; l'abeille est votre tombe
Fasse toujours son miel ;
Que le baume arabic à tout jamais y tombe,
Et la manne du ciel.
Le laurier y verdisse avecque le lierre
Et le mirthe amoureux ;
Riche en mille boutons, de toutes parts l'enserre
Le rosier odoreux,
Le tin, le basilic, la franche marguerite,
Et notre...
Apollinaire GINGRAS (1847-1935) - La Terrasse Frontenac
Je n'ai vu ni Venise un soir à sa gondole,
Ni Naples, ni l'Etna : pourtant, je m'en console !
Car j'ai vu, rayonnant au soleil de midi,
Québec, perché là-haut comme un aigle hardi.
Je l'ai vu panaché de verglas et de brume,
Et je l'ai vu l'été sous son plus beau costume.
Mais je l'ai vu, surtout, le soir, quand le...
Francois HABERT (1508-1561) - Du coq et du renard
Le renard, par bois errant,
Va quérant,
Pour sa dent, tendre pasture,
Et si loin en la fin va,
Qu'il trouva
Le coq par mésaventure,
Le coq, de grand peur qu'il a,
S'envola.
Sur une ente haute et belle,
Disant que maistre renard
N'a pas l'art
De monter dessus icelle.
Le renard, qui l'entendit,
Lui a dit,
Pour...
Guillaume HAUDENT (14xx-14xx) (Recueil : Apologues d'Esope) - D'un corbeau et d'un renard
Comme un corbeau, plus noir que n'est la poix,
Était au haut d'un arbre quelquefois
Juché, tenant à son bec un fromage,
Un faux renard vint quasi par hommage
A lui donner le bonjour ; cela fait,
Il est venu à l'extoller à fait
En lui disant : " Ô triomphant corbeau,
Sur...
Antoine HEROËT (1492-1568) - Complaincte d'une Dame surprinse nouvellement d'amour
Est-ce plaisir d'incertaine asseurance,
Contentement de crainctifve espérance ?
Est-ce douleur ou présente ou passée ?
Ce que je sens vient il de ma pensée,
De cueur forcé, ou désir vouluntaire ?
Seray je bien forte asses pour le taire ?
Me seroit il possible de le dire ?
En le disant, puis je servir ou nuyre
Au...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
I
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.
Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les voix intérieures) - A des oiseaux envolés
Enfants ! - Oh ! revenez ! Tout à l'heure, imprudent,
Je vous ai de ma chambre exilés en grondant,
Rauque et tout hérissé de paroles moroses.
Et qu'aviez-vous donc fait, bandits aux lèvres roses ?
Quel crime ? quel exploit ? quel forfait insensé ?
Quel vase du Japon en mille éclats brisé ?
Quel vieux...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Au bord de la mer
Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence ;
Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ;
Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ;
L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ;
Ce golfe, fait par Dieu,...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - C'était la première soirée
C'était la première soirée
Du mois d'avril.
Je m'en souviens, mon adorée.
T'en souvient-il ?
Nous errions dans la ville immense,
Tous deux, sans bruit,
A l'heure où le repos commence
Avec la nuit !
Heure calme, charmante, austère,
Où le soir naît !
Dans cet ineffable mystère
Tout...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Ce que dit la bouche d'ombre (II)
Espérez ! espérez ! espérez, misérables !
Pas de deuil infini, pas de maux incurables,
Pas d'enfer éternel !
Les douleurs vont à Dieu, comme la flèche aux cibles ;
Les bonnes actions sont les gonds invisibles
De la porte du ciel.
Le deuil est la vertu, le remords est le pôle
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813
(extrait)
Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi,
Bouches aux dents d'émail disant toujours : Pourquoi ?
Vous qui, m'interrogeant sur plus d'un grand problème,
Voulez de chaque chose, obscure pour moi-même,
Connaître le vrai sens et le mot décisif,
Et qui touchez à tout dans mon...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Charles Vacquerie
Il ne sera pas dit que ce jeune homme, ô deuil !
Se sera de ses mains ouvert l'affreux cercueil
Où séjourne l'ombre abhorrée,
Hélas ! et qu'il aura lui-même dans la mort
De ses jours généreux, encor pleins jusqu'au bord,
Renversé la coupe dorée,
Et que sa mère, pâle et perdant la raison,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Je respire où tu palpites,
Je respire où tu palpites,
Tu sais ; à quoi bon, hélas !
Rester là si tu me quittes,
Et vivre si tu t'en vas ?
A quoi bon vivre, étant l'ombre
De cet ange qui s'enfuit ?
A quoi bon, sous le ciel sombre,
N'être plus que de la nuit ?
Je suis la...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - L'oubli
Autrefois inséparables,
Et maintenant séparés.
Gaie, elle court dans les prés,
La belle aux chants adorables ;
La belle aux chants adorés,
Elle court dans la prairie ;
Les bois pleins de rêverie
De ses yeux sont éclairés.
Apparition exquise !
Elle marche en soupirant,
Avec...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - La blanche Aminte
Sitôt qu'Aminte fut venue
Nue,
Devant le dey qui lui semblait
Laid,
Plus blanche qu'un bloc de Carrare
Rare,
Elle défit ses cheveux blonds,
Longs.
Alors, ô tête de l'eunuque,
Nuque
Du Bostangi, tu te courbas
Bas.
Le bassa, dont l'amour enflamme
L'âme,
À ses pieds laissa son mouchoir
Choir,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?
Où donc est la clarté ? Cieux, où donc est la flamme ?
Où donc est la lumière éternelle de l'âme ?
Où donc est le regard joyeux qui voit toujours ?
Depuis qu'en proie aux deuils, aux luttes, aux amours,
Plaignant parfois l'heureux plus...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Souvenir de la nuit du 4
L'enfant avait reçu deux balles dans la tête.
Le logis était propre, humble, paisible, honnête ;
On voyait un rameau bénit sur un portrait.
Une vieille grand-mère était là qui pleurait.
Nous le déshabillions en silence. Sa bouche,
Pâle, s'ouvrait ; la mort noyait son oeil farouche ;
Ses bras pendants semblaient demander des appuis.
Il avait dans sa poche...
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