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présent.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Magnitudo parvi
Le jour mourait ; j'étais près des mers, sur la grève.
Je tenais par la main ma fille, enfant qui rêve,
Jeune esprit qui se tait !
La terre, s'inclinant comme un vaisseau qui sombre,
En tournant dans l'espace allait plongeant dans l'ombre ;
La pâle nuit montait.
La pâle nuit levait son front dans les nuées ;...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Mugitusque boum
Mugissement des boeufs, au temps du doux Virgile,
Comme aujourd'hui, le soir, quand fuit la nuit agile,
Ou, le matin, quand l'aube aux champs extasiés
Verse à flots la rosée et le jour, vous disiez :
Mûrissez, blés mouvants ! prés, emplissez-vous d'herbes !
Que la terre, agitant son panache de gerbes,
Chante dans l'onde d'or d'une...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Oh ! pour remplir de moi ta rêveuse pensée
Oh ! pour remplir de moi ta rêveuse pensée,
Tandis que tu m'attends, par la marche lassée,
Sous l'arbre au bord du lac, loin des yeux importuns,
Tandis que sous tes pieds l'odorante vallée,
Toute pleine de brume au soleil envolée,
Fume comme un beau vase où brûlent des parfums...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - Spectacle rassurant
Tout est lumière, tout est joie,
L'araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Ses rondes dentelles d'argent.
La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l'étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux !
La rose semble, rajeunie,
S'accoupler au bouton vermeil ;
L'oiseau chante plein d'harmonie
Dans les rameaux pleins...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Derniers vers) - L'hiver qui vient
Blocus sentimental ! Messageries du Levant !...
Oh, tombée de la pluie ! Oh ! tombée de la nuit,
Oh ! le vent !...
La Toussaint, la Noël et la Nouvelle Année,
Oh, dans les bruines, toutes mes cheminées !...
D'usines....
On ne peut plus s'asseoir, tous les bancs sont mouillés ;
Crois-moi, c'est bien fini jusqu'à l'année prochaine,
Tant...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Solo de lune
Je fume, étalé face au ciel,
Sur l'impériale de la diligence,
Ma carcasse est cahotée, mon âme danse
Comme un Ariel ;
Sans miel, sans fiel, ma belle âme danse,
Ô routes, coteaux, ô fumées, ô vallons,
Ma belle âme, ah ! récapitulons.
Nous nous aimions comme deux fous,
On s'est quitté sans en parler,
Un spleen...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Apparition
Toi qui du jour mourant consoles la nature,
Parais, flambeau des nuits, lève-toi dans les cieux;
Etends autour de moi, sur la pâle verdure,
Les douteuses clartés d'un jour mystérieux!
Tous les infortunés chérissent ta lumière;
L'éclat brillant du jour repousse leurs douleurs :
Aux regards du soleil ils ferment leur paupière,
Et rouvrent devant toi leurs yeux noyés de pleurs.
...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Jocelyn) - Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
(extrait, 4ème époque)
Enfant, j'ai quelquefois passé des jours entiers
Au jardin, dans les prés, dans quelques verts sentiers
Creusés sur les coteaux par les boeufs du village,
Tout voilés d'aubépine et de mûre sauvage,
Mon chien auprès de moi, mon livre dans la main,
M'arrêtant sans fatigue et marchant sans chemin,
TantÔt lisant, tantôt écorçant...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Ischia
Le soleil va porter le jour à d'autres mondes;
Dans l'horizon désert Phébé monte sans bruit,
Et jette, en pénétrant les ténèbres profondes,
Un voile transparent sur le front de la nuit.
Voyez du haut des monts ses clartés ondoyantes
Comme un fleuve de flamme inonder les coteaux,
Dormir dans les vallons, ou glisser sur les pentes,
Ou rejaillir au...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
C'est une nuit d'été ; nuit dont les vastes ailes
Font jaillir dans l'azur des milliers d'étincelles ;
Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni,
Permet à l'oeil charmé d'en sonder l'infini ;
Nuit où le firmament, dépouillé de nuages,
De ce livre de feu rouvre toutes les pages !
Sur le dernier sommet des monts, d'où le...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Cours familier de littérature) - La vigne et la maison (III)
Que me fait le coteau, le toit, la vigne aride ?
Que me ferait le ciel, si le ciel était vide ?
Je ne vois en ces lieux que ceux qui n'y sont pas !
Pourquoi ramènes-tu mes regrets sur leur trace ?
Des bonheurs disparus se rappeler la place,
C'est rouvrir des cercueils pour...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Le chêne - suite de Jehova
Voilà ce chêne solitaire
Dont le rocher s'est couronné,
Parlez à ce tronc séculaire,
Demandez comment il est né.
Un gland tombe de l'arbre et roule sur la terre,
L'aigle à la serre vide, en quittant les vallons,
S'en saisit en jouant et l'emporte à son aire
Pour aiguiser le bec de ses jeunes...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Le passé
A M. A. de V***.
Arrêtons-nous sur la colline
A l'heure où, partageant les jours,
L'astre du matin qui décline
Semble précipiter son cours!
En avançant dans sa carrière,
Plus faible il rejette en arrière
L'ombre terrestre qui le suit,
Et de l'horizon qu'il colore
Une moitié le voit encore,
L'autre se plonge dans la nuit!
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le vallon
Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance,
N'ira plus de ses voeux importuner le sort ;
Prêtez-moi seulement, vallon de mon enfance,
Un asile d'un jour pour attendre la mort.
Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Milly ou la terre natale (I)
Pourquoi le prononcer ce nom de la patrie ?
Dans son brillant exil mon coeur en a frémi ;
Il résonne de loin dans mon âme attendrie,
Comme les pas connus ou la voix d'un ami.
Montagnes que voilait le brouillard de l'automne,
Vallons que tapissait le givre du matin,
Saules dont l'émondeur effeuillait...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Philosophie
(Au Marquis de L.M.F)
Oh ! qui m'emportera vers les tièdes rivages,
Où l'Arno couronné de ses pâles ombrages,
Aux murs des Médicis en sa course arrêté,
Réfléchit le palais par un sage habité,
Et semble, au bruit flatteur de son onde plus lente,
Murmurer les grands noms de Pétrarque et du Dante ?
Ou plutôt, que ne puis-je, au doux...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Tristesse
Ramenez-moi, disais-je, au fortuné rivage
Où Naples réfléchit dans une mer d'azur
Ses palais, ses coteaux, ses astres sans nuage,
Où l'oranger fleurit sous un ciel toujours pur.
Que tardez-vous? Partons! Je veux revoir encore
Le Vésuve enflammé sortant du sein des eaux;
Je veux de ses hauteurs voir se lever l'aurore;
Je veux, guidant les pas de celle que j'adore,
Redescendre, en...
Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - A une branche d'amandier
Déjà mille boutons rougissants et gonflés,
Et mille fleurs d'ivoire,
Forment de longs rubans et des noeuds étoilés
Sur votre écorce noire,
Jeune branche ! et pourtant sous son linceul neigeux,
Dans la brume incolore,
Entre l'azur du ciel et nos sillons fangeux
Février flotte encore.
Une heure de soleil,...
Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - La mort d'un chêne
I
Quand l'homme te frappa de sa lâche cognée,
Ô roi qu'hier le mont portait avec orgueil,
Mon âme, au premier coup, retentit indignée,
Et dans la forêt sainte il se fit un grand deuil.
Un murmure éclata sous ses ombres paisibles ;
J'entendis des sanglots et des bruits menaçants...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Au lavoir de Keranglaz
L'étang mire des fronts de jeunes lavandières.
Les langues vont jasant au rythme des battoirs,
Et, sur les coteaux gris, étoilés de bruyères,
Le linge blanc s'empourpre à la rougeur des soirs.
Au loin, fument des toits, sous les vertes ramées,
Et, droites, dans le ciel, s'élèvent les fumées.
Tout proche est le manoir de...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Soir de Bretagne
Sur les coteaux pâlis flotte une ombre indécise :
Au portail de la ferme une femme est assise,
Qui, d'un refrain breton vaguement fredonné,
Dans ses bras arrondis berce son premier-né ;
Sous le corsage étroit où s'amincit son buste
Pointent deux jeunes seins, gonflés d'un lait robuste ;
Son regard, à travers le ciel mourant, poursuit
Un songe ailé de mère...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) - Crépuscule
Aux vallons endormis la nuit glisse en silence.
Mes vieux pins sont drapés dans leurs sombres manteaux.
On n'entend plus monter le rythme des marteaux,
On ne voit plus la nef que la vague balance.
Une fauve lueur, comme un éclair de lance,
Embrase un coin du ciel, au-dessus des coteaux.
Les cimes ont de l'or dans leurs noirs chapiteaux.
Vers ces derniers rayons...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) - Le Retour aux champs
Enfin j'ai secoué la poussière des villes ;
J'habite les champs parfumés.
Je me sens vivre ici, dans ces cantons tranquilles,
Sur ces bords que j'ai tant aimés.
L'ennui me consumait dans tes vieilles murailles,
O noble cité de Champlain !
Je ne suis pas, vois-tu, l'enfant de tes entrailles,
Je ne suis pas né châtelain.
Je suis...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - L'aurore
La nue était d'or pâle, et, d'un ciel doux et frais,
Sur les jaunes bambous, sur les rosiers épais,
Sur la mousse gonflée et les safrans sauvages,
D'étroits rayons filtraient à travers les feuillages.
Un arome léger d'herbe et de fleurs montait ;
Un murmure infini dans l'air subtil flottait :
Choeur des Esprits cachés, âmes de toutes choses,
Qui font...
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