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présent.
Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - En cour d'assises
(A Édouard Dubus)
Je suis l'expulsé des vieilles pagodes
Ayant un peu ri pendant le Mystère ;
Les anciens ont dit : Il fallait se taire
Quand nous récitions, solennels, nos...
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Suite du Repos de l'autheur) - A sa Sainte
Je fais sepulchre à ton loz de mes vers,
Vers, qu'Amour mesme ha pour nous fait si fors,
Qu'ilz ne craindront de la mort les effors,
Quand nous serons tous deux rongez des vers :
Tant que la vive ame de l'Univers,
Fera tourner la roue des sept corps,
Qui l'harmonie...
Guillaume DES AUTELZ (1529-1581) (Recueil : Amoureux Repos) - De ses vers, à sa Sainte
J'ay fait bataille à ton nom, de mes vers,
Vers qu'Amour mesme a pour nous fait si fors
Qu'ilz ne craindront de la mort les effors
Quand nous serons desja fais proye aus vers :
Tant que la vie ame de l'univers
Fera tourner la rouë des sept corps,
Qui l'harmonie...
Marc-Antoine DESAUGIERS (1772-1827) (Recueil : Chansons) - Tableau de Paris (A cinq heures du soir)
En tous lieux, la foule
Par torrents s'écoule ;
L'un court, l'autre roule ;
Le jour baisse et fuit ;
Les affaires cessent,
Les dîners se pressent,
Les tables se dressent,
Il est bientôt nuit.
Là, je devine
Poularde fine
Et bécassine
Et dindon truffé ;
Plus loin, je hume
Salé, légume,
Cuits dans l'écume
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies) - Le secret
Dans la foule, Olivier, ne viens plus me surprendre ;
Sois là, mais sans parler, tâche de me l'apprendre :
Ta voix a des accents qui me font tressaillir !
Ne montre pas l'amour que je ne puis te rendre,
D'autres yeux que les tiens me regardent rougir.
Se chercher, s'entrevoir, n'est-ce pas tout se dire ?
Ne me demande plus, par...
Jean Edouard DU MONIN (1557-1586) (Recueil : Les nouvelles oeuvres) - Si quand il faut tirer le rideau de la vie
Si quand il faut tirer le rideau de la vie
Le cors au departir sent une telle mort,
Que je sens en partant de vous ma douce vie,
Dont la main tient la clef de ma vie et ma mort :
A bon droit un chacun brigue l'heur...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Ma libellule
En te voyant toute mignonne,
Blanche dans ta robe d'azur,
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;
Je songeais à ces belles saintes
Que l'on voyait, du temps jadis,
Sourire sur les vitres peintes,
Montrant du doigt le paradis ;
Et j'aurais voulu, loin du monde
Qui passait...
Xavier FORNERET (1809-1884) - Elle (1)
Vous ne savez son nom ? - Celle pour qui je chante
La vie d'amour de feu, puis après est mourante :
C'est un arbre en verdeur, un soleil en éclats,
C'est une nuit de rose ou languissants ébats.
C'est un torrent jeté par un trou de nuage ;
C'est le roi des lions dégarni de sa cage :
C'est l'enfant qui se roule et qui est...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Les poèmes dorés) - La mort d'une libellule
Sous les branches de saule en la vase baignées
Un peuple impur se tait, glacé dans sa torpeur,
Tandis qu'on voit sur l'eau de grêles araignées
Fuir vers les nymphéas que voile une vapeur.
Mais, planant sur ce monde où la vie apaisée
Dort d'un sommeil sans joie et presque sans réveil,
Des...
Anatole FRANCE (1844-1924) (Recueil : Idylles et légendes) - Le refus
Au fond de la chambre élégante
Que parfuma son frôlement,
Seule, immobile, elle dégante
Ses longues mains, indolemment.
Les globes chauds et mats des lampes
Qui luisent dans l'obscurité,
Sur son front lisse et sur ses tempes
Versent une douce clarté.
Le torrent de sa chevelure,
Où l'eau des diamants...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - La bonne soirée
Quel temps de chien ! - il pleut, il neige ;
Les cochers, transis sur leur siège,
Ont le nez bleu.
Par ce vilain soir de décembre,
Qu'il ferait bon garder la chambre,
Devant son feu !
A l'angle de la cheminée
La chauffeuse capitonnée
Vous tend les bras
Et semble avec une caresse
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - La fleur qui fait le printemps
Les marronniers de la terrasse
Vont bientôt fleurir, à Saint-Jean,
La villa d'où la vue embrasse
Tant de monts bleus coiffés d'argent.
La feuille, hier encor pliée
Dans son étroit corset d'hiver,
Met sur la branche déliée
Les premières touches de vert.
Mais en vain le soleil excite...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Le souper des armures
Biorn, étrange cénobite,
Sur le plateau d'un roc pelé,
Hors du temps et du monde, habite
La tour d'un burg démantelé.
De sa porte l'esprit moderne
En vain soulève le marteau.
Biorn verrouille sa poterne
Et barricade son château.
Quand tous ont les yeux vers l'aurore
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - Premier sourire du printemps
Tandis qu'à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d'or.
Dans le verger et dans la vigne,
Il s'en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer...
Albert GLATIGNY (1839-1873) (Recueil : Le fer rouge, nouveaux châtiments) - Le retour
C'est toi, chère exilée ! Oh ! Laisse que j'adore
Ta figure divine où rayonne l'aurore,
Ô république, amour vivace de nos coeurs !
La fosse où, dix-huit ans, de sinistres vainqueurs
T'ont murée, est ouverte, et tu viens, souriante,
Claire étoile aux rayons de qui tout s'oriente !
Les tombeaux ne t'ont rien laissé de leur pâleur ;
Tu...
Jean GODARD (1564-1630) - Je ne sais à quoi vous pensez
Je ne sais à quoi vous pensez
De porter si riche coiffure
Dessus vos cheveux agencés
Par art, par ordre et par figure ;
Rien ne vous sert aucunement
De porter au bout de l'oreille
Un si riche et gros diamant,
Qui est de valeur non pareille.
De quoi...
Jean GODARD (1564-1630) - Peintre excellent, dont le pinceau subtil
Peintre excellent, dont le pinceau subtil
Peut imiter, voire passer Nature,
Se faisant voir inimitable outil
Alors qu'il trace une rare peinture,
Dis-moi, veux-tu sur un tableau tirer
Le gai printemps et son fleuri visage,
Où l'oei1 humain ne cesse de mirer,
Ravi de voir quelque beau paysage ?
Il...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - Guitare
Gastibelza, l'homme à la carabine,
Chantait ainsi:
" Quelqu'un a-t-il connu dona Sabine ?
Quelqu'un d'ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù.
- Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma senora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera
Qui chaque nuit...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Jeanne chante ; elle se penche
Jeanne chante ; elle se penche
Et s'envole ; elle me plaît ;
Et, comme de branche en branche,
Va de couplet en couplet.
De quoi donc me parlait-elle ?
Avec sa fleur au corset,
Et l'aube dans sa prunelle,
Qu'est-ce donc qu'elle disait ?
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Odes et ballades) - La fiancée du timbalier
" Monseigneur le duc de Bretagne
A, pour les combats meurtriers,
Convoqué de Nante à Mortagne,
Dans la plaine et sur la montagne,
L'arrière-ban de ses guerriers.
Ce sont des barons dont les armes
Ornent des forts ceints d'un fossé ;
Des preux vieillis dans les alarmes,
Des écuyers, des hommes...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - Le poète bat aux champs
I
Aux champs, compagnons et compagnes !
Fils, j'élève à la dignité
De géorgiques les campagnes
Quelconques où flambe l'été !
Flamber, c'est là toute l'histoire
Du coeur, des sens, de la saison,
Et de la pauvre mouche noire
Que nous appelons la raison.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Quelques mots à un autre
On y revient ; il faut y revenir moi-même.
Ce qu'on attaque en moi, c'est mon temps, et je l'aime.
Certe, on me laisserait en paix, passant obscur,
Si je ne contenais, atome de l'azur,
Un peu du grand rayon dont notre époque est faite.
Hier le citoyen, aujourd'hui le poète ;
Alfred JARRY (1873-1907) - Bardes et cordes
Le roi mort, les vingt et un coups de la bombarde
Tonnent, signal de deuil, place de la Concorde.
Silence, joyeux luth, et viole et guimbarde :
Tendons sur le cercueil la plus macabre corde
Pour accompagner l'hymne éructé par le barde :
Le ciel veut l'oraison funèbre pour exorde.
L'encens vainc le fumet des ortolans...
Marie KRYSINSKA (1864-1908) (Recueil : Rythmes pittoresques) - La gigue
Les Talons
Vont
D'un train d'enfer,
Sur le sable blond,
Les Talons
Vont
D'un train d'enfer
Implacablement
Et rythmiquement,
Avec une méthode d'enfer,
Les Talons
Vont.
Cependant le corps,
Sans nul désarroi,
Se tient tout droit,
Comme appréhendé au collet
Par les
Recors
La danseuse exhibe ses bas noirs
Sur des jambes dures
Comme du bois.
...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Dimanches (IV)
C'est l'automne, l'automne, l'automne.....
Le grand vent et toute sa séquelle !
Rideaux tirés, clôture annuelle !
Chute des feuilles, des Antigones,
Des Philomèles,
Le fossoyeur les remue à la pelle...
(Mais, je me tourne vers la mer, les Éléments !
Et tout ce qui n'a plus que les noirs grognements !...
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