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Victor SEGALEN (1878-1919) (Recueil : Stèles) - Les trois hymnes primitifs
LES LACS
Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel :
J'ai tourné la sphère pour observer le Ciel.
Les lacs, frappés d'échos fraternels en nombre douze :
J'ai fondu les douze cloches qui fixent les tons musicaux.
*
Lac mouvant, firmament...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Et maintenant que sont tombés les hauts feuillages
Et maintenant que sont tombés les hauts feuillages
Qui tenaient le jardin sous leur ombre abrité,
On voit, à travers le branchage à nu, monter
Là-bas, vers l'horizon, les toits des vieux villages.
Tant que l'été darda sa joie, aucun de nous
Ne les a vus groupés non loin...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les blés mouvants) - Les routes
Comme des clous, les gros pavés
Fixent au sol les routes claires :
Lignes et courbes de lumière
Qui décorent et divisent les terres
En ce pays de bois et de champs emblavés.
Les plus vieilles se souviennent du temps de Rome,
Quand s'en venaient les Dieux
Rôder dans les vergers des hommes
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Ma race
Je suis le fils de cette race
Dont les cerveaux plus que les dents
Sont solides et sont ardents
Et sont voraces.
Je suis le fils de cette race
Dont les desseins ont prévalu
Dans les luttes profondes
De monde à monde,
Je suis le fils de cette race
Tenace
Qui veut, après avoir voulu,
Encore,...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour
Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour
Et la blessure est encore vibrante,
Ô mon Dieu, vous m'avez blessé d'amour.
Ô mon Dieu, votre crainte m'a frappé
Et la brûlure est encor là qui tonne,
Ô mon Dieu, votre crainte m'a frappé.
Ô mon Dieu, j'ai connu que...
Jules VERNE (1828-1905) - Connaissez-vous mon Andalouse
Connaissez-vous mon Andalouse,
Plus belle que les plus beaux jours,
Folle amante, plus folle épouse,
Dans ses amours, toute jalouse,
Toute lascive en ses amours !
Vrai dieu ! de ce que j'ai dans l'âme,
Eussé-je l'enfer sous mes pas,
Car un mot d'amour de ma dame
A seul allumé cette flamme,
Mon âme ne...
Béroalde de VERVILLE (1556-1626) - De fureur, de souci, mon âme tourmentée
De fureur, de souci, mon âme tourmentée
Sous votre cruauté, désire contre un fer,
Caché dedans mon coeur, trébucher en l'enfer,
Pour s'aller rafraîchir en l'onde Achérontée :
Mais lors que de tel soin je la sens agitée,
Voulant dedans mon sang teindre un mortel acier,
Vos yeux tiennent ma main, et me...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Contre l'hiver
Ode
Plein de colère et de raison
Contre toi barbare saison
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l'Univers,
Qui de la glace des hivers
Chassent les flammes du tonnerre
Aujourd'hui l'ire de mes vers
Des foudres contre toi desserre.
Je veux que la postérité
Au rapport de la vérité...
Marie-Catherine-Hortense de VILLEDIEU (1632-1683) - Jouissance
Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée,
Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.
Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée ;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j'aime Tirsis et que j'en...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Dans la prison qui vous va renfermant
Dans la prison qui vous va renfermant,
Votre grande âme agit incessamment,
Et ce divin esprit que rien n'enserre
Vole partout, sans erreur toujours erre,
S'étend, s'élève, et va plus aisément.
Vous parcourez l'un et l'autre élément,
Vous pénétrez jusques au firmament,
Et visitez le ciel, l'onde et la terre
Dans la prison.
Stendhal, Le Rouge et le Noir, II, 4 À force d'examiner le comte Norbert, Julien remarqua qu'il était en bottes et en éperons ; et moi je dois être en souliers, apparemment comme inférieur. On se mit à table. Julien entendit la marquise qui disait un mot sévère, en élevant un peu la voix. Presque en même temps il aperçut une jeune personne extrêmement blonde et fort bien faite, qui vint s'asseoir vis-à-vis de lui. Elle...
Voltaire, Candide, chapitre 16 - Messieurs, dit Cacambo, vous comptez donc manger... Messieurs, dit Cacambo, vous comptez donc manger aujourd'hui un jésuite ? c'est très bien fait; rien n'est plus juste que de traiter ainsi ses ennemis. En effet le droit naturel nous enseigne à tuer notre prochain, et c'est ainsi qu'on en agit dans toute la terre. Si nous n'usons pas du droit de le manger, c'est que nous avons d'ailleurs de quoi faire bonne...
Molière, Dom Juan, acte V, scène 2 DOM JUAN.- Il n'y a plus de honte maintenant à cela, l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer aujourd'hui, et* la profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée, et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien...
Diderot, Entretien d'un père avec ses enfants - C'est qu'il y a tant de méchants dans ce monde... MOI. C'est qu'il y a tant de méchants dans ce monde, qu'il n'y faut pas retenir ceux à qui il prend envie d'en sortir. LE DOCTEUR BISSEI. Mon affaire est de le guérir, et non de le juger ; je le guérirai, parce que c'est mon métier ; ensuite le magistrat le fera pendre, parce que c'est le sien....
Diderot, Entretien d'un père avec ses enfants MOI. C'est qu'il y a tant de méchants dans ce monde, qu'il n'y faut pas retenir ceux à qui il prend envie d'en sortir. LE DOCTEUR BISSEI. Mon affaire est de le guérir, et non de le juger ; je le guérirai, parce que c'est mon métier ; ensuite le magistrat le fera pendre, parce que c'est le sien. MOI. Docteur, mais il y a une fonction commune à tout bon...
Voltaire, Zadig, chapitre 12, le souper Vous êtes de grands ignorants tous tant que vous êtes! s'écria le Grec; est-ce que vous ne savez pas que le chaos est le père de tout, et que la forme et la matière ont mis le monde dans l'état où il est?" Ce Grec parla longtemps; mais il fut enfin interrompu par le Celte, qui, ayant beaucoup bu pendant qu'on disputait, se crut alors plus savant que tous les...
…… J'ai dès enfance entendu affirmer Qu'il est besoin de connaître avant qu'aimer. Les signes claires qui dehors apparaissent Font témoigner que Dieu point ne connaissent ; C'est que par trop grands moyens et petits Lâchent la bride à tous leurs appétits, Si que de ceux-ci certes peu d'œuvres sortent Sentant celui dont ils portent le nom. D'avoir le nom de chrétiens ont pris cure, Puis sont vivant à la loi d'Épicure, Faisant yeux, nez et oreilles jouir De ce qu'on peut voir, sentir et ouïr Au...
Mais s'il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir...
Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, la Vie de Marianne. Nous sommes au début du roman. [ Avant que de donner cette histoire au public, il faut lui apprendre comment je l'ai trouvée. Il y a six mois que j'achetai une maison de campagne à quelques lieues de Rennes, qui, depuis trente ans, a passé successivement entre les mains de cinq ou six personnes. J'ai voulu faire changer quelque chose à la disposition du premier...
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