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EXEMPLES DE RECHERCHE
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Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Le vallon) - Beauté, dans ce vallon...
Beauté, dans ce vallon étends-toi blanche et nue
Et que ta chevelure alentour répandue
S'allonge sur la mousse en onduleux rameaux ;
Que l'immatérielle et pure voix de l'eau,
Mêlée au bruit léger de la brise qui pleure,
Module doucement ta plainte intérieure.
Une souple lumière à travers les bouleaux
Veloute ta blancheur d'une ombre...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : L'âme en bourgeon) - Voilà que je me sens...
Voilà que je me sens plus proche encor des choses.
Je sais quel long travail tient l'ovaire des roses,
Comment la sauterelle au creux des rochers bleus
Appelle le soleil pour caresser ses neufs
Et pourquoi l'araignée, en exprimant sa moelle,
Protège ses petits d'un boursicot de toile.
Je sais quels yeux la biche...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les visages de la vie) - L'action
Lassé des mots, lassé des livres,
Qui tiédissent la volonté,
Je cherche, au fond de ma fierté,
L'acte qui sauve et qui délivre.
La vie, elle est là-bas, violente et féconde,
Qui mord, à galops fous, les grands chemins du monde.
Dans le tumulte et la poussière,
Les forts se sont pendus à sa crinière
Et,...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les visages de la vie) - La foule
En ces villes d'ombre et d'ébène
D'où s'élèvent des feux prodigieux ;
En ces villes, où se démènent,
Avec leurs chants, leurs cris et leurs blasphèmes,
A grande houle, les foules ;
En ces villes soudain terrifiées
De révolte sanglante et de nocturne effroi,
Je sens bondir et s'exalter en moi
Et s'épandre,...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Le sonneur
Comme un troupeau de boeufs aveugles,
Avec effarement, là-bas, au fond des soirs,
L'ouragan beugle.
Et tout à coup, par au-dessus des pignons noirs,
Que dresse, autour de lui, l'église, au crépuscule,
Rayé d'éclairs, le clocher brûle.
Le vieux sonneur, la tête folle,
La bouche ouverte et sans parole,
Accourt ;
Et le tocsin qu'il frappe, à...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Les meules qui brûlent
La plaine, au fond des soirs, s'est allumée,
Et les tocsins cassent leurs bonds de sons,
Aux quatre murs de l'horizon.
- Une meule qui brûle ! -
Par les sillages des chemins, la foule,
Par les sillages des villages, la foule houle
Et dans les cours, les chiens de garde ululent.
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les vents
Noires syrinx d'ombre et de tôle,
Les inégales cheminées,
Sur les villes échelonnées,
Au long des mers jusques au pôle,
Grondent aux bises déchaînées,
Durant l'automne.
Assis en rond autour du feu,
Les hommes las et miséreux
Souffrent et geignent.
Le désespoir et l'ennui règnent ;
On s'examine et l'on attend.
Nul ne répond...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Les villes
Oh ! ces villes, par l'or putride envenimées !
Clameurs de pierre et vols et gestes de fumées,
Dômes et tours d'orgueil et colonnes debout
Dans l'espace qui vibre et le travail qui bout,
En aimas-tu l'effroi et les affres profondes
O toi, le voyageur
Qui t'en allais triste et songeur
Par les gares de feu qui ceinturent le monde...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - Paysages Belges
Briques et tuiles,
O les charmants
Petits asiles
Pour les amants !
Houblons et vignes,
Feuilles et fleurs,
Tentes insignes
Des francs buveurs !
Guinguettes claires,
Bières, clameurs,
Servantes chères
A tous fumeurs !
Gares prochaines,
Gais chemins grands...
Quelles aubaines,
Bons juifs-errants !...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La femme adultère
" Mon lit est parfumé d'aloès et de myrrhe ;
" L'odorant cinnamome et le nard de Palmyre
" Ont chez moi de l'Egypte embaumé les tapis.
" J'ai placé sur mon front et l'or et le lapis ;
" Venez, mon bien-aimé, m'enivrer de délices
" Jusqu'à l'heure où le jour appelle aux sacrifices :
" Aujourd'hui que l'époux...
Charles VION D'ALIBRAY (1600-1653) (Recueil : Vers moraux) - Tirsis, laisse parler le vulgaire insensé
Tirsis, laisse parler le vulgaire insensé
Et n'ecoute jamais sinon ta conscience,
Chez elle seulement est le siege dressé
Qui doit te condamner ou prendre ta deffense,
Le plus beau de tes ans s'en va tantost passé,
Et tu n'as pas de vivre encore la science ;
Ton esprit hors de soy se trouve...
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