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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) - Le ravin
Un ravin de ces monts coupe la noire crête ;
Comme si, voyageant du Caucase au Cédar,
Quelqu'un de ces Titans que nul rempart n'arrête
Avait fait passer sur la tête
La roue immense de son char.
Hélas ! combien de fois, dans nos temps de discorde,
Des flots de sang chrétien et de sang mécréant,
Baignant le cimeterre et la...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Des Fleurs de bonne volonté) - Cythère
Quel lys sut ombrager ma sieste ?
C'était (ah ne sais plus comme !) au bois trop sacré
Où fleurir n'est pas un secret.
Et j'étais fui comme la peste.
" Je ne suis pas une âme leste ! "
Ai-je dit alors et leurs choeurs m'ont chanté : " Reste. "
Et la plus grande,...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Odes politiques) - A Némésis
Non, sous quelque drapeau que le barde se range,
La muse sert sa gloire et non ses passions !
Non, je n'ai pas coupé les ailes de cet ange
Pour l'atteler hurlant au char des factions !
Non, je n'ai point couvert du masque populaire
Son front resplendissant des feux du saint parvis,
Ni pour fouetter et mordre, irritant sa colère,
Changé ma...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Aux chrétiens dans les temps d'épreuves
Pourquoi vous troublez-vous, enfants de l'Evangile ?
À quoi sert dans les cieux ton tonnerre inutile,
Disent-ils au Seigneur, quand ton Christ insulté,
Comme au jour où sa mort fit trembler les collines,
Un roseau dans les mains et le front ceint d'épines,
Au siècle est présenté ?
Ainsi qu'un astre éteint sur un...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Le Chrétien mourant
Qu'entends-je ? autour de moi l'airain sacré résonne !
Quelle foule pieuse en pleurant m'environne ?
Pour qui ce chant funèbre et ce pâle flambeau ?
Ô mort, est-ce ta voix qui frappe mon oreille
Pour la dernière fois ? eh quoi ! je me réveille
Sur le bord du tombeau !
Ô toi ! d'un feu divin précieuse...
Claude LE PETIT (1638-1664) - Le poète crotté
Quand vous verrez un homme avecque gravité
En chapeau de clabaud promener sa savate
Et le col étranglé d'une sale cravate,
Marcher arrogamment dessus la chrétienté,
Barbu comme un sauvage et jusqu'aux reins crotté,
D'un haut de chausse noir sans ceinture et sans patte,
Et de quelques lambeaux d'une vieille buratte
En tous temps constamment couvrir...
Jean LORRAIN (1855-1906) (Recueil : L'ombre ardente) - Clair de Lune
A l'heure, où les bois d'aubépines,
De combe en combe au loin neigeant,
Apparaîtront dans les ravines
Comme un léger brouillard d'argent,
Nous irons dans la forêt brune,
Dans l'ombre, écouter les récits,
Que fait aux bois le clair de lune,
Ce bleuâtre amant des taillis :
Contes païens, récits épiques,
Dont les combats, tragique enfer,
Surgissent...
Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Ballade de frère Lubin
Pour courir en poste à la ville
Vingt fois, cent fois, ne sais combien ;
Pour faire quelque chose vile,
Frère Lubin le fera bien ;
Mais d'avoir honnête entretien
Ou mener vie salutaire,
C'est à faire à un bon chrétien,
Frère Lubin ne le peut faire.
Pour mettre, comme un homme...
François MAYNARD (1582-1646) - Ode à Alcippe
Alcippe, reviens dans nos bois.
Tu n'as que trop suivi les rois,
Et l'infidèle espoir dont tu fais ton idole.
Quelque bonheur qui seconde tes voeux,
Ils n'arrêteront pas le temps qui toujours vole
Et qui d'un triste blanc va peindre tes cheveux.
La Cour méprise ton encens.
Ton rival monte, et tu descends,
Et dans le...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Poésies d'Humilis) - Dans les temps que je vois
Alors, si l'homme est juste et si le monde est sage,
Offrant tout à Jésus, sa joie et ses douleurs,
Ceux-là, dont le poète apporte un doux message,
Viendront comme un bel arbre épanouit ses fleurs.
Alors, si l'Homme est sage et si la Vierge est forte,
Tous les enfants divins du royaume...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - France, jadis on te soulait nommer
France, jadis on te soulait* nommer,
En tous pays, le trésor de noblesse,
Car un chacun pouvait en toi trouver
Bonté, honneur, loyauté, gentillesse,
Clergie, sens, courtoisie, prouesse.
Tous étrangers aimaient te suivre.
Et maintenant vois, dont j'ai déplaisance,
Qu'il te convient maint grief mal soustenir,
Très chrétien, franc royaume de France.
Sais-tu d'où vient ton mal,...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Un jour le Ciel était superbement ému
Un jour le Ciel était superbement ému,
Quand l'odorante Flore étale sa richesse :
Moi - comme bon Chrétien - m'en allé à la Messe
Proposant d'amortir l'audace de mon feu :
Mais que m'en advint-il ? pardonne-moi, ô Dieu !
J'ai changé ton image en ma belle Maîtresse,
Et encore,...
Jean RACINE (1639-1699) (Recueil : Cantiques spirituels) - A la louange de la Charité
Les Méchants m'ont vanté leurs mensonges frivoles :
Mais je n'aime que les paroles
De l'éternelle Vérité.
Plein du feu divin qui m'inspire,
Je consacre aujourd'hui ma Lyre
A la céleste Charité.
En vain je parlerais le langage des Anges.
En vain, mon Dieu, de tes louanges
Je remplirais tout l'Univers :
Sans amour,...
Jean RACINE (1639-1699) - Plainte d'un chrétien ...
PLAINTE D'UN CHRETIEN SUR LES CONTRARIETES
QU'IL EPROUVE AU DEDANS DE LUI-MEME
Mon Dieu, quelle guerre cruelle !
Je trouve deux hommes en moi :
L'un veut que plein d'amour pour toi
Mon coeur te soit toujours fidèle.
L'autre à tes volontés rebelle
Me révolte contre ta loi.
L'un tout esprit, et tout céleste,...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - L'hostie est comme un clair de lune dans l'église
L'hostie est comme un clair de lune dans l'église.
Or les songeurs errants et les extasiés
Qui vont par les jardins où dans une ombre grise
Des papillons fripés meurent sur les rosiers,
Ceux que la nuit pieuse a pour catéchumènes
Regardant l'astre à la chevelure d'argent
Peu à peu croient y...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Soir de Printemps
Premiers soirs de printemps : tendresse inavouée...
Aux tiédeurs de la brise écharpe dénouée...
Caresse aérienne... encens mystérieux...
Urne qu'une main d'ange incline au bord des cieux...
Oh ! Quel désir ainsi, troublant le fond des âmes,
Met ce pli de langueur à la hanche des femmes ?
Le couchant est d'or rose et la joie emplit l'air,
Et la ville, ce...
Lazare de SELVE (x-1622) - Sur ces paroles : Combien de choses avons-nous...
ouï dire avoir été faites en Capharnaüm
Homme rempli d'orgueil et de curiosité,
Qui te fait si hardi de rechercher la cause
Des oeuvres du grand Dieu auteur de toute chose ?
Et demander un compte à la divinité ?
Pourquoi plus en un lieu il montre sa bonté,...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les moines) - Aux moines
Moines venus vers nous des horizons gothiques,
Mais dont l'âme, mais dont l'esprit meurt de demain,
Qui reléguez l'amour dans vos jardins mystiques
Pour l'y purifier de tout orgueil humain,
Fermes, vous avancez par les routes des hommes,
Les yeux hallucinés par les feux de l'enfer,
Depuis les temps lointains jusqu'au jour où nous sommes,
Dans les âges...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les débâcles) - Dialogue
... Sois ton bourreau toi-même ;
N'abandonne le soin de te martyriser
A personne, jamais. Donne ton seul baiser
Au désespoir ; déchaîne en toi l'âpre blasphème ;
Force ton âme, éreinte-la contre l'écueil :
Les maux du coeur qu'on exaspère, on les commande ;
La vie, hélas ! ne se corrige ou ne s'amende
Que si la volonté...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les moines) - L'hérésiarque
Et là, ce moine noir, que vêt un froc de deuil,
Construit, dans sa pensée, un monument d'orgueil.
Il le bâtit, tout seul, de ses mains taciturnes,
Durant la veille ardente et les fièvres nocturnes.
Il le dresse, d'un jet, sur les Crédos béants,
Comme un phare de pierre au bord des océans,
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les villages illusoires) - Le sonneur
Comme un troupeau de boeufs aveugles,
Avec effarement, là-bas, au fond des soirs,
L'ouragan beugle.
Et tout à coup, par au-dessus des pignons noirs,
Que dresse, autour de lui, l'église, au crépuscule,
Rayé d'éclairs, le clocher brûle.
Le vieux sonneur, la tête folle,
La bouche ouverte et sans parole,
Accourt ;
Et le tocsin qu'il frappe, à...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les moines) - Les moines
Je vous invoque ici, Moines apostoliques,
Chandeliers d'or, flambeaux de foi, porteurs de feu,
Astres versant le jour aux siècles catholiques,
Constructeurs éblouis de la maison de Dieu ;
Solitaires assis sur les montagnes blanches,
Marbres de volonté, de force et de courroux,
Prêcheurs tenant levés vos bras à longues manches
Sur les remords ployés...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les soirs) - Les voyageurs
Et par le traître écho des horizons plongeurs,
Et par l'antique appel des sybilles lointaines,
Et par les au-delà mystérieux des plaines,
Un soir, se sont sentis hélés, les voyageurs.
Partis !
Les quais étaient électrisés de lunes,
Et le navire, avec ses mâts pavoisés d'or
Et ses mousses d'ébène ornait gaîment...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les moines) - Rentrée des moines
I
On dirait que le site entier sous un lissoir
Se lustre et dans les lacs voisins se réverbère ;
C'est l'heure où la clarté du jour d'ombres s'obère,
Où le soleil descend les escaliers du soir.
Une étoile d'argent lointainement tremblante,
Lumière d'or dont on n'aperçoit le flambeau,
Se reflète, mobile et...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les forces tumultueuses) - Sur la mer
Larges voiles au vent, ainsi que des louanges,
La proue ardente et fière et les haubans vermeils,
Le haut navire apparaissait, comme un archange
Vibrant d'ailes qui marcherait, dans le soleil.
La neige et l'or étincelaient sur sa carène ;
Il étonnait le jour naissant, quand il glissait
Sur le calme de l'eau prismatique...
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