LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Mélodie irlandaise
(Imitée de Thomas Moore)
Le soleil du matin commençait sa carrière,
Je vis près du rivage une barque légère
Se bercer mollement sur les flots argentés.
Je revins quand la nuit descendait sur la rive :
La nacelle était là, mais l'onde fugitive
Ne baignait plus ses flancs dans le sable arrêtés.
Et voilà notre...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Odelettes) - Pensée de Byron
Élégie
Par mon amour et ma constance,
J'avais cru fléchir ta rigueur,
Et le souffle de l'espérance
Avait pénétré dans mon coeur ;
Mais le temps, qu'en vain je prolonge,
M'a découvert la vérité,
L'espérance a fui comme un songe...
Et mon amour seul m'est resté !
Il est resté comme un abîme
Entre ma...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies de jeunesse) - Prière de Socrate
O toi dont le pouvoir remplit l'immensité,
Suprême ordonnateur de ces célestes sphères
Dont j'ai voulu jadis, en ma témérité,
Calculer les rapports et sonder les mystères ;
Esprit consolateur, reçois du haut du ciel
L'unique et pur hommage
D'un des admirateurs de ton sublime ouvrage,
Qui brûle de rentrer en ton sein paternel !
Un peuple entier,...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Résignation
Quand les feux du soleil inondent la nature,
Quand tout brille à mes yeux et de vie et d'amour,
Si je vois une fleur qui s'ouvre, fraîche et pure,
Aux rayons d'un beau jour ;
Si des troupeaux joyeux bondissent dans la plaine,
Si l'oiseau chante au bois où je vais m'égarer,
Je suis triste et de deuil...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Stances élégiaques
Ce ruisseau, dont l'onde tremblante
Réfléchit la clarté des cieux,
Paraît dans sa course brillante
Étinceler de mille feux ;
Tandis qu'au fond du lit paisible,
Où, par une pente insensible,
Lentement s'écoulent ses flots,
Il entraîne une fange impure
Qui d'amertume et de souillure
Partout empoisonne ses eaux.
De même un passager...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - La chaude chanson
La guitare amoureuse et l'ardente chanson
Pleurent de volupté, de langueur et de force
Sous l'arbre où le soleil dore l'herbe et l'écorce,
Et devant le mur bas et chaud de la maison.
Semblables à des fleurs qui tremblent sur leur tige,
Les désirs ondoyants se balancent au vent,
Et l'âme qui s'en...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - La jeunesse
Tout le plaisir de vivre est tenu dans vos mains,
Ô Jeunesse joyeuse, ardente, printanière,
Autour de qui tournoie l'emportement humain
Comme une abeille autour d'une branche fruitière !
Vous courez dans les champs, et le vol d'un pigeon
Fait plus d'ombre que vous sur l'herbe soleilleuse.
Vos yeux sont verdoyants, pareils à deux...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Le temps de vivre
Déjà la vie ardente incline vers le soir,
Respire ta jeunesse,
Le temps est court qui va de la vigne au pressoir,
De l'aube au jour qui baisse.
Garde ton âme ouverte aux parfums d'alentour,
Aux mouvements de l'onde,
Aime l'effort, l'espoir, l'orgueil, aime l'amour,
C'est la chose profonde ;
...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Ô lumineux matin
Ô lumineux matin, jeunesse des journées,
Matin d'or, bourdonnant et vif comme un frelon,
Qui piques chaudement la nature, étonnée
De te revoir après un temps de nuit si long ;
Matin, fête de l'herbe et des bonnes rosées,
Rire du vent agile, oeil du jour curieux,
Qui regardes les fleurs, par la...
Charles NODIER (1780-1844) - Le vieux marinier
Oh ! si l'homme naissait deux fois à la lumière,
Que je tenterais peu les destins du nocher !
Et de quel soin plus doux que ma chaîne première,
J'attacherais mes jours au seuil de la chaumière
Comme l'huître au rocher.
Non, je ne suivrais plus une proue écumante
Qui broie en poudre d'or les flots étincelants,
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Premiers poèmes) - Les colombes
Ni tout noirs, ni tout verts, couleur
D'espérances jamais en fleur,
Les ifs balancent des colombes,
Et cela réjouit les tombes.
Elles éclatent, dans les ifs,
Ainsi que des fruits excessifs,
Effeuillant leurs plumes perdues
Au vent des vieilles avenues.
Dans l'azur qui va s'éclairant,
En haut de l'arbre le plus...
Clovis Hesteau de NUYSEMENT (1550-16xx) - Or que le grand flambeau qui redore les Cieux
Or que le grand flambeau qui redore les Cieux
Se plonge sous les eaux, s'opposant à nos yeux
Le ténébreux repli d'une courtine brune,
J'errerai par l'obscur dans l'épaisseur des bois,
Et redoublant le son de ma mourante voix,
Je me plaindrai au ciel de ma triste infortune.
Premier...
Théophile Dondey dit Philothée O'NEDDY (1811-1875) (Recueil : Feu et flamme) - Nuit quatrième
Nécropolis
Sur la terre on est mal : sous la terre on est bien.
(PETRUS BOREL)
I
Voici ce qu'un jeune squelette
Me dit les bras croisés, debout, dans son linceul,
Bien avant l'aube violette,
Dans le grand cimetière où je passais tout seul :
...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la forest d'Ennuyeuse Tristesse
En la forest d'Ennuyeuse Tristesse,
Un jour m'avint qu'a par moy cheminoye,
Si rencontray l'Amoureuse Deesse
Qui m'appella, demandant ou j'aloye.
Je respondy que, par Fortune, estoye
Mis en exil en ce bois, long temps a,
Et qu'a bon droit appeller me povoye
L'omme esgaré qui ne scet ou il va.
En sousriant,...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la forêt de Longue Attente
En la forêt de Longue Attente
Chevauchant par divers sentiers
M'en vais, cette année présente,
Au voyage de Desiriers.
Devant sont allés mes fourriers
Pour appareiller mon logis
En la cité de Destinée ;
Et pour mon coeur et moi ont pris
L'hôtellerie de Pensée.
Je mène des chevaux quarante
Et autant pour mes officiers,
Voire, par...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la nef de bonne nouvelle
En la nef de bonne nouvelle
Espoir a chargié Reconfort
Pour l'amener, de par la belle,
Vers mon cueur qui l'ayme si fort.
A joye puist venir au port
De desir et, pour tost passer
La mer de Fortune, trouver
Un plaisant vent venant de France
Ou est a present ma...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Escollier de Merencolie
Escollier de Merencolie,
A l'estude je suis venu,
Lettres de mondaine clergie*
Espelant a tout ung festu,
Et moult fort m'y treuve esperdu.
Lire n'escripre ne sçay mye,
Dez verges de Soussy batu,
Es derreniers jours de ma vie.
Pieça, en jennesse fleurie,
Quant de vif entendement fu,
J'eusse apris en heure et demye
Plus qu'à present ; tant ay...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Je fu en fleur ou temps passé d'enfance
Je fu en fleur ou temps passé d'enfance
Et puis après devins fruit en jeunesse ;
Lors m'abaty de l'arbre de plaisance,
vert et non meur*, Folie ma maistresse.
Et pour cela Raison, qui tout redresse
A son plaisir, sans tort ou mesprison**,
M'a a bon droit, par sa tresgrant sagesse.
Mis pour meurir ou feurre de...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Je n'ay plus soif, tairie est la fontaine
Je n'ay plus soif, tairie est la fontaine ;
Bien eschauffé, sans le feu amoureux ;
Je voy bien cler, ja ne fault qu'on me maine ;
Folie et Sens me gouvernent tous deux ;
En Nonchaloir resveille sommeilleux ;
C'est de mon fait une chose meslee,
Ne bien, ne mal, d'aventure menee.
Je gaingne...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Ma seule amour...
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer,
Je n'ay plus riens, à me reconforter,
Qu'un souvenir pour retenir lyesse.
En allegant, par Espoir, ma destresse,
Me couvendra le temps ainsi passer,
Ma seule amour, ma joye et ma maistresse,
Puisqu'il me fault loing de vous demorer.
Car mon las...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Mon cueur m'a fait commandement
Mon cueur m'a fait commandement
De venir vers vostre jeunesse,
Belle que j'ayme loyaument*,
Comme doy faire ma princesse.
Se vous demandés : " Pour quoy esse ?
C'est pour savoir quant vous plaira
Alegier sa dure destresse
Ma dame, le sauray je ja** ?
Ditez le par vostre serment...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Ne hurtez plus a l'uis de ma pensee
Ne hurtez plus a l'uis de ma pensee,
Soing et Soussi, sans tant vous traveiller !
Car elle dort et ne veult s'esveiller ;
Toute la nuyt en paine a despensee.
En dangier est, s'elle n'est bien pensee.
Cessez ! cessez ! Laissez la sommeiller !
Ne hurtez plus a l'uis de...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Ou puis parfont de ma merencolie
Ou puis parfont de ma merencolie
L'eaue d'Espoir que ne cesse tirer,
Soif de Confort la me fait desirer,
Quoy que souvent je la trouve tarie.
Necte la voy ung temps et esclercie,
Et puis après troubler et empirer,
Ou puis parfont de ma merencolie
L'eaue d'Espoir que ne cesse tirer.
D'elle trempe mon...
Gilles des ORMES (1438-1500) - En la forest de Longue Attente
En la forest de Longue Attente
Mon povre cuer tant se garmente
D'en saillir par aucune voye
Qu'il ne lui semble pas qu'il voye
Jamais la fin de son entente.
Desconfort le tient en sa tente
Qui par telle façon le tente
Que j'ay paour qu'il ne se forvoye
En la...
Evariste de PARNY (1753-1814) - Élégie
Que le bonheur arrive lentement !
Que le bonheur s'éloigne avec vitesse !
Durant le cours de ma triste jeunesse
Si j'ai vécu, ce ne fut qu'un moment.
Je suis puni de ce moment d'ivresse.
L'espoir qui trompe a toujours sa douceur,
Et dans nos maux du moins il nous console ;
Mais loin de moi l'illusion s'envole,
Et l'espérance est...
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE