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François MAYNARD (1582-1646) - La plus-part de mes Partisans
La plus-part de mes Partisans
Disent que ma paresse est grande,
Et que je laisse en mes vieux ans
Seicher les fleurs de ma guirlande.
Je me tais et voudrois changer
Le nom que Parnasse me donne
Avecque celui d'un Berger
Qui ne fut connu de personne.
Ceux qui jugent les beaux...
François MAYNARD (1582-1646) - Ode à Alcippe
Alcippe, reviens dans nos bois.
Tu n'as que trop suivi les rois,
Et l'infidèle espoir dont tu fais ton idole.
Quelque bonheur qui seconde tes voeux,
Ils n'arrêteront pas le temps qui toujours vole
Et qui d'un triste blanc va peindre tes cheveux.
La Cour méprise ton encens.
Ton rival monte, et tu descends,
Et dans le...
Louis MÉNARD (1822-1901) (Recueil : Rêveries d'un païen mystique) - Panthéon
Le temple idéal où vont mes prières
Renferme tous les dieux que le monde a connus.
Évoqués à la fois de tous les sanctuaires,
Anciens et nouveaux, tous ils sont venus ;
Les dieux qu'enfanta la nuit primitive
Avant le premier jour de la création,
Ceux qu'adore, en ses jours de vieillesse tardive,
La terre, attendant sa rédemption ;
...
Catulle MENDÈS (1841-1909) (Recueil : La grive des vignes) - Le poète se souvient d'une fleur...
cueillie au printemps
Une rose d'un mois d'avril
Sous une étoile qui regarde
Éveilla, malice ou mégarde,
Mon désir pas encor viril.
C'est ta bouche au rose grésil
Qui fut pour ton page, Hildegarde,
Une rose d'un mois d'avril
Sous une étoile qui regarde.
J'ai connu...
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - La douleur de la princesse
A PAUL VERLAINE.
I
Par le jardin royal, en l'arôme des roses,
La princesse aux yeux pers, soeur nubile des fleurs,
Erre en pleurs au vouloir de ses rêves moroses :
Les mille et mille voix du triomphal matin
Lui murmurent l'amour, et le soleil sommeille
En ses cheveux...
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Petits poèmes d'automne) - Le lierre noir et la rose églantine
Le lierre noir et la rose églantine
Défendent les portes du jardin
Où le soir d'un printemps qui s'obstine
Est tout d'azur et d'incarnadin.
Dehors s'éplorent les folles fontaines
Qui virent mi-mort d'amour l'Enfant
Venu par les routes incertaines
Vers ce seuil du rêve triomphant,
N'ayant connu ni la magique épée
Que...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Rêves et désirs
Comme un bruit très lointain des cloches et des vagues
J'entends dans mon Esprit chanter des rhythmes vagues ;
Je rêve des sonnets divinement sculptés
Et des strophes dansant, langoureuses almées,
Un pas lascif, et des vers pleins de voluptés,
Des vers câlins, ayant le son de voix aimées.
J'aime ces sons lointains, ces poèmes rêvés,
Et...
Éphraïm MIKHAËL (1866-1890) - Tristesse de septembre
Quand le vent automnal sonne le deuil des chênes,
Je sens en moi, non le regret du clair été,
Mais l'ineffable horreur des floraisons prochaines.
C'est par l'avril futur que je suis attristé ;
Et je plains les forêts puissantes, condamnées
A verdir tous les ans pendant l'éternité.
Car, depuis des milliers innombrables d'années,
Ce sont...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - A George Sand (II)
Telle de l'Angelus, la cloche matinale
Fait dans les carrefours hurler les chiens errants,
Tel ton luth chaste et pur, trempé dans l'eau lustrale,
Ô George, a fait pousser de hideux aboiements,
Mais quand les vents sifflaient sur ta muse au front pâle,
Tu n'as pu renouer tes longs cheveux flottants ;
Tu savais...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies posthumes) - A George Sand (III)
Puisque votre moulin tourne avec tous les vents,
Allez, braves humains, où le vent vous entraîne ;
Jouez, en bons bouffons, la comédie humaine ;
Je vous ai trop connus pour être de vos gens.
Ne croyez pourtant pas qu'en quittant votre scène,
Je garde contre vous ni colère ni haine,
Vous qui m'avez...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Idylle
A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ?
Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis.
Quels entretiens choisir, honnêtes et permis,
Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ?
RODOLPHE
Parlons de nos amours ; la joie et la beauté
Sont mes dieux les plus chers, après la liberté.
Ébauchons,...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - L'andalouse
Avez-vous vu, dans Barcelone,
Une Andalouse au sein bruni ?
Pâle comme un beau soir d'automne !
C'est ma maîtresse, ma lionne!
La marquesa d'Amaëgui !
J'ai fait bien des chansons pour elle,
Je me suis battu bien souvent.
Bien souvent j'ai fait sentinelle,
Pour voir le coin de sa prunelle,
Quand son rideau tremblait au vent.
Elle...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - La nuit d'octobre
LE POÈTE
Le mal dont j'ai souffert s'est enfui comme un rêve.
Je n'en puis comparer le lointain souvenir
Qu'à ces brouillards légers que l'aurore soulève,
Et qu'avec la rosée on voit s'évanouir.
LA MUSE
Qu'aviez-vous donc, ô mon poète !
Et quelle est la peine secrète
Qui de moi...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Lucie
Élégie
Mes chers amis, quand je mourrai,
Plantez un saule au cimetière.
J'aime son feuillage éploré ;
La pâleur m'en est douce et chère,
Et son ombre sera légère
À la terre où je dormirai.
Un soir, nous étions seuls, j'étais assis près d'elle ;
Elle penchait la tête, et sur son...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Sonnet à la même (Madame M. N.) (I)
Quand, par un jour de pluie, un oiseau de passage
Jette au hasard un cri dans un chemin perdu,
Au fond des bois fleuris, dans son nid de feuillage,
Le rossignol pensif a parfois répondu.
Ainsi fut mon appel de votre âme entendu,
Et vous me répondez dans notre cher...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Souvenir
J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir
En osant te revoir, place à jamais sacrée,
O la plus chère tombe et la plus ignorée
Où dorme un souvenir !
Que redoutiez-vous donc de cette solitude,
Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main,
Alors qu'une si douce et si vieille habitude
Me montrait ce chemin ?
Les voilà,...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Poésies nouvelles) - Une soirée perdue
J'étais seul, l'autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l'auteur n'avait pas grand succès.
Ce n'était que Molière, et nous savons de reste
Que ce grand maladroit, qui fit un jour Alceste,
Ignora le bel art de chatouiller l'esprit
Et de servir à point un dénoûment bien cuit.
Grâce à Dieu, nos auteurs ont changé de méthode,
Et nous aimons...
Marguerite de NAVARRE (1492-1549) - Pensées de la reine de Navarre
étant dans sa litière durant la maladie du roi
Si la douleur de mon esprit
Je pouvais montrer par parole
Ou la déclarer par écrit,
Oncques ne fut si triste rôle ;
Car le mal qui plus fort m'affole
Je le cache et couvre plus fort ;
Pourquoi n'ai rien...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - C'était l'automne...et les feuilles tombaient toujours
L'ANGÉLUS sonnait, et l'enfant sur sa couche de douleur
souffrait d'atroces maux ; il avait à peine quinze ans, et les
froids autans contribuaient beaucoup à empirer son mal.
Mais pourtant sa mère qui se lamentait au pied du
lit, l'attristait encore plus profondément et augmentait en
quelque sorte sa douleur.
Soudain, joignant ses...
Emile NELLIGAN (1879-1941) - Le vaisseau d'or
Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur, sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux épars, chairs nues
S'étalait à sa proue, au soleil excessif.
Mais il vint une nuit frapper le grand écueil
Dans l'Océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - Mélodie de Rubinstein
C'est comme l'écho d'un sacré concert
Qu'on entend soudain sans rien y comprendre;
Où l'âme se noie en hachich amer
Que fait la douleur impossible à rendre.
De ces flots très lents, coeurs ayant souffert
De musique épris comme un espoir tendre
Qui s'en va toujours, toujours en méandre
Dans le froid néant où dorment leurs nerfs.
Emile NELLIGAN (1879-1941) - Sur un portrait du Dante
C'est bien lui, ce visage au sourire inconnu,
Ce front noirci du hâle infernal de l'abîme,
Cet oeil où nage encor la vision sublime :
Le Dante incomparable et l'Homme méconnu.
Ton âme herculéenne, on s'en est souvenu,
Loin des fourbes jaloux du sort de leur victime,
Sur les monts éternels où tu touchas la...
Gérard de NERVAL (1808-1855) (Recueil : Poésies diverses) - Mélodie irlandaise
(Imitée de Thomas Moore)
Le soleil du matin commençait sa carrière,
Je vis près du rivage une barque légère
Se bercer mollement sur les flots argentés.
Je revins quand la nuit descendait sur la rive :
La nacelle était là, mais l'onde fugitive
Ne baignait plus ses flancs dans le sable arrêtés.
Et voilà notre...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Bittô
Le bourdonnant été, doré comme du miel,
Parfumé de citrons, de résine et de menthe,
Balance au vent sucré son rêve sensuel
Et baigne son visage au clair de l'eau dormante.
Les pesants papillons ont alangui les fleurs,
Le cytise odorant et la belle mélisse
Infusent doucement dans la grande chaleur,
Le soleil joue...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - L'hiver
C'est l'hiver sans parfum ni chants...
Dans le pré, les brins de verdure
Percent de leurs jets fléchissants
La neige étincelante et dure.
Quelques buissons gardent encor
Des feuilles jaunes et cassantes
Que le vent âpre et rude mord
Comme font les chèvres grimpantes.
Et les arbres silencieux
Que toute...
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