LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN FRANCAIS
EXEMPLES DE RECHERCHE
Saisissez vos mots-clés séparés par des espaces puis cochez les rubriques dans lesquelles rechercher.
Enfin choisissez le mode de recherche. "ET" signifie que tous les mots-clés doivent être trouvés et "OU" signife qu'un des mots-clés doit être
présent.
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - Une Sainte en son auréole
Une Sainte en son auréole,
Une Châtelaine en sa tour,
Tout ce que contient la parole
Humaine de grâce et d'amour ;
La note d'or que fait entendre
Un cor dans le lointain des bois,
Mariée à la fierté tendre
Des nobles Dames d'autrefois ;
Avec cela le charme insigne
D'un frais sourire triomphant
Jules VERNE (1828-1905) - La fille de l'air
A Herminie.
Je suis blonde et charmante,
Ailée et transparente,
Sylphe, follet léger, je suis fille de l'air,
Que puis-je avoir à craindre ?
Une nuit de m'éteindre ?
Qu'importe de mourir comme meurt un éclair !
Je vole sur la nue ;
Aux mortels inconnue,
Je dispute en riant la vitesse aux zéphirs !...
Jules VERNE (1828-1905) - Quand par le dur hiver...
Sonnet
Quand par le dur hiver tristement ramenée
La neige aux longs flocons tombe, et blanchit le toit,
Laissez geindre du temps la face enchifrenée.
Par nos nombreux fagots, rendez-moi l'âtre étroit !
Par le rêveur oisif, la douce après-dinée !
Les pieds sur les chenets, il songe, il rêve, il croit
Au...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Aussi souvent qu'Amour fait penser à mon âme
Aussi souvent qu'Amour fait penser à mon âme,
Combien il mit d'attraits dans les yeux de ma Dame,
Combien c'est de l'honneur d'aimer en si bon lieu,
Je m'estime aussi grand et plus heureux qu'un Dieu.
Amaranthe, Phillis, Caliste, Pasithée,
Je hais cette mollesse à vos noms affectée ;
Ces titres qu'on vous fait...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine
Élégie
Cruelle, à quel propos prolonges-tu ma peine ?
Qui t'a sollicitée à renouer ma chaîne,
Quel démon ennemi de mes contentements
Me vient remettre encore en tes enchantements ?
Mon mal allait finir, et déjà ma pensée
Ne gardait plus de toi qu'une Image effacée,
Ma fièvre n'avait plus que ce...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Pour mademoiselle D. M.
Stances
Je suis bien jeune encor, et la beauté que j'aime
Est jeune comme moi.
J'ai souvent désiré de lui parler moi-même
Pour lui donner ma foi.
J'obéis sans contrainte à l'amour qu'il me donne
Quelque désir qu'il ait,
Et sans lui résister mon âme s'abandonne
A tout ce qui lui plaît.
...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Sacrés murs du Soleil où j'adorai Philis
Sacrés murs du Soleil où j'adorai Philis,
Doux séjour où mon âme était jadis charmée,
Qui n'est plus aujourd'hui sous nos toits démolis,
Que le sanglant butin d'une orgueilleuse armée,
Ornements de l'autel qui n'êtes que fumée,
Grand temple ruiné, mystères abolis,
Effroyables objets d'une ville allumée,
Palais, homme, chevaux, ensemble ensevelis,
Théophile de VIAU (1590-1626) - Satire première
Qui que tu sois, de grâce écoute ma satire,
Si quelque humeur joyeuse autre part ne t'attire ;
Aime ma hardiesse et ne t'offense point
De mes vers, dont l'aigreur utilement te point.
Toi que les éléments ont fait d'air et de boue,
Ordinaire sujet où le malheur se joue,
Sache que ton filet que le destin ourdit
Est...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - Dolorida
Est-ce la Volupté qui, pour ses doux mystères,
Furtive, a rallumé ces lampes solitaires ?
La gaze et le cristal sont leur pâle prison.
Aux souffles purs d'un soir de l'ardente saison
S'ouvre sur le balcon la moresque fenêtre ;
Une aurore imprévue à minuit semble naître,
Quand la lune apparaît, quand ses gerbes d'argent
Font pâlir les lueurs du feu rose...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La fille de Jephté
Voilà ce qu'ont chanté les filles d'Israël,
Et leurs pleurs ont coulé sur l'herbe du Carmel :
- Jephté de Galaad a ravagé trois villes ;
Abel ! la flamme a lui sur tes vignes fertiles !
Aroër sous la cendre éteignit ses chansons,
Et Mennith s'est assise en pleurant ses moissons !
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Les Destinées) - La maison du berger (III)
Eva, qui donc es-tu ? Sais-tu bien ta nature ?
Sais-tu quel est ici ton but et ton devoir ?
Sais-tu que, pour punit l'homme, sa créature,
D'avoir porté la main sur l'arbre du savoir,
Dieu permit qu'avant tout, de l'amour de soi-même
En tout temps, à tout âge, il fît son bien suprême,...
Marie-Catherine-Hortense de VILLEDIEU (1632-1683) - Jouissance
Aujourd'hui dans tes bras j'ai demeuré pâmée,
Aujourd'hui, cher Tirsis, ton amoureuse ardeur
Triomphe impunément de toute ma pudeur
Et je cède aux transports dont mon âme est charmée.
Ta flamme et ton respect m'ont enfin désarmée ;
Dans nos embrassements, je mets tout mon bonheur
Et je ne connais plus de vertu ni d'honneur
Puisque j'aime Tirsis et que j'en...
François Scalion de VIRBLUNEAU (15xx-15xx) (Recueil : Les loyalles et pudiques amours) - Ô agréable Songe, où t'en vas-tu si vite ?
Ô agréable Songe, où t'en vas-tu si vite ?
T'éloignant, ton départ renouvelle mon deuil,
Mon esprit, beaucoup plus prévoyant que mon oeil,
N'estimait que mon heur tu dusses mettre en fuite.
Ta nature trompeuse a mon âme réduite
D'avoir banni mon bien par...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Ballade
Toy qu'une étoile favorable
Retient au gré de ses desirs,
Dans cette ville desirable
Où demeurent tous les plaisirs ;
Chasse la tristesse importune,
Pren le temps pendant qu'il est tien,
Jouïs de ta bonne fortune,
Mange mon loup, mange mon chien.
Les plaisirs sont suivis de peines,
Et qui peut s'assurer qu'un jour
Il n'yra pas...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Ce soir que vous ayant seulette rencontrée
Ce soir que vous ayant seulette rencontrée,
Pour guérir mon esprit et le remettre en paix
J'eus de vous, sans effort, belle et divine Astrée,
La première faveur que j'en reçus jamais.
Que d'attraits, que d'appas vous rendaient adorable !
Que de traits, que de feux me vinrent enflammer !
Je ne verrai jamais...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Lors qu'avecque deux mots que vous daignâtes dire
Lors qu'avecque deux mots que vous daignâtes dire,
Vous sûtes arrêter mes peines pour jamais,
Et qu'après m'avoir fait endurer le martyre,
Vous m'ouvrîtes les Cieux, et me mîtes en paix.
Mille attraits, dont encor le souvenir me touche,
Couvrirent à mes yeux vôtre extrême rigueur,
Tous les charmes d'Amour furent sur vôtre...
Vincent VOITURE (1597-1648) - Quand Iris aux beaux yeux
Quand Iris aux beaux yeux,
Paroist en quelques lieux,
Il n'est coeur qui ne tremble,
C'est l'honneur de la Cour,
C'est la gloire d'Amour,
Et les Vertus ensemble.
On ne peut pas si-tost,
Bien louër comme il faut,
De la grande Duchesse
La grace et la bonté ;
Sa moindre qualité
Est celle...
François Marie Arouet, dit VOLTAIRE (1694-1778) - A Monsieur le comte Algarotti
Lorsque ce grand courrier de la philosophie,
Condamine l'observateur,
De l'Afrique au Pérou conduit par Uranie,
Par la gloire, et par la manie,
S'en va griller sous l'équateur,
Maupertuis et Clairaut, dans leur docte fureur,
Vont geler au pôle du monde.
Je les vois d'un degré mesurer la longueur,
Pour ôter au peuple rimeur
Ce beau nom de machine ronde,
Molière, Dom Juan, acte I, scène 2 DOM JUAN: Quoi? tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne? La belle chose de vouloir se piquer d'un faux honneur d'être fidèle, de s'ensevelir pour toujours dans une passion, et d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux! Non, non: la constance...
15 Juin (1844) - Enfin, hier à 8 heures, j'ai quitté Lyon et suis arrivée ce matin à 5 heures à Roanne. - J'ai passé une belle nuit, le ciel était étoilé, l'air frais, je n'ai pas dormi un instant, j'ai savouré le charme de cette belle nuit. J'aime beaucoup la nuit, puis j'étais heureuse, heureuse sous tous les rapports. La mission que je remplis est si belle qu'elle m'émeut moi-même. S'en aller ainsi seule...
Mais s'il est un état où l'âme trouve une assiette assez solide pour s'y reposer tout entière et rassembler là tout son être, sans avoir besoin de rappeler le passé ni d'enjamber sur l'avenir ; où le temps ne soit rien pour elle, où le présent dure toujours sans néanmoins marquer sa durée et sans aucune trace de succession, sans aucun autre sentiment de privation ni de jouissance, de plaisir ni de peine, de désir...
Le temps déborde - Paul Eluard En 1946, Paul Eluard perdait sa femme Nusch, après dix-sept ans de vie commune dans le bonheur : c'est ce souvenir qui a inspiré au poète ce poème. J'ai pris de toi tout le souci tout le tourment Que l'on peut prendre à travers tout à travers rien Aurais-je pu ne pas t'aimer Ô toi rien que la gentillesse Comme une pêche après une autre pêche Aussi fondantes que l'été Tout le souci tout le tourment De vivre...
Voyez comment, pour multiplier ses plaisanteries, (Molière) trouble tout l'ordre de la société; avec quel scandale il renverse tous les rapports les plus sacrés sur lesquels elle est fondée, comment il tourne en dérision les respectables droits des pères sur leurs enfants, des maris sur leurs femmes, des maîtres sur leurs serviteurs! Il fait rire, il est vrai, et n'en devient que plus coupable, en forçant, par un charme invincible, les sages mêmes de se...
LE SITE D'AIDE À LA DISSERTATION ET AU COMMENTAIRE DE TEXTE EN LITTERATURE