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présent.
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Valentines) - Le teint
Vous êtes brune et pourtant blonde,
Vous êtes blonde et pourtant brune...
Aurais-je l'air, aux yeux du monde,
D'arriver tout droit de la lune ?
Et cependant, on peut m'en croire,
Vous êtes l'une et l'autre chose
Comme Vous êtes blanche et noire,
Des cheveux noire et de chair, rose.
Mais peut-on dire dans...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : La Doctrine de l'amour) - Les hôtesses
Quand vous coulant au bas de vos lits d'accouchées
Après les affres du premier enfantement
Vous vous dressez enfin, vous sentant allégées
Comme un arbre où saignait un fruit mûr, lourdement ;
Que dans votre miroir, Mères, Eves maudites,
Votre ombre frêle et pâle encore du danger
Vous fait prendre en horreur nos enfances,...
Germain NOUVEAU (1851-1920) (Recueil : Premiers poèmes) - Rêve claustral
Je vous connais comme elle, ô murs, travail des nonnes,
Préaux fleuris d'amours furtifs, silencieux
Parloirs, où, par la nuit, l'âme des lunes bonnes
Se distille, rosée errante de leurs yeux ;
Cour grise où tourne le soulier lacé des grandes,
Couvrant sous de longs cils des yeux endoloris,
S'imaginant, le soir des mystiques offrandes,
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Dieu, qu'il la fait bon regarder
Dieu, qu'il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle !
Pour les grans biens qui sont en elle,
Chascun est prest de la louer.
Qui se pourroit d'elle lasser ?
Tousjours sa beauté renouvelle,
Dieu, qu'il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle !
Par deça ne dela la mer
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En acquittant nostre temps vers jeunesse
En acquittant nostre temps vers jeunesse,
Le nouvel an et la saison jolie,
Plains de plaisir et de toute liesse
- Qui chascun d'eulx chierement nous en prie -,
Venuz sommes en ceste mommerie*,
Belles, bonnes, plaisans et gracieuses,
Prestz de dancer et faire chiere lie
Pour resveillier voz pensees joieuses.
...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - En la nef de bonne nouvelle
En la nef de bonne nouvelle
Espoir a chargié Reconfort
Pour l'amener, de par la belle,
Vers mon cueur qui l'ayme si fort.
A joye puist venir au port
De desir et, pour tost passer
La mer de Fortune, trouver
Un plaisant vent venant de France
Ou est a present ma...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Escollier de Merencolie
Escollier de Merencolie,
A l'estude je suis venu,
Lettres de mondaine clergie*
Espelant a tout ung festu,
Et moult fort m'y treuve esperdu.
Lire n'escripre ne sçay mye,
Dez verges de Soussy batu,
Es derreniers jours de ma vie.
Pieça, en jennesse fleurie,
Quant de vif entendement fu,
J'eusse apris en heure et demye
Plus qu'à present ; tant ay...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Ballades) - Je meurs de soif en couste la fontaine
Je meurs de soif en couste la fontaine ;
Tremblant de froit ou feu des amoureux ;
Aveugle suis, et si les autres maine ;
Povre de sens, entre saichans l'un d'eulx ;
Trop negligent, en vain souvent songneux ;
C'est de mon fait une chose faiee,
En bien et mal par Fortune menee.
...
Charles d' ORLEANS (1394-1465) (Recueil : Rondeaux) - Que me conseillez-vous, mon coeur ?
Que me conseillez-vous, mon coeur ?
Irai-je par devers la belle
Lui dire la peine mortelle
Que souffrez pour elle en douleur ?
Pour votre bien et son honneur,
C'est droit que votre conseil céle.
Que me conseillez-vous, mon coeur,
Irai-je par devers la belle ?
Si pleine la sais de douceur
Que trouverai...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Comme un corps féminin que la mère Nature
Comme un corps féminin que la mère Nature
N'a point favorisé de présent gracieux
S'efforce vainement, d'un art industrieux,
A vouloir déguiser sa première figure,
Ainsi l'illustre honneur par qui ma vie endure,
Sans être atteint du dard du premier né des dieux,
S'ombre inutilement pour...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Diverses poésies) - J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à lire
J'aime bien le savoir, bien que je n'aime à lire,
J'aime beaucoup la guerre et la douce santé,
J'aime les bons chevaux, qui ont de la beauté,
J'aime le doux repos, j'aime à chanter et rire.
J'aime bien à moquer, un petit à médire,
- Ne disant...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Je voudrais bien, pour m'ôter de misère
Je voudrais bien, pour m'ôter de misère,
Baiser ton oeil - bel Astre flamboyant.
Je voudrais bien de ton poil ondoyant
Nouer un noeud qui ne se pût défaire,
Je voudrais bien ta bonne grâce attraire,
Pour me jouer un jour à bon esciant,
Je voudrais...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - N'oser aimer celui, doué de bonne grâce
N'oser aimer celui, doué de bonne grâce,
Qui est à ses amis sans artifice aucun,
Ne parler à personne, éloigner un chacun,
Fuir ce que la gloire aimablement pourchasse :
Marcher piteusement avecque triste face
Avoir le chef couvert d'un grand voile importun,
Vivotter mal-en-point - usage trop commun -
Et...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : Les Amours de Théophile) - Ton voile noir te fait approuver feinte
Ton voile noir te fait approuver feinte,
Il te déguise en cachant tes beaux yeux,
Et si convient à ton voeu soucieux,
Qui est couvert de religion sainte.
Certainement toute chose contrainte
Est haïssable aux hommes et aux dieux ;
Par force on entre au couvent...
Jacques PELLETIER DU MANS (1517-1582) - Qui d'un poëte entend suivre la trace
Qui d'un poëte entend suivre la trace
En traduisant, et proprement rimer,
Ainsi qu'il faut la diction limer,
Et du françois garder la bonne grace,
Par un moyen luy conviendra qu'il face
Egale au vif la peinture estimer
L'art en tous pointz la Nature exprimer
Et d'un corps naistre un...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le promeneur) - Les rues et les verres vides
Les rues et les verres vides
La grande fraîcheur des mains
Rien de cassé Rien de sali Rien d'inhumain
Cordialement bonjour, bonsoir
Je suis paresseux tu vois
En bonne santé
A la santé du paysage
L'amateur de rues aérées
Si vous voulez que je...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Notre mère la ville) - Mon corps
Corps violent, redoutable, honteux,
Corps de poète habitué aux larmes,
Qui te secoue ainsi, qui te désarme ?
(Bruxelles dort orné de mille feux)
Dans le pays de la bonne souffrance
(Rappelle-toi cette maison des champs)
Archange infirme ivre de ton silence,
N'attendais-tu qu'un amour plus pressant ?
On connaît bien...
Antoine-Pierre-Augustin de PIIS (1755-1832) - Harmonie imitative de la langue française
[...] A l'instant qu'on l'appelle, arrivant plein d'audace,
Au haut de l'alphabet l'A s'arroge sa place,
Alerte, agile, actif, avide d'apparat,
Tantôt, à tout hasard, il marche avec éclat ;
Tantôt d'un accent grave acceptant des entraves,
Il a dans son pas lent l'allure des esclaves,
A s'adonner au mal quand il est résolu,
Avide, atroce, affreux, arrogant, absolu,
Il attroupe, il...
Alexandre POUCHKINE (1799-1837) - Mon portrait
Vous me demandez mon portrait,
Mais peint d'après nature :
Mon cher, il sera bientôt fait
Quoiqu'en miniature.
Je suis un jeune polisson
Encore dans les classes ;
Point sot, je le dis sans façon
Et sans fades grimaces.
Oui, il ne fut babillard,
Ni docteur en Sorbonne,
Plus ennuyeux et plus braillard
Que moi-même en personne.
Ma...
Raymond RADIGUET (1903-1923) (Recueil : Le bonnet d'âne) - Au petit bonheur
Au-dessous de zéro
Les visages sont muets
Tant mieux tu ne saurais plus dire Au revoir
La Belle saison est ailleurs On s'y fait
Et depuis que nous avons les jeux de hasard
Il a fallu mettre une rallonge à la table
Jehan REGNIER (1392-1468) - Bon jour, bon an et bonne vie
Bon jour, bon an et bonne vie,
Bien et honneur sans villanie
Doint Dieu a ma doulce maistresse,
Qui m'a donné de sa largesse
La fleur de ne m'oubliez mie.
De très bon vouloir la mercie,
Nuyt et jour pour elle je prie,
Et de dire mon cuer ne cesse :
Bon jour,...
Jehan REGNIER (1392-1468) - Las, j'ay en mon temps trespassé
Las, j'ay en mon temps trespassé
Maint dangier et maint adventure,
Mais je me tiens pour trespassé
Car ceste cy passe mesure.
Point ne convient que je m'excuse.
Car folement fis l'entreprise,
Parquoi convient que je l'endure,
Tant va le pot à l'eau qu'il brise.
Se j'eusse mon fait compassé
Et advisé la...
Mathurin REGNIER (1573-1613) - Epitaphe
J'ai vécu sans nul pensement,
Me laissant aller doucement
A la bonne loi naturelle,
Et si m'étonne fort pourquoi
La mort daigna songer à moi,
Qui n'ai daigné penser à elle....
Mathurin REGNIER (1573-1613) - Satyre XV
(Fragment)
Ouy, j'escry rarement, et me plais de le faire ;
Non pas que la paresse en moy soit ordinaire,
Mais si tost que je prens la plume à ce dessein,
Je croy prendre en galere une rame en la main ;
Je sens, au second vers que la Muse me dicte,
Que contre sa fureur ma raison se...
Louis-Xavier de RICARD (1843-1911) - Sérénité
On dirait que ce vent vient de la mer lointaine ;
Sous des nuages blonds l'azur du ciel verdit,
Et, dans l'horizon blême, une brume incertaine
S'amasse à flot épais, se dilate et grandit.
Elle éteint le dernier éclat du soleil pâle
Qui plonge et s'enfouit dans le vague Occident ;
Son front, mélancolique et noirci par le hâle,
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