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présent.
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Disgrâce
La haute Idée à mon univers mère,
Si hautement de nul jamais comprise,
M'est à présent ténébreuse Chimère.
Le tout, d'où fut toute ma forme prise,
Plus de mon tout, de mon tout exemplaire,
M'est simplement une vaine feintise.
Ce qui soulait mon imparfait parfaire
Par son parfait, sa force...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Douze fables de fleuves) - Épigramme de la fontaine de Narcisse
Narcisse aime sa soeur, sa chère soeur jumelle,
Sa soeur aussi pour lui brûle d'ardeur extrême ;
L'un en l'autre se sent être un second soi-même :
Ce qu'elle veut pour lui, il veut aussi pour elle.
De semblable beauté est cette couple belle,
Et semblable est le feu qui fait...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Fortune enfin piteuse à mon tourment
Fortune enfin piteuse à mon tourment,
Me fit revoir le soleil de mes yeux,
Alors qu'Amour me traitant encor mieux,
Me fit jouir de mon contentement.
Ô jour heureux, éclairci clairement,
De mon soleil ! ô soleil gracieux,
Saint, et luisant plus que celui des cieux !
Digne...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - J'ai tant crié, ô douce Mort, renverse
J'ai tant crié, ô douce Mort, renverse
Avec ce corps mon grief tourment sous terre,
Que je me sens presque finir la guerre
De l'espérance à mon désir diverse.
Vois, Dame, vois, que les pleurs que je verse,
Et les soupirs ardents, que je déserre
Hors de...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Je fumais tout en mon fort soupirer
Je fumais tout en mon fort soupirer,
Si chaudement, que le froid de son coeur
Se distilla ; et l'ardente vigueur
Lui fit d'Amour un soupir respirer.
Mes yeux aussi, coutumiers d'attirer
A leurs ruisseaux tant de triste liqueur,
Amollissaient toute dure rigueur,
Dont me soulait...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Je mesurais pas à pas, et la plaine
Je mesurais pas à pas, et la plaine,
Et l'infini de votre cruauté,
Et l'obstiné de ma grand' loyauté
Et votre foi fragile et incertaine.
Je mesurais votre douceur hautaine,
Votre angélique et divine beauté,
Et mon désir trop hautement monté,
Et mon...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - L'ardent désir, qui d'espérer m'abuse
L'ardent désir, qui d'espérer m'abuse,
Si bien la voie au penser d'Amour montre,
Que bien souvent devant moi je rencontre
Celle pour qui tant, et tant de pas j'use.
Mais quand ma douce, et cruelle Méduse
Fait à mes yeux de soi si belle montre,
L'esprit vital, d'admirable rencontre...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Troisième livre des erreurs amoureuses) - O calme nuit , qui doucement compose ...
O calme nuit, qui doucement compose
En ma faveur l'ombre mieux animee
Qu'onque Morphee en sa sale enfumee
Peingnit du rien de ses Metamorphoses !
Combien heureus les oeillets et les roses
Ceingnoient le bras de mon ame espamee,
Affriandant une langue affamee
Du Paradis de deus levres descloses !
...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Ô calme nuit, qui doucement composes
Ô calme nuit, qui doucement composes
En ma faveur l'ombre mieux animée,
Qu'onque Morphée en sa salle enfumée
Peignit du rien de ses métamorphoses !
Combien heureux les oeillets et les roses
Ceignaient le bras de mon âme épâmée,
Affriandant une langue affamée
Du paradis de...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Oeil éloigné du Jour, qui te recrée
Oeil éloigné du Jour, qui te recrée,
Comme, en l'obscur d'une nuée épaisse
Peux-tu tirer une si vive espèce
D'un corps, non corps, qui vainement se crée ?
Coeur martelé, quelle Éride est entrée
Dedans ton fort ? quelle pâle crainte est-ce,
Qui d'engendrer ta ruine te presse,...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Troisième livre des ereurs amoureuses) - Pere divin, sapience eternelle ...
Pere divin, sapience eternelle,
Commencement et fin de toute chose,
Ou en pourtrait indeleble repose
De l'Univers l'Idee universelle.
Voy de tes Raiz la plus belle estincelle
Qui soit ça-bas en corps humain enclose,
Que la trop fiere, impiteuse Parque ose
Tirer du clos de sa cendre mortelle.
Donq de mon...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Pourrai-je bien sans toi, ma chère guide
Pourrai-je bien sans toi, ma chère guide
Montrer ce jour face sereine et claire ?
Mon oeil qui luit seulement pour te plaire,
Pourra il bien être de pluie vide ?
Si le doux feu de tes rais ne me guide,
Je suis certain de même ruine faire,
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Second livre des erreurs amoureuses) - Puisque je vois que mes afflictions
Puisque je vois que mes afflictions
Sont au plus haut degré de leur effort,
Et que le Ciel conjuré à ma mort
A tout malheur me guide,
Regrets, soupirs, plaints, pleurs, et passions,
Je vous lâche la bride.
Je n'ai espoir que mon cri entendu
Puisse adoucir...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Quand elle vit à la Mort déployer
Quand elle vit à la Mort déployer
L'impiteux trait pour son voisin occire,
En permettant à la pitié d'élire
Siège en son coeur, se prit à larmoyer.
Et tant de traits, qu'Amour vint employer,
Pour me contraindre en infini martyre
Mourir toujours, n'ont jamais pu suffire,...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Quand le désir de ma haute pensée
Quand le désir de ma haute pensée,
Me fait voguer en mer de ta beauté,
Espoir du fruit de ma grand' loyauté,
Tient voile large à mon désir haussée.
Mais cette voile ainsi en l'air dressée,
Pour me conduire au port de privauté,
Trouve en chemin un...
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Premier livre des erreurs amoureuses) - Quand près de toi le travail je repose
Quand près de toi le travail je repose,
Seule en ce monde image de merveille,
Du long souci, qui mon penser réveille,
Et qu'Amour dicte au parler quelque chose,
Je vois ta face en teint naïf de rose,
Être à la blanche, ou la rouge pareille,
Pontus de TYARD (1521-1605) (Recueil : Les erreurs amoureuses) - Sonnet
Mon âme est en vos mains heureusement étreinte
Du plus gracieux noeud qu'oncq' beauté n'enlaça ;
Une plus douce flèche oncques coeur ne blessa
Que celle qui par vous dedans mon sang est teinte ;
Plus docte poésie en votre esprit est peinte
Qu'oncques sur Iélicon Apollon n'en pensa ;
Un plus illustre rêts oncq' Phébus n'élança
Ondine VALMORE (1821-1853) - Moriture
Regarde ! avec amour la terre se couronne ;
Sous les vents attiédis son front rêve et frissonne ;
L'herbe rajeunissante habille le rocher
Où les nids amoureux vont déjà se cacher.
Regarde ! à flots pressés la sève monte et chante.
On voit les bois frémir :
Donne toute ton âme au tableau qui t'enchante,
Ô toi qui dois mourir !
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : La multiple splendeur) - Autour de ma maison
Pour vivre clair, ferme et juste,
Avec mon coeur, j'admire tout
Ce qui vibre, travaille et bout
Dans la tendresse humaine et sur la terre auguste.
L'hiver s'en va et voici mars et puis avril
Et puis le prime été, joyeux et puéril.
Sur la glycine en fleurs que la rosée humecte,
Rouges,...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flammes hautes) - La vie ardente
Mon coeur, Je l'ai rempli du beau tumulte humain :
Tout ce qui fut vivant et haletant sur terre,
Folle audace, volonté sourde, ardeur austère
Et la révolte d'hier et l'ordre de demain
N'ont point pour les juger refroidi ma pensée.
Sombres charbons, j'ai fait de vous un grand feu d'or,
N'exaltant que sa flamme et son volant essor
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les rythmes souverains) - Le paradis
I
Des buissons lumineux fusaient comme des gerbes ;
Mille insectes, tels des prismes, vibraient dans l'air ;
Le vent jouait avec l'ombre des lilas clairs,
Sur le tissu des eaux et les nappes de l'herbe.
Un lion se couchait sous des branches en fleurs ;
Le daim flexible errait là-bas, près des panthères ;
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - C'est l'extase langoureuse
C'est l'extase langoureuse,
C'est la fatigue amoureuse,
C'est tous les frissons des bois
Parmi l'étreinte des brises,
C'est, vers les ramures grises,
Le choeur des petites voix.
O le frêle et frais murmure !
Cela gazouille et susurre,
Cela ressemble au cri doux
Que l'herbe agitée expire...
Tu dirais, sous l'eau qui vire,
Le roulis sourd des cailloux.
...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours
Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours
Sont des amours aussi, tendres et furieuses,
Avec des particularités curieuses
Que n'ont pas les amours certes de tous les jours.
Même plus qu'elles et mieux qu'elles héroïques,
Elles se parent de splendeurs d'âme et de sang
Telles qu'au prix d'elles les amours dans le rang
Ne sont que Ris...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Sagesse) - Je suis venu, calme orphelin
Gaspard Hauser chante :
Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m'ont pas trouvé malin.
A vingt ans un trouble nouveau
Sous le nom d'amoureuses flammes
M'a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m'ont pas trouvé beau.
Bien...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens) - Jésuitisme
Le chagrin qui me tue est ironique, et joint
Le sarcasme au supplice, et ne torture point
Franchement, mais picote avec un faux sourire
Et transforme en spectacle amusant mon martyre,
Et, sur la bière où gît mon rêve mi-pourri,
Beugle un De profundis sur l'air du Tradéri.
C'est un Tartufe qui, tout en mettant des roses
Pompons sur les autels des Madones moroses,
Tout...
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