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Léon DEUBEL (1879-1913) - Détresse
Seigneur ! je suis sans pain, sans rêve et sans demeure.
Les hommes m'ont chassé parce que je suis nu,
Et ces frères en vous ne m'ont pas reconnu
Parce que je suis pâle et parce que je pleure.
Je les aime pourtant comme c'était écrit
Et j'ai connu par eux que la vie est amère,
Puisqu'il n'est pas de...
Léon DIERX (1838-1912) (Recueil : Les lèvres closes) - Obsession
Beaux yeux, charmeurs savants, flambeaux de notre vie,
Parfum, grâce, front pur, bouche toujours ravie,
Ô vous, tout ce qu'on aime ! ô vous, tout ce qui part !
Non, rien ne meurt de vous pour l'âme inassouvie
Quand vous laissez la nuit refermer son rempart
Sur l'idéal perdu qui va luire autre part.
Beaux yeux, charmeurs savants, clairs flambeaux !...
Charles DOVALLE (1807-1829) - Le sylphe
L'aile ternie et de rosée humide,
Sylphe inconnu, parmi les fleurs couché,
Sous une feuille, invisible et timide,
J'aime à rester caché.
Le vent du soir me berce dans les roses ;
Mais quand la nuit abandonne les cieux,
Au jour ardent mes paupière sont closes :
Le jour blesse mes yeux.
Pauvre lutin, papillon éphémère,
Ma vie, à moi,...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - A monsieur d'Avanson
Si je n'ai plus la faveur de la Muse,
Et si mes vers se trouvent imparfaits,
Le lieu, le temps, l'âge où je les ai faits,
Et mes ennuis leur serviront d'excuse.
J'étais à Rome au milieu de la guerre,
Sortant déjà de l'âge plus dispos,
A mes travaux cherchant quelque repos,
Non pour louange ou pour faveur acquerre.
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : L'Olive) - Au fleuve de Loire
Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D'une argentine fontaine,
Qui d'une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l'Océan monstrueux,
Loire, hausse ton chef ores
Bien haut, et bien haut encores,
Et jette ton oeil divin
Sur ce pays Angevin,
Le plus heureux et fertile,
Qu'autre où ton onde distille.
Bien d'autres Dieux que toi, Père,
Daignent...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure et le point
Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure et le point,
Et malheureuse soit la flatteuse espérance,
Quand pour venir ici j'abandonnai la France :
La France, et mon Anjou, dont le désir me point.
Vraiment d'un bon oiseau guidé je ne fus point,
Et mon coeur me donnait assez signifiance
Que le...
Joachim DU BELLAY (1522-1560) (Recueil : Les Regrets) - Ô beaux cheveux d'argent mignonnement retors
Ô beaux cheveux d'argent mignonnement retors !
Ô front crêpe et serein ! et vous, face dorée !
Ô beaux yeux de cristal ! ô grand bouche honorée,
Qui d'un large repli retrousses tes deux bords !
Ô belles dents d'ébène ! ô précieux trésors,
Qui faites d'un seul ris toute âme enamourée !...
Gabriel DU BOIS-HUS (1599-1655) - La Nuit des nuits
(Extraits)
Le jour, ce beau fils du Soleil,
Dont le visage non pareil
Donne le teint aux belles choses,
Prêt d'entrer en la mer, enlumine son bord
De ses dernières roses,
Et ses premiers rayons vont lui marquer le port.
Ce doux créateur des beautés,
Roi des glorieuses clartés,
Qui dessus nous sont répandues,
Nous donnant le...
Maurice DU PLESSYS (1864-1924) (Recueil : Les Odes) - Ulysse au coeur ruiné
ou le retour à Ithaque
Chère, après tant de maux, ton front renaît plus beau
(Redevenus époux, comme tu nous appelles),
Comme si la douleur était le grand flambeau,
Femmes, qui veille en vous pour vous faire plus belles !
Ô, ne me dites plus que l'Amour a des ailes
Et que...
Jean-François DUCIS (1733-1816) - Heureuse solitude
Heureuse solitude,
Seule béatitude,
Que votre charme est doux !
De tous les biens du monde,
Dans ma grotte profonde,
Je ne veux plus que vous !
Qu'un vaste empire tombe,
Qu'est-ce au loin pour ma tombe
Qu'un vain bruit qui se perd ;
Et les rois qui s'assemblent,
Et leurs sceptres qui tremblent,
Pierre DUPONT (1821-1870) (Recueil : Chants et chansons) - Les boeufs
LES BOEUFS
J'ai deux grands boeufs dans mon étable,
Deux grands boeufs blancs marqués de roux ;
La charrue est en bois d'érable,
L'aiguillon en branche de houx.
C'est par leur soin qu'on voit la plaine
Verte l'hiver, jaune l'été ;
Ils gagnent dans une semaine
Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté.
...
Etienne DURAND (1586-1618) - Chanson
C'est assez soupirer pour un sujet pipeur
Qui tourne à mon malheur ses amours en coutume,
Pour aimer plus longtemps cette légère humeur
Il me faudrait avoir un courage de plume.
Elle a déjà cent fois mon amour délaissé,
D'un mépris supposé déguisant son courage,
Mais ce folâtre amour que j'eus par le passé
Est maintenant contraint de céder...
Etienne DURAND (1586-1618) - Je voudrais bien être vent quelquefois
Je voudrais bien être vent quelquefois
Pour me jouer aux cheveux d'Uranie,
Puis être poudre aussitôt je voudrais,
Quand elle tombe en sa gorge polie.
Soudain encor je me souhaiterais
Pouvoir changer en cette toile unie
Qui va couvrant ce beau corps que je dois
Nommer ma mort aussitôt que ma vie.
...
Etienne DURAND (1586-1618) - Stances de l'absence
En vain par les destin, redoutables enfers,
Vos cachots sont remplis de supplices divers
Pour punir les forfaits des criminelles âmes,
Étant comme elles sont absentes de leur dieu,
Cette absence les doit tourmenter en ce lieu
Plus rigoureusement que vos fouets ni vos flammes.
Vos roues, vos rochers, et vos coulantes eaux
Que des filles en vain...
Etienne DURAND (1586-1618) - Stances sur des fleurs
Belles fleurs que la lune en croissant fait paraître,
Vous vous rapportez fort avec les autres fleurs,
Car l'excès des humeurs comme vous les fait naître,
Et vous tombez aussi par l'excès des chaleurs.
Comme les fleurs nous font aimer le jardinage,
Nous tirant par les yeux d'un fort enchantement,
On dit que vous pouvez faire aimer davantage...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - A ma soeur Marie
Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie,
Et qui m'avez aussi quitté,
Comme souriait à la vie
Un dimanche d'après-dîné,
Alors qu'avril, lumière luie,
Telle d'un adventice été,
Et lilas branches refleuries
Chantaient dans l'air printemps qui naît,
Ma Soeur Marie, Ma Soeur Marie,
Et qui m'avez...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - A mon père
Mon Père Louis, Jean, François,
Avec vos prénoms de navires,
Mon Père mien, mon Père à moi,
Et dont les yeux couleur de myrrhe,
Disaient une âme vraie et sûre,
En sa douceur et sa bonté,
Où s'avérait noble droiture,
Et qui luisait comme un été,
Mon Père avec qui j'ai vécu
Et...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La louange de la vie) - D'anciennement transposé (I)
J'ai triste d'une ville en bois,
- Tourne, foire de ma rancoeur,
Mes chevaux de bois de malheur -
J'ai triste d'une ville en bois,
J'ai mal à mes sabots de bois.
J'ai triste d'être le perdu
D'une ombre et nue et mal en place,
- Mais dont mon coeur trop sait...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La louange de la vie) - De visitation
Or, au dimanche froid, maritime et d'hiver,
Aux lèvres amer,
D'une ville très port-de-mer,
Dans un dimanche froid, maritime et d'hiver ;
Aux quatre heures de soir longues d'après-dînée
De lampes allumées,
- Et lasses, et comme enfumées -
Des quatre heures de soir longues d'après-dînée ;
De la famille nous est venue visiter,
-...
Alphonse ESQUIROS (1814-1876) - Paris aux réverbères
Quid Romae faciam ?
...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Le laboureur soldat
Laboureur ! - Il n'était, ne voulut jamais être
Que laboureur ; - un beau laboureur, lent et doux
Et fort comme ses boeufs, qui l'aimaient entre tous
Leurs bouviers, et venaient très docilement mettre,
Dès son premier appel, leurs cornes et leurs cous
Sous le dur joug en bois de hêtre...
A vingt ans il dut les quitter,...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Les genêts
Les genêts, doucement balancés par la brise,
Sur les vastes plateaux font une boule d'or ;
Et tandis que le pâtre à leur ombre s'endort,
Son troupeau va broutant cette fleur qui le grise ;
Cette fleur qui le fait rêver d'amour, le soir,
Quand il roule du haut des monts vers les étables,
Et...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Ronces et lierres) - Savoir vieillir
Vieillir, se l'avouer à soi-même et le dire,
Tout haut, non pas pour voir protester les amis,
Mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
Ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l'aube se lève,
Se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour.
À chaque cheveu blanc se...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Terre de France
Oui, partout elle est bonne et partout elle est belle,
Notre terre de France aux mille aspects divers !
Belle sur les sommets où trônent les hivers,
Et dans la lande fauve à l'araire rebelle,
Belle au bord des flots bleus, belle au fond des bois verts !
Belle et bonne aux coteaux où...
François FABIÉ (1846-1928) (Recueil : Fleurs de genêts) - Voix éteinte
Elle perdit d'abord et par degrés sa voix
Qu'elle avait chaude et grave, émue et pénétrante
Comme la voix du loriot au fond des bois...
En l'écoutant chanter pour ses amis, parfois,
Même quand nul encor ne la savait souffrante,
Je me sentis le coeur traversé du soupçon
Qu'elle leur donnait trop de son âme vibrante,
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