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Flaubert, Un cœur simple - Des bœufs, étendus au milieu du gazon... Des boeufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles. — « Ne craignez rien ! » dit Félicité ; et, murmurant une sorte de complainte, elle flatta sur l'échine ce-lui qui se trouvait le plus près ; il fit volte-face, les autres l'imitèrent. Mais, quand l'herbage...
André Gide, Si le grain ne meurt J'écrirai mes souvenirs comme ils viennent, sans chercher à les ordonner. Tout au plus les puis-je grouper autour des lieux et des êtres ; ma mémoire ne se trompe pas souvent de place ; mais elle brouille les dates ; je suis perdu si je m'astreins à de la chronologie. À reparcourir le passé, je suis comme quelqu'un dont le regard n'apprécierait pas bien les distances et parfois reculerait...
Montaigne, Essais - Livre I, chapitre 26 Je n'ai dressé commerce avec aucun livre solide, sinon Plutarque et Sénèque, où je puisse comme les Danaïdes, remplissant et versant sans cesse. J'en attache quelque chose à ce papier ; à moi, si peu que rien. L'Histoire, c'est plus mon gibier, ou la poésie, que j'aime d'une particulière inclination. Car, comme disait Cléanthe, tout ainsi que la voix, contrainte dans l'étroit canal d'une trompette, sort plus aiguë et...
Voltaire, Candide, chapitre troisième (extrait). Comment Candide se sauva d'entre les Bulgares, et ce qu'il devint Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d'abord à peu près six mille hommes de chaque côté ; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes...
Voltaire, Aventure indienne, traduite par l'ignorant. Pythagore dans son séjour aux Indes, apprit, comme tout le monde sait, à l'école des gymnosophistes, le langage des bêtes et celui des plantes. Se promenant un jour dans une prairie assez près du rivage de la mer, il entendit ces paroles: « Que je suis malheureuse d'être née herbe ! à peine suis-je parvenue à deux pouces de hauteur que voilà un monstre dévorant, un animal horrible, qui me...
Il pleuvait fort sur la grand-route Ell' cheminait sans parapluie J'en avais un, volé, sans doute Le matin même à un ami Courant alors à sa rescousse Je lui propose un peu d'abri En séchant l'eau de sa frimousse D'un air très doux, ell' m'a dit " oui " Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi Chemin faisant, que ce fut tendre D'ouïr à deux le chant joli Que l'eau...
Léon-Paul Fargue - Nocturne Un long bras timbré d'or glisse du haut des arbres Et commence à descendre et tinte dans les branches. Les feuilles et les fleurs se pressent et s'entendent. J'ai vu l'orvet glisser dans la douceur du soir. Diane sur l'étang se penche et met son masque. Un soulier de satin court dans la clairière Comme un rappel de ciel qui rejoint l'horizon. Les barques de la nuit sont prêtes à partir. D'autres viendront s'asseoir sur la chaise de fer. D'autres verront...
(L'auteur travaille comme saisonnier dans le Midi de la France.) Pourquoi vient-on à la récolte? Ça" paie peu aux cerises. Fidélité à la saison. C'est un rendez-vous avec d'anciens bonheurs : une odeur de foin, la lumière de mai, des songeries. Je connaissais un vieux boulanger qui depuis vingt-cinq ans, toutes les années, lâchait le pétrin pour arriver là en fin avril. On revient changé, le cuir s'endurcit, on ne s'émeut plus, on communique moins avec...
Molière, l'École des femmes, acte III, scène 2 ARNOLPHE, assis. Agnès, pour m'écouter, laissez là votre ouvrage: Levez un peu la tête, et tournez le visage: (Mettant le doigt sur son front.) Là, regardez-moi là durant cet entretien; Et, jusqu'au moindre mot, imprimez-le-vous bien. Je vous épouse, Agnès; et, cent fois la journée, Vous devez bénir l'heur de votre destinée, Contempler la bassesse où vous avez été, Et dans le même temps admirer ma bonté, Qui, de ce vil état de pauvre villageoise, Vous fait monter au...
Louise ACKERMANN (1813-1890) (Recueil : Poésies philosophiques) - Pascal
À Ernest Havet.
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DERNIER MOT
Un dernier mot, Pascal ! À ton tour de m'entendre
Pousser aussi ma plainte et mon cri de fureur.
Je vais faire d'horreur frémir ta noble cendre,
Mais du moins j'aurai dit ce que j'ai sur le coeur.
À plaisir sous nos yeux lorsque ta main déroule
Michel ALTAROCHE (1811-1884) (Recueil : Chansons politiques) - La fête à l'Hôtel de Ville
19 juin 1837
Accourez vite à nos splendides fêtes !
Ici banquets, là concert, ailleurs bal.
Les diamants rayonnent sur les têtes,
Le vin rougit les coupes de cristal.
Ce luxe altier qui partout se déroule,
Le peuple va le payer en gros sous.
Municipaux, au loin chassez la foule.
Catherine d' AMBOISE (x-1550) - Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde
Anges, Trônes et Dominations,
Principaultés, Archanges, Chérubins,
Inclinez-vous aux basses régions
Avec Vertus, Potestés, Seraphins,
Transvolitez des haults cieux cristalins
Pour decorer la triumphante entrée
Et la très digne naissance adorée,
Le saint concept par mysteres tres haults
De celle Vierge, ou toute grace abonde,
Decretee par dits imperiaulx
Michel d' AMBOISE (14xx-15xx) - Le blason de la dent
Dent, qui te montres en riant
Comme un diamant d'Orient
Dent précieuse et déliée,
Que nature a si bien liée
En celui ordre où tu reposes
Qu'on ne peut voir plus belle chose
Dent blanche comme cristal, voire
Ainsi que neige, ou blanc ivoire ;
Dent qui sens bon comme fait baume,
Dont la...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Mon Père
Tenez, lecteur ! - souvent, tout seul, je me promène
Au lieu qui fut jadis la barrière du Maine.
C'est laid, surtout depuis le siège de Paris.
On a planté d'affreux arbustes rabougris
Sur ces longs boulevards où naguère des ormes
De deux cents ans croisaient leurs ramures énormes.
Le mur d'octroi n'est plus ; le quartier...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Le Rêve du Poète
Ce serait sur les bords de la Seine. Je vois
Notre chalet, voilé par un bouquet de bois.
Un hamac au jardin, un bateau sur le fleuve.
Pas d'autre compagnon qu'un chien de Terre-Neuve
Qu'elle aimerait et dont je serais bien jaloux.
Des faïences à fleurs pendraient après des clous ;
Puis beaucoup de chapeaux de paille et des ombrelles.
Sous...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Intimités) - Le crépuscule est triste et doux comme un adieu
Le crépuscule est triste et doux comme un adieu.
A l'orient déjà, dans le ciel sombre et bleu
Où lentement la nuit qui monte étend ses voiles,
De timides clartés, vagues espoirs d'étoiles,
Contemplent l'occident clair encore, y cherchant
Le rose souvenir d'un beau soleil couchant.
Le vent du soir se tait. Nulle feuille ne tremble,
Même dans...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - La mémoire
Souvent, lorsque la main sur les yeux je médite,
Elle m'apparaît, svelte et la tête petite,
Avec ses blonds cheveux coupés courts sur le front.
Trouverai-je jamais des mots qui la peindront,
La chère vision que malgré moi j'ai fuie ?
Qu'est auprès de son teint la rose après la pluie ?
Peut-on comparer même au chant du bengali
Son exotique accent, si clair et...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - L'Amazone
Devant le frais cottage au gracieux perron,
Sous la porte que timbre un tortil de baron,
Debout entre les deux gros vases de faïence,
L'amazone, déjà pleine d'impatience,
Apparaît, svelte et blonde, et portant sous son bras
Sa lourde jupe, avec un charmant embarras.
Le fin drap noir étreint son corsage, et le moule ;
Le mignon chapeau d'homme, autour duquel s'enroule
Un voile...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,
Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;
Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - J'adore la banlieue avec ses champs en friche
J'adore la banlieue avec ses champs en friche
Et ses vieux murs lépreux, où quelque ancienne affiche
Me parle de quartiers dès longtemps démolis.
Ô vanité ! Le nom du marchand que j'y lis
Doit orner un tombeau dans le Père-Lachaise.
Je m'attarde. Il n'est rien ici qui ne me plaise,
Même les pissenlits frissonnant dans un...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - De la rue on entend sa plaintive chanson
De la rue on entend sa plaintive chanson.
Pâle et rousse, le teint plein de taches de son,
Elle coud, de profil, assise à sa fenêtre.
Très sage et sachant bien qu'elle est laide peut-être,
Elle a son dé d'argent pour unique bijou.
Sa chambre est nue, avec des meubles d'acajou.
Elle gagne deux francs, fait de...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - C'est vrai, j'aime Paris d'une amitié malsaine...
C'est vrai, j'aime Paris d'une amitié malsaine ;
J'ai partout le regret des vieux bords de la Seine
Devant la vaste mer, devant les pics neigeux,
Je rêve d'un faubourg plein d'enfants et de jeux.
D'un coteau tout pelé d'où ma Muse s'applique
A noter les tons fins d'un ciel mélancolique,
D'un bout de Bièvre, avec quelques...
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Promenades et Intérieurs.) - Adagio
La rue était déserte et donnait sur les champs.
Quand j'allais voir l'été les beaux soleils couchants
Avec le rêve aimé qui partout m'accompagne,
Je la suivais toujours pour gagner la campagne,
Et j'avais remarqué que, dans une maison
Qui fait l'angle et qui tient, ainsi qu'une prison,
Fermée au vent du soir son étroite persienne,
Toujours à la...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Ballade
Or qui m'aimera, si me suive,
Je suis Bon Temps, vous le voyez ;
En mon banquet nul n'y arrive
Pourvu qu'il se fume ou étrive,
Ou ait ses esprits fourvoyés.
Gens sans amour, gens dévoyés
Je ne veux ni ne les appelle,
Mais qu'ils soient jetés à la pelle.
Je ne semons en mon convive
Que...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Bon temps
Or qui m'aimera, si me suive,
Je suis Bon Temps, vous le voyez ;
En mon banquet nul n'y arrive
Pourvu qu'il se fume ou écrive,
Ou ait ses esprits fourvoyés.
Gens sans amour, gens dévoyés
Je ne veux ni ne les appelle,
Mais qu'ils soient jetés à la pelle.
Je ne semons* en mon convive**
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