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Zola, Germinal, Incipit Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une...
Voltaire, MEMNON, ou LA SAGESSE HUMAINE. Memnon, honteux et désespéré, rentra chez lui: il y trouva un billet qui l'invitait à dîner avec quelques uns de ses intimes amis. Si je reste seul chez moi, dit-il, j'aurai l'esprit occupé de ma triste aventure, je ne mangerai point; je tomberai malade; il vaut mieux aller faire avec mes amis intimes un repas frugal. J'oublierai, dans la douceur de leur société, la sottise que j'ai faite ce matin....
Voltaire, MEMNON, ou LA SAGESSE HUMAINE. Memnon, ayant ainsi renoncé le matin aux femmes, aux excès de table, au jeu, à toute querelle, et surtout à la cour, avait été avant la nuit trompé et volé par une belle dame, s'était enivré, avait joué, avait eu une querelle, s'était fait crever un oeil, et avait été à la cour, où l'on s'était moqué de lui. Pétrifié d'étonnement et navré de douleur, il s'en retourne la mort dans...
Maupassant, Une partie de campagne. On avait projeté depuis cinq mois d'aller déjeuner aux environs de Paris, le jour de la fête de Mme Dufour, qui s'appelait Pétronille. Aussi, comme on avait attendu cette partie impatiemment, s'était-on levé de fort bonne heure ce matin-là. M. Dufour, ayant emprunté la voiture du laitier, conduisait lui-même. La carriole, à deux roues, était fort propre ; elle avait un toit supporté par quatre montants de fer où s'attachaient des rideaux...
Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, Combourg Les soirées d'automne et d'hiver étaient d'une autre nature. Le souper fini et les quatre convives revenus de la table à la cheminée, ma mère se jetait, en soupirant, sur un vieux lit de jour de siamoise flambée ; on mettait devant elle un guéridon avec une bougie. Je m'asseyais auprès du feu avec Lucile ; les domestiques enlevaient le couvert et se retiraient. Mon père commençait alors une prome-nade, qui ne...
Marcel Proust, A la recherche du temps perdu, A l'ombre des jeunes filles. Une après-midi de grande chaleur j'étais dans la salle à manger de l'hôtel qu'on avait laissée à demi dans l'obscurité pour la protéger du soleil en tirant des rideaux qu'il jaunissait et qui par leurs interstices laissaient clignoter le bleu de la mer, quand, dans la travée centrale qui allait de la plage à la route, je vis, grand, mince, le cou dégagé,...
Camus, Les Justes, acte II - Je ne pouvais pas prévoir... Des enfants, des enfants surtout... En 1905 à Moscou, des terroristes appartenant à un groupe révoulutionnaire organisent un attentat à la bombe contre le grand duc Serge, oncle du Tsar. Kaliayev (Yanek) chargé de lancer la bombe sur la calèche du grand du ne l'a pas fait. Il s'explique ici devant ses camarades. Extrait de l'Acte II Tous regardent kaliayev qui lève les yeux vers Stepan. Kaliayev, égaré. Je...
Hugo, discours à l'assemblée législative Méditez ceci, en effet : sur cette terre d'égalité et de liberté, tous les hommes respirent le même air et le même droit. (Mouvement.) II y a dans l'année un jour où celui qui vous obéit se voit votre pareil, où celui qui vous sert se voit votre égal, où chaque citoyen, entrant dans la balance universelle, sent et constate la pesanteur spécifique du droit de cité, et où le plus...
Hugo, discours à l'assemblée législative Méditez ceci, en effet : sur cette terre d'égalité et de liberté, tous les hommes respirent le même air et le même droit. (Mouvement.) II y a dans l'année un jour où celui qui vous obéit se voit votre pareil, où celui qui vous sert se voit votre égal, où chaque citoyen, entrant dans la balance universelle, sent et constate la pesanteur spécifique du droit de cité, et où le plus...
Katherine Mansfield, The Garden Party, La Baie Très tôt le matin. Le soleil n'était pas encore descendu, et Crescent Bay disparaissait entièrement dans une brume blanche qui s'élevait de la mer. Au fond, les grosses collines couvertes de broussailles étaient englouties. Impossible de dire où elles s'arrêtaient, et où commençaient les enclos et les bungalows. La route sablonneuse s'était volatilisée, tout comme les enclos et les bungalows qui la bordaient de l'autre côté; il n'y...
Guy De Maupassant, La Peur J'arrive à ma seconde émotion. C'était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. La nuit vint deux heures plus tôt, tant le ciel était sombre. J'avais pour guide un paysan qui marchait à mon côté, par un tout petit chemin, sous une voûte de sapins dont le vent déchaîné tirait des hurlements. Entre les cimes, je voyais courir des nuages en déroute, des nuages éperdus qui semblaient fuir...
Voltaire, Memnon Memnon, honteux et désespéré, rentra chez lui : il y trouva un billet qui l'invitait à dîner avec quelques uns de ses intimes amis. Si je reste seul chez moi, dit-il, j'aurai l'esprit occupé de ma triste aventure, je ne mangerai point ; je tomberai malade ; il vaut mieux aller faire avec mes amis intimes un repas frugal. J'oublierai, dans la douceur de leur société, la sottise que j'ai faite ce matin....
Je survole donc des routes noires de l'interminable sirop qui n'en finit plus de couler. On évacue, dit-on, les populations. Ce n'est déjà plus vrai. Elles s'évacuent d'elles-mêmes. Il est une contagion démente dans cet exode. Car où vont-ils ces vagabonds ? Ils se mettent en marche sur le Sud, comme s'il était, là-bas, des logements et des aliments, comme s'il était, là-bas, des tendresses pour les accueillir. Mais il n'est, dans le Sud, que...
Ses yeux étaient ternes et opaques, comme ces verres épais destinés à éclairer la chambre des vaisseaux qui laissent passer la lumière, mais à travers lesquels on ne voit rien. Très insouciant du danger, il avait un beau et froid courage dans les jours de crise et en même temps, chose assez commune, il était fort vacillant dans ses desseins. On le vit souvent changer de route, avancer, hésiter, reculer à son grand dommage :...
André GIDE: Les Nourritures terrestres, livre II Nourritures ! Je m'attends à vous, nourritures ! Ma faim ne se posera pas à mi-route ; Elle ne se taira que satisfaite ; Des morales n'en sauraient venir à bout Et de privations je n'ai jamais pu nourrir que mon âme. Satisfactions ! je vous cherche. Vous êtes belles comme les aurores d'été. .../... Satisfactions de tous mes désirs. ...
UNE MERVEILLEUSE AVENTURE - MICHELET, Jeanne d'Arc (Introduction) Une enfant de douze ans, une toute jeune fille, confondant la voix du coeur avec la voix du ciel, conçoit l'idée étrange, improbable, absurde si l'on veut, d'exécuter la chose que les hommes ne peuvent plus faire, de sauver son pays. Elle couve cette idée pendant six ans sans la confier à personne, elle n'en dit rien même à sa mère, rien à nul confesseur. Sans nul appui...
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