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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Oeuvre posthume) - Les voiles
Quand j'étais jeune et fier et que j'ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
Je voyais dans ce vague où l'horizon se noie
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin
Des...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - Pourquoi mon âme est-elle triste ?
Pourquoi gémis-tu sans cesse,
O mon âme ? réponds-moi !
D'où vient ce poids de tristesse
Qui pèse aujourd'hui sur toi ?
Au tombeau qui nous dévore,
Pleurant, tu n'as pas encore
Conduit tes derniers amis !
L'astre serein de ta vie
S'élève encore; et l'envie
Cherche pourquoi tu gémis !
La terre encore...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Edition des souscripteurs) - Un nom
Il est un nom caché dans l'ombre de mon âme,
Que j'y lis nuit et jour et qu'aucun oeil n'y voit,
Comme un anneau perdu que la main d'une femme
Dans l'abîme des mers laissa glisser du doigt.
Dans l'arche de mon coeur, qui pour lui seul s'entrouvre,
Il dort enseveli sous une clef d'airain...
Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - A une branche d'amandier
Déjà mille boutons rougissants et gonflés,
Et mille fleurs d'ivoire,
Forment de longs rubans et des noeuds étoilés
Sur votre écorce noire,
Jeune branche ! et pourtant sous son linceul neigeux,
Dans la brume incolore,
Entre l'azur du ciel et nos sillons fangeux
Février flotte encore.
Une heure de soleil,...
Victor de LAPRADE (1812-1883) (Recueil : Symphonies et poèmes) - La mort d'un chêne
I
Quand l'homme te frappa de sa lâche cognée,
Ô roi qu'hier le mont portait avec orgueil,
Mon âme, au premier coup, retentit indignée,
Et dans la forêt sainte il se fit un grand deuil.
Un murmure éclata sous ses ombres paisibles ;
J'entendis des sanglots et des bruits menaçants...
Isidore Ducasse, comte de LAUTREAMONT (1846-1870) - Poésies I
Les gémissements poétiques de ce siècle ne sont que des sophismes.
Les premiers principes doivent être hors de discussion.
J'accepte Euripide et Sophocle ; mais je n'accepte pas Eschyle.
Ne faites pas preuve de manque des convenances les plus élémentaires
et de mauvais goût envers le créateur.
Repoussez l'incrédulité : vous me ferez plaisir.
Il n'existe que deux genres de poésies ; il...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Dédicaces pour la "Chanson de la Bretagne"
A Madame E.B.
Un soir que vous rêviez assise au bord des grèves
Vint s'étendre à vos pieds un harpeur de Quimper.
Les rêves qu'il chantait ressemblaient à vos rêves
Comme le bruit des pins aux rumeurs de la mer.
Il disait la beauté de la terre océane,
Son sortilège lent, délicat...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Le Pâtre de la nuit
De qui surveillait-il les troupeaux ? On ne sait.
Mais, chaque soir, à l'heure où le soleil baissait,
Sur le Roc-Trévézel on le voyait paraître,
Debout, dans l'attitude immobile d'un prêtre
En oraison devant l'Esprit de ce haut-lieu...
Le couchant s'éteignait dans le firmament bleu
Et les ombres des monts, en nappes déroulées
Du front chauve des...
Anatole LE BRAZ (1859-1926) (Recueil : Poèmes votifs) - Thrène
C'est un soir d'octobre, à Beg-Meil.
Par les marches de l'étendue,
Rouges encor d'un sang vermeil,
La nuit pieuse est descendue
Pour ensevelir le soleil.
De ses mains ferventes et pures,
Elle a couché l'astre vital
Dans les somptueuses guipures
Du grand linceul occidental,
Et voici qu'au gouffre atlantique
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) - Chant du Matin
Les vapeurs du matin, légères et limpides,
Ondulent mollement le long des Laurentides,
Comme des nuages d'encens.
Au murmure des flots caressant le rivage,
Les oiseaux matineux, cachés dans le feuillage,
Mêlent de suaves accents.
La nature, au réveil, chante une hymne plaintive,
Dont les accords touchants font retentir la rive
Du Saint-Laurent aux vagues d'or ;
Glissant, comme une feuille au...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) (Recueil : Les goutelettes) - Le mirage
C'est le désert lugubre après l'âpre savane,
Le ciel de feu, le sable épais, l'air étouffant.
D'une terreur étrange à peine on se défend.
Seul, en ces lieux maudits, l'Arabe se pavane.
Là des sources sans eaux, un palmier qui se fane ;
Là des crânes ouverts par un cheik triomphant.
Mais voici que le...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) - Le Réveil
Laissons l'âtre mourir ; courons à l'aventure.
Le brouillard qui s'élève est largement troué ;
La fontaine reprend son murmure enjoué ;
La clématite grimpe à chaque devanture.
Le ciel fait ondoyer les plis de sa tenture ;
Une tiède vapeur monte du sol houé ;
L'air doux est plein de bruits ; les bois ont renoué,
Dans les effluves chauds, leur discrète...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Tapisseries et peintures poétiques) - Annibal
[...] Regardez cette mine orgueilleuse et sauvage
Le feu de la Colere éclate en son visage.
Son Esprit en desir détaché de son corps,
Donne un second combat aux Esprits de ces morts
Il sent avec plaisir leur meurtre et la victoire :
Il les égorge avecque la memoire :
Et cherche dans leur sang, qui commence...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Tapisseries et peintures poétiques) - Judith - Tableau troisième
Elle coupe la tête à Holopherne
Holopherne est couché, ce flambeau qui sommeille
A mêlé sa lumière avec l'obscurité,
Et Judith fait de l'ombre un voile à sa beauté,
De peur qu'à son éclat, le barbare s'éveille.
Le fer que tient en main cette chaste merveille
Pierre LE MOYNE (1602-1671) - L'Île du Plaisir
Sous un climat étrange, où sept fois tous les jours
La mer change d'assiette, et la vague de cours,
Il se voit sur les eaux une île vagabonde
Qui flotte sans arrêt au mouvement de l'onde,
Comme un navire errant que le phare et le nord
Auraient abandonné, loin de rade et de port.
Sur ses bords jour et...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Lettres morales et poétiques) - Miroir fidèle
(Lettre I)
[...] Tous les soirs, le soleil éteint par les ténèbres
Et comme enseveli sous de grands draps funèbres
Remit tous les matins, aussi jeune, aussi beau
Qu'il se fit voir aux yeux du monde encor nouveau ;
La lune a tous les mois une pareille grâce,
Sa jeunesse revient, sa vieillesse se passe...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes tragiques) - Dans le ciel clair
Dans le ciel clair rayé par l'hirondelle alerte,
Le matin qui fleurit comme un divin rosier
Parfume la feuillée étincelante et verte
Où les nids amoureux, palpitants, l'aile ouverte,
A la cime des bois chantent à plein gosier
Le matin qui fleurit comme un divin rosier
Dans le ciel clair rayé par l'hirondelle alerte.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poésies diverses) - Juin
Les prés ont une odeur d'herbe verte et mouillée,
Un frais soleil pénètre en l'épaisseur des bois,
Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
Et les nids palpitants s'éveillent à la fois.
Les cours d'eau diligents aux pentes des collines
Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
Ils chantent au milieu des buissons d'aubépines
Avec le...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - L'oasis
Derrière les coteaux stériles de Kobbé
Comme un bloc rouge et lourd le soleil est tombé ;
Un vol de vautours passe et semble le poursuivre.
Le ciel terne est rayé de nuages de cuivre ;
Et de sombres lueurs, vers l'Est, traînent encor,
Pareilles aux lambeaux de quelque robe d'or.
Le rugueux Sennaar, jonché de pierres...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La fin de l'homme
Voici. Qaïn errait sur la face du monde.
Dans la terre muette Ève dormait, et Seth,
Celui qui naquit tard, en Hébron grandissait.
Comme un arbre feuillu, mais que le temps émonde,
Adam, sous le fardeau des siècles, languissait.
Or, ce n'était plus l'Homme en sa gloire première,
Tel qu'Iahvèh le fit pour la félicité,
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La fontaine aux lianes
Comme le flot des mers ondulant vers les plages,
Ô bois, vous déroulez, pleins d'arome et de nids,
Dans l'air splendide et bleu, vos houles de feuillages ;
Vous êtes toujours vieux et toujours rajeunis.
Le temps a respecté, rois aux longues années,
Vos grands fronts couronnés de lianes d'argent ;
Nul pied...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La ravine Saint-Gilles
La gorge est pleine d'ombre où, sous les bambous grêles,
Le soleil au zénith n'a jamais resplendi,
Où les filtrations des sources naturelles
S'unissent au silence enflammé de midi.
De la lave durcie aux fissures moussues,
Au travers des lichens l'eau tombe en ruisselant,
S'y perd, et, se creusant de soudaines issues,
Germe et...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La vérandah
Au tintement de l'eau dans les porphyres roux
Les rosiers de l'Iran mêlent leurs frais murmures,
Et les ramiers rêveurs leurs roucoulements doux.
Tandis que l'oiseau grêle et le frelon jaloux,
Sifflant et bourdonnant, mordent les figues mûres,
Les rosiers de l'Iran mêlent leurs frais murmures
Au tintement de l'eau dans les porphyres roux.
Sous les treillis d'argent de...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - La vision de Brahma
Tandis qu'enveloppé des ténèbres premières,
Brahma cherchait en soi l'origine et la fin,
La Mâyâ le couvrit de son réseau divin,
Et son coeur sombre et froid se fondit en lumières.
Aux pics du Kaîlaça, d'où l'eau vive et le miel
Filtrent des verts figuiers et des rouges érables,
D'où le saint...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes barbares) - La vision de Snorr
Ô mon Seigneur Christus ! hors du monde charnel
Vous m'avez envoyé vers les neuf maisons noires :
Je me suis enfoncé dans les antres de Hel.
Dans la nuit sans aurore où grincent les mâchoires,
Quand j'y songe, la peur aux entrailles me mord !
J'ai vu l'éternité des maux expiatoires.
Me voici...
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