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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Henry BATAILLE (1872-1922) - Le mois mouillé
Par les vitres grises de la lavanderie,
J'ai vu tomber la, nuit d'automne que voilà...
Quelqu'un marche le long des fossés pleins de pluie...
Voyageur, voyageur de jadis, qui t'en vas,
A l'heure où les bergers descendent des montagnes,
Hâte-toi. - Les foyers sont éteints où tu vas,
Closes les portes au pays que tu regagnes...
La grande route...
Auguste BARBIER (1805-1882) - La cuve
Il est, il est sur terre une infernale cuve,
On la nomme Paris ; c'est une large étuve,
Une fosse de pierre aux immenses contours
Qu'une eau jaune et terreuse enferme à triples tours
C'est un volcan fumeux et toujours en haleine
Qui remue à longs flots de la matière humaine ;
Un précipice ouvert à la corruption,
Où la...
Auguste BARBIER (1805-1882) (Recueil : Iambes et Poèmes) - La curée
I
Oh ! lorsqu'un lourd soleil chauffait les grandes dalles
Des ponts et de nos quais déserts,
Que les cloches hurlaient, que la grêle des balles
Sifflait et pleuvait par les airs ;
Que dans Paris entier, comme la mer qui monte,
Le peuple soulevé grondait,
Et qu'au lugubre accent des vieux canons de fonte
La Marseillaise répondait,
Certe,...
Auguste BARBIER (1805-1882) (Recueil : Iambes et Poèmes) - L'idole
Ô Corse à cheveux plats ! que ta France était belle
Au grand soleil de messidor !
C'était une cavale indomptable et rebelle,
Sans frein d'acier ni rênes d'or ;
Une jument sauvage à la croupe rustique,
Fumante encor du sang des rois,
Mais fière, et d'un pied fort heurtant le sol antique,
Libre pour la première fois.
Jamais aucune main n'avait passé...
Jules BARBEY D'AUREVILLY (1807-1889) (Recueil : Poussières) - Treize ans
Elle avait dix-neuf ans. Moi, treize. Elle était belle ;
Moi, laid. Indifférente, - et moi je me tuais...
Rêveur sombre et brûlant, je me tuais pour elle.
Timide, concentré, fou, je m'exténuais...
Mes yeux noirs et battus faisaient peur à ma mère ;
Mon pâle front avait tout à coup des rougeurs
Qui me montaient du coeur...
Pierre BAOUR-LORMIAN (1770-1854) (Recueil : Poésies d'Ossian) - Hymne au soleil
Roi du monde et du jour, guerrier aux cheveux d'or,
Quelle main, te couvrant d'une armure enflammée,
Abandonna l'espace à ton rapide essor,
Et traça dans l'azur ta route accoutumée ?
Nul astre à tes côtés ne lève un front rival ;
Les filles de la nuit à ton éclat pâlissent ;
La lune devant toi fuit...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - Viens. Sur tes cheveux noirs...
Viens. Sur tes cheveux noirs jette un chapeau de paille.
Avant l'heure du bruit, l'heure où chacun travaille,
Allons voir le matin se lever sur les monts
Et cueillir par les prés les fleurs que nous aimons.
Sur les bords de la source aux moires assouplies,
Les nénufars dorés penchent des fleurs pâlies,
Il reste dans les champs et dans...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - Les théatres d'enfants
Bonsoir, chère Évohé. Comment vous portez-vous ?
Vous arrivez bien tard ! Comme vos yeux sont doux
Ce soir ! deux lacs du ciel ! et la robe est divine.
Quel écrin ! vous aimez Diaz, on le devine.
Vos poignets amincis sortent comme des fleurs
De cette mousseline aux replis querelleurs ;
Ce col simple...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les cariatides) - Leïla
Il semble qu'aux sultans Dieu même
Pour femmes donne ses houris.
Mais, pour moi, la vierge qui m'aime,
La vierge dont je suis épris,
Les sultanes troublent le monde
Pour accomplir un de leurs voeux.
La vierge qui m'aime est plus blonde
Que les sables sous les flots bleus.
Le duvet où leur front sommeille
Au poids de...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - La Toison d'Or
I
Je vois au grand soleil tes cheveux insolents
Rayonner et frémir, dignes d'un chant lyrique.
Jaunes comme l'arc d'or de la nymphe homérique,
Ils courent sur ton sein par de hardis élans.
Et l'ivoire qui mord leurs anneaux ruisselants,
Avant de contenir cette extase féerique
Arrêterait plutôt les fleuves d'Amérique
Où...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Les stalactites) - Décor
Dans les grottes sans fin brillent les Stalactites.
Du cyprès gigantesque aux fleurs les plus petites,
Un clair jardin s'accroche au rocher spongieux,
Lys de glace, roseaux, lianes, clématites.
Des thyrses pâlissants, bouquets prestigieux,
Naissent, et leur éclat mystique divinise
Des villes de féerie au vol prodigieux.
Voici les Alhambras où Grenade éternise
Le trèfle...
Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Le sang de la coupe) - A la Forêt de Fontainebleau
Ô forêt adorée encor, Fontainebleau !
Dis-moi, le gardes-tu sur le tronc d'un bouleau,
Ce nom que j'appelais mon espoir et mes forces,
Et que j'avais gravé partout dans tes écorces ?
Elle, enfant comme moi, nous allions, le matin,
Respirer les odeurs de verdure et de thym,
Et voir tes rochers gris s'éveiller...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Les Psaumes) - Psaume CXXI
Levavi oculos meos in montes.
Sur le haut des monts, çà et là regardant,
J'ai levé mes yeux, si secours me viendrait,
Mon secours me vient du Seigneur, qui fit les
Terres et les cieux.
Il ne souffrira le Seigneur, que ton pied
Bronche faux marchant. Il ne dormira pas...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Metz moy au bord d'ou le soleil se lève
Metz moy au bord d'ou le soleil se léve,
Ou pres de l'onde ou sa flamme s'esteint,
Metz moy aux lieux que son rayon n'ateint,
Ou sur le sable ou sa torche est trop gréve.
Metz moy en joye ou douleur longue ou breve,
Liberté franche, ou servage...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Méline) - Mets-moi dessus la mer d'où le soleil se lève
Mets-moi dessus la mer d'où le soleil se lève,
Ou près du bord de l'onde où sa flamme s'éteint ;
Mets-moi au pays froid, où sa chaleur n'atteint,
Ou sur les sablons cuits que son chaud rayon grève ;
Mets-moi en long ennui, mets-moi en joie brève,
En franche liberté,...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Les Passe-temps) - De Rose
Ce n'est point la paquerete,
La marguerite, le lis,
L'oeillet ny la violete,
La fleur où mon coeur j'ay mis.
J'aime entre les fleurs la rose,
Car elle porte le nom
D'une qui mon ame a close
A toute autre affection.
La rose entre les fleurétes
Gagne l'honeur et le pris :
Parféte entre les...
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Amours de Francine) - Bien, je l'ay dit, je le confesse
Bien, je l'ay dit, je le confesse,
Que nul ne te pourroit aimer
Autant que je t'aime, Maistresse,
Sçachant mieux qu'autre t'estimer :
Car d'autant que je cognoy plus
Et tes beautez et tes vertus,
D'autant ma Francine je doy
Mettre plus grande amour en toy.
Un autre moins digne, peut estre,
Du...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise
" Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise,
Qui, par eux mise en cendre et en masure mise,
A, contre tout espoir, son espérance en toy,
Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice,
Si, juge, tu te...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Poésies religieuses) - Pseaume troisième
Dieu quel amas herissé de mutins, quel peuple ramassé !
Ô que de folles rumeurs, et que de vaines fureurs !
Ils ont dit : Cet homme est misérable, le pauvre ne sent prest
Rien de secours de ce lieu, rien de la force de Dieu.
Mais c'est mentir à eux : Dieu des miens contre mes haineux
Est le pavois seur...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'hiver) - Prière du matin
Le Soleil couronné de rayons et de flammes
Redore nostre aube à son tour :
Ô sainct Soleil des Saincts, Soleil du sainct amour,
Perce de flesches d'or les tenebres des ames
En y rallumant le beau jour.
Le Soleil radieux jamais ne se courrouce,
Quelque fois il cache ses yeux :
C'est quand la terre...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Complainte à sa dame
Ne lisez pas ces vers, si mieux vous n'aimez lire
Les escrits de mon coeur, les feux de mon martyre :
Non, ne les lisez pas, mais regardez aux Cieux,
voyez comme ils ont joint leurs larmes à mes larmes,
Oyez comme les vents pour moy levent les armes,
A ce sacré papier ne refusez vos yeux.
...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Accourez au secours de ma mort violente
Accourez au secours de ma mort violente,
Amants, nochers experts en la peine où je suis,
Vous qui avez suivi la route que je suis
Et d'amour éprouvé les flots et la tourmente.
Le pilote qui voit une nef périssante,
En l'amoureuse mer remarquant les ennuis
Qu'autrefois il...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Odes) - Au temps que la feille blesme
Au temps que la feille blesme
Pourrist languissante à bas,
J'allois esgarant mes pas
Pensif, honteux de moy mesme,
Pressant du pois de mon chef
Mon menton sur ma poitrine,
Comme abatu de ruine
Ou d'un horrible meschef.
Après, je haussois ma veuë,
Voiant, ce qui me deplaist,
Félix ARVERS (1806-1850) (Recueil : Mes heures perdues) - Sonnet
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu :
Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire,
Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Hélas ! j'aurai passé près d'elle inaperçu,
Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire.
Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la...
Félix ARVERS (1806-1850) - A Alfred de Musset
Hélas ! qui t'a si jeune enseigné ces mystères
Et toutes ces douleurs du pauvre cœur humain ?
Quel génie au milieu des sentiers solitaires,
Au sortir du berceau t'a conduit par la main ?
O chantre vigoureux, ô nature choisie !
Quel est l'esprit du Ciel qui t'emporte où tu veux ?
Quel souffle parfumé de sainte poésie
Soulève incessamment l'or...
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