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présent.
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Plaintes d'Acante) - Inquiétudes
D'où vient qu'un penser indiscret
M'entretient toujours en secret
D'un sujet qui m'est si contraire,
Et convaincu de trahison
Ne saurait jamais se distraire
De me présenter du poison ?
Quel doux et cruel mouvement
Veut rendre ainsi de mon tourment
Mes volontés mêmes complices ?
Et flattant de nouveaux désirs,
Sous...
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Les Amours de Tristan) - Le désespoir
Stances
Celle que j'ai placée entre les immortels,
Et que ma passion maintient sur les autels,
La perfide a payé ma foi d'ingratitude.
Aux traits de sa rigueur je sers toujours de blanc,
Et son mépris n'ordonne à mon inquiétude
Que des soupirs de flamme et des larmes de sang.
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : Plaintes d'Acante) - Le promenoir des deux amants
Auprès de cette grotte sombre
Où l'on respire un air si doux
L'onde lutte avec les cailloux
Et la lumière avecque l'ombre.
Ces flots lassés de l'exercice
Qu'ils ont fait dessus ce gravier
Se reposent dans ce vivier
Où mourut autrefois Narcisse.
C'est un des miroirs où le...
François Tristan L'HERMITE (1601-1655) (Recueil : La Lyre) - Orphée
(Orphée à Pluton)
" Monarque redouté qui regnes sur les Ombres,
Je ne suis pas venu dessus ces rives sombres
Pour enlever ton Septre et me faire Empereur
De ces lieux plains d'horreur.
En mon pieux dessein je n'ay point d'autres armes
Que les gemissemens, les souspirs et les larmes,
Avec tous les...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - C'estoit alors, quand, les chaleurs passees
C'estoit alors, quand, les chaleurs passees,
Le sale Automne aux cuves va foulant
Le raisin gras dessoubz le pied coulant,
Que mes douleurs furent encommencees.
Le paisan bat ses gerbes amassees,
Et aux caveaux ses bouillans muis roulant,
Et des fruictiers son automne croulant,
Se vange lors des...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Ce dict maint un de moy : De quoy se plaint il tant
Ce dict maint un de moy : " De quoy se plaint il tant,
Perdant ses ans meilleurs, en chose si legiere ?
Qu'a il tant à crier, si encore il espere ?
Et, s'il n'espere rien, pour quoy n'est il content ? "
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Ce n'est pas moy que l'on abuse ainsi
Ce n'est pas moy que l'on abuse ainsi :
Qu'à quelque enfant, ces ruzes on emploie,
Qui n'a nul goust, qui n'entend rien qu'il oye :
Je sçay aymer, je sçay hayr aussi.
Contente toy de m'avoir jusqu'ici
Fermé les yeux ; il est temps que j'y voie,
Et...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Helas ! combien de jours, helas ! combien de nuicts
Helas ! combien de jours, helas ! combien de nuicts
J'ay vescu loing du lieu, où mon cueur fait demeure !
C'est le vingtiesme jour que sans jour je demeure,
Mais en vingt jours j'ay eu tout un siecle d'ennuis.
Je n'en veux mal qu'à moy, malheureux que je suis,
Si...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Ô coeur léger, ô courage mal seur
Ô coeur léger, ô courage mal seur,
Penses tu plus que souffrir je te puisse ?
Ô bonté creuze, ô couverte malice,
Traitre beauté, venimeuse doulceur !
Tu estois donc tousjours seur de ta soeur ?
Et moy, trop simple, il falloit que j'en fisse
L'essay sur moy,...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Or, dis je bien, mon esperance est morte
Or, dis je bien, mon esperance est morte.
Or est ce faict de mon ayse et mon bien.
Mon mal est clair : maintenant je veoy bien,
J'ay espousé la douleur que je porte.
Tout me court sus, rien ne me reconforte,
Tout m'abandonne, et d'elle je n'ay...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vers françois) - Ou soit lors que le jour le beau Soleil nous donne
Ou soit lors que le jour le beau Soleil nous donne,
Ou soit quand la nuict oste aux choses la couleur,
Je n'ay rien en l'esprit que ta grande valeur,
Et ce souvenir seul jamais ne m'abandonne.
A ce beau souvenir tout entier je me donne,
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Puis qu'ainsi sont mes dures destinees
Puis qu'ainsi sont mes dures destinees,
J'en saouleray, si je puis, mon soucy,
Si j'ay du mal, elle le veut aussi :
J'accompliray mes peines ordonnees.
Nymphes des bois, qui avez, estonnees,
De mes douleurs, je croy, quelque mercy,
Qu'en pensez-vous ? Puis-je durer ainsi,
Si à mes maux...
Etienne de LA BOETIE (1530-1563) (Recueil : Vingt neuf sonnetz) - Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux
Toy qui oys mes souspirs, ne me sois rigoureux,
Si mes larmes à part, toutes mienes, je verse,
Si mon amour ne suit en sa douleur diverse
Du Florentin transi les regretz langoureux,
Ny de Catulle aussi, le foulastre amoureux,
Qui le coeur de sa dame en chastouillant luy perce,
Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Par l'effort du destin, ma gentille Cyprine
Par l'effort du destin, ma gentille Cyprine
Languissait l'autre jour dans son lit amoureux.
Son beau front bleuissait, et son oeil doucereux
Éteignait peu à peu sa flammèche divine.
Moi, pauvre, contemplant sa bouche coraline,
Me rongeais coup sur coup d'un regret douloureux,
Pour ne pouvoir chasser le poison rigoureux
Qui ternissait...
Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Pauvre Ixion, pauvre amant misérable
Pauvre Ixion, pauvre amant misérable,
Infortuné, chétif, audacieux,
Tu fis l'amour à la reine des cieux :
Même dessein m'a rendu ton semblable.
Une déesse, une nymphe adorable,
Goûtant le miel d'un attrait gracieux,
Sans y penser dans le ciel de ses yeux
Logea d'abord ma liberté traitable.
Depuis ce...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Dez que cette oraison fut par luy prononcée
Dez que cette oraison fut par luy prononcée,
Il laisse un peu sa teste à main droite pancher :
Non tant pour les douleurs dont elle est offensée
Que pour semondre ainsi la Parque d'approcher.
Voila soudain la peau de son front dessecher,
Voila de ses beaux yeux tout à coup...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Il s'en alloit prier,...
Il s'en alloit prier quand la Parque complice
Des Hebrieux, pour desja le traicter rudement,
Porte devant les yeux de son entendement,
Les outils rigoreux de son prochain supplice.
Il voit tout ce que doit employer leur malice :
Les cordes, les crachats, le rouge habillement,
Les verges, les halliers, l'honny despoüillement,
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - J'ay chanté le Combat, la Mort, la sepulture
J'ay chanté le Combat, la Mort, la sepulture
Du Christ qu'on a comblé de torts injurieux
Je chante sa descente aux antres stygieux
Pour tirer noz ayeulx de leur noire closture.
Je chante (emerveillé) comme sans ouverture
De sa Tombe, il en sort vivant, victorieux,
Je chante son Triomphe :...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Marie-Madeleine au Tombeau
Elle exprimait encor la cause douloureuse
De ses pleurs, quand elle oit un petit bruit léger
A son dos ; et soudain cette aveugle amoureuse
Se tourne et voit le Christ, mais c'est comme étranger.
" Ô femme, lui dit-il, quel deuil te peut ranger
A tant et tant de pleurs ? Que cherches-tu, pleureuse ?
- Ah, dit-elle,...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Ô royauté tragique! ô vêtement infâme !
Ô royauté tragique ! ô vêtement infâme !
Ô poignant diadème ! ô sceptre rigoureux !
Ô belle et chère tête ! ô l'amour de mon âme !
Ô mon Christ seul fidèle et parfait amoureux !
On vous frappe, ô saint chef, et ces coups douloureux
Font que votre couronne en cent...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Quand Rachel s'accoucha...
Quand Rachel s'accoucha (pour son dernier mal-heur)
Du petit Benjamin, les tranchées roulantes
Par son ventre affligé, furent si violentes
Qu'elle perdit en fin l'avivante chaleur.
Sur le point que la mort abbatoit sa valeur,
Qu'elle sentit en fin ses forces s'écoulantes,
Mourant elle forma ces paroles dolentes,
Ce fils sera nommé le fils...
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Voicy l'homme, ô mes yeux ...
Voicy l'homme, ô mes yeux, quel object déplorable !
La honte, le veiller, la faute d'aliment,
Les douleurs, et le sang perdu si largement
L'ont bien tant déformé qu'il n'est plus désirable.
Ces cheveux (l'ornement de son chef vénérable)
Sanglantez, herissez, par ce couronnement,
Embrouillez dans ces joncs, servent indignement
A son test ulcéré d'une haye...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie aux Nymphes de Vaux
Pour M. Fouquet
Remplissez l'air de cris en vos grottes profondes ;
Pleurez, Nymphes de Vaux, faites croître vos ondes,
Et que l'Anqueuil enflé ravage les trésors
Dont les regards de Flore ont embelli ses bords
On ne blâmera point vos larmes innocentes ;
Vous pouvez donner cours à vos douleurs...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie cinquième
J'avais cru jusqu'ici bien connaître l'amour :
Je me trompais, Clymène ; et ce n'est que d'un jour
Que je sais à quel point peuvent monter ses peines.
Non pas qu'ayant brûlé pour beaucoup d'inhumaines,
Un esclavage dur ne m'ait assujetti ;
Mais je compte pour rien tout ce que j'ai senti.
Des douleurs qu'on endure en...
Jean de LA FONTAINE (1621-1695) (Recueil : Les Élégies) - Élégie deuxième
Amour, que t'ai-je fait ? dis-moi quel est mon crime :
D'où vient que je te sers tous les jours de victime ?
Qui t'oblige à m'offrir encor de nouveaux fers ?
N'es-tu point satisfait des maux que j'ai soufferts ?
Considère, cruel, quel nombre d'inhumaines
Se vante de m'avoir appris toutes tes peines ;
Car, quant...
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