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Isaac HABERT (1560-1615) - A l'ombre des myrtes verts
A l'ombre des myrtes verts,
Sur un lit fait de fleurettes,
De roses, de violettes,
Et de cent fleurons divers,
Au doux bruit d'une ondelette,
Qui semblait parler d'amour,
Roulant sur l'herbe mollette,
Je me reposai un jour.
Sur cette couche odorante,
Soudain mon oeil fut sillé,
Et au son de...
Isaac HABERT (1560-1615) - J'avais longtemps erré par les sombres déserts
J'avais longtemps erré par les sombres déserts,
Triste, morne et pensif, privé de la lumière,
Mon seul séjour était une noire fondrière,
Pleine de songes vains, de fantômes divers.
Mais sitôt que l'Amour, prince de l'Univers,
Eut chassé l'ombre épais de ma tendre paupière,
Et qu'il fit sous les lois mon âme prisonnière,
Soudain...
Isaac HABERT (1560-1615) - Je te dois bien aimer, ô déesse Inconstance
Je te dois bien aimer, ô déesse Inconstance,
Car tu m'as déchargé du faix de mes douleurs,
Tu as éteint ma flamme et chassé mes malheurs,
De mes maux plus cuisants me donnant allégeance.
J'avais cru jusqu'ici, trop facile créance,
Que la légèreté, l'espoir, et les erreurs,
Te suivaient pas à pas, ministres...
Isaac HABERT (1560-1615) - Le pourtraict
Peintre, avant que d'oser pourtraire
Ma dame et de la contrefaire,
Élève ton esprit aux cieux,
Va là-haut apprendre des dieux
Et des déesses immortelles
Comme on peint les beautés plus belles,
Puis de ton délié pinceau,
Trace-moi dedans ce tableau
Cette beauté que tant je prise,
Et dont mon âme est tant éprise.
Sus donc, détrempe tes...
Isaac HABERT (1560-1615) - Quand le clair Apollon tire son char des eaux
À sa Dame
Quand le clair Apollon tire son char des eaux,
Bridant ses grands coursiers sur le rivage more,
Le simulacre alors du noir fils de l'Aurore
Dans le temple thébain rend des sons tout nouveaux.
Mais sitôt que la nuit épand ses noirs nuaux*
Par le vague de l'air, Memnon...
roi HENRI II (1519-1559) - Vers adressés à Diane de Poitiers
Plus ferme foi ne fut oncques jurée
A nouveau prince, ô ma belle princesse,
Que mon amour qui vous sera sans cesse
Contre le temps et la mort assurée.
De fossés creux ou de tour bien murée
N'a pas besoin de ma foi la fortresse,
Dont je vous fis, dame, reine et maîtresse,
Parce qu'elle...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - L'épée
Crois-moi, pieux enfant, suis l'antique chemin.
L'épée aux quillons droits d'où part la branche torse,
Au poing d'un gentilhomme ardent et plein de force
Est un faix plus léger qu'un rituel romain.
Prends-la. L'Hercule d'or qui tiédit dans ta main,
Aux doigts de tes aïeux ayant poli son torse,
Gonfle plus fièrement, sous la splendide écorce,...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - La Dogaresse
Le palais est de marbre où, le long des portiques,
Conversent des seigneurs que peignit Titien,
Et les colliers massifs au poids du marc ancien
Rehaussent la splendeur des rouges dalmatiques.
Ils regardent au fond des lagunes antiques,
De leurs yeux où reluit l'orgueil patricien,
Sous le pavillon clair du ciel vénitien
Étinceler l'azur...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Le huchier de Nazareth
Le bon maître huchier, pour finir un dressoir,
Courbé sur l'établi depuis l'aurore ahane,
Maniant tour à tour le rabot, le bédane
Et la râpe grinçante ou le dur polissoir.
Aussi, non sans plaisir, a-t-il vu, vers le soir,
S'allonger jusqu'au seuil l'ombre du grand platane
Où madame la Vierge et sa mère sainte...
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Vitrail
Cette verrière a vu dames et hauts barons
Étincelants d'azur, d'or, de flamme et de nacre,
Incliner, sous la dextre auguste qui consacre,
L'orgueil de leurs cimiers et de leurs chaperons ;
Lorsqu'ils allaient, au bruit du cor ou des clairons,
Ayant le glaive au poing, le gerfaut ou le sacre,
Vers la plaine ou le...
Antoine HEROËT (1492-1568) - Complaincte d'une Dame surprinse nouvellement d'amour
Est-ce plaisir d'incertaine asseurance,
Contentement de crainctifve espérance ?
Est-ce douleur ou présente ou passée ?
Ce que je sens vient il de ma pensée,
De cueur forcé, ou désir vouluntaire ?
Seray je bien forte asses pour le taire ?
Me seroit il possible de le dire ?
En le disant, puis je servir ou nuyre
Au...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A celle qui est restée en France
I
Mets-toi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d'ange,
Ouvre tes mains, et prends ce livre : il est à toi.
Ce livre où vit mon âme, espoir, deuil, rêve, effroi,
Ce livre qui contient le spectre de ma vie,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - A dona Rosita Rosa
I
Ce petit bonhomme bleu
Qu'un souffle apporte et remporte,
Qui, dès que tu dors un peu,
Gratte de l'ongle à ta porte,
C'est mon rêve. Plein d'effroi,
Jusqu'à ton seuil il se glisse.
Il voudrait entrer chez toi
En qualité de caprice.
...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - A Madame D. G. de G.
Jadis je vous disais : -- Vivez, régnez, Madame !
Le salon vous attend ! le succès vous réclame !
Le bal éblouissant pâlit quand vous partez !
Soyez illustre et belle ! aimez ! riez ! chantez !
Vous avez la splendeur des astres et des roses !
Votre regard charmant, où je lis...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Après l'hiver
N'attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l'enfance et...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Bon conseil aux amants
L'amour fut de tout temps un bien rude Ananké.
Si l'on ne veut pas être à la porte flanqué,
Dès qu'on aime une belle, on s'observe, on se scrute ;
On met le naturel de côté ; bête brute,
On se fait ange ; on est le nain Micromégas ;
Surtout on ne fait point chez...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe) - C'était la première soirée
C'était la première soirée
Du mois d'avril.
Je m'en souviens, mon adorée.
T'en souvient-il ?
Nous errions dans la ville immense,
Tous deux, sans bruit,
A l'heure où le repos commence
Avec la nuit !
Heure calme, charmante, austère,
Où le soir naît !
Dans cet ineffable mystère
Tout...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : L'art d'être grand-père) - Chanson de grand-père
Dansez, les petites filles,
Toutes en rond.
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront.
Dansez, les petites reines,
Toutes en rond.
Les amoureux sous les frênes
S'embrasseront.
Dansez, les petites folles,
Toutes en rond.
Les bouquins dans les écoles
Bougonneront.
Dansez, les petites belles,
Toutes en rond.
Les oiseaux avec leurs ailes
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - D'après Albert Dürer
Le frêle esquif sur la mer sombre
Sombre ;
La foudre perce d'un éclair
L'air.
C'est minuit. L'eau gémit, le tremble
Tremble,
Et tout bruit dans le manoir
Noir ;
Sur la tour inhospitalière
Lierre,
Dans les fossés du haut donjon,
Jonc ;
Dans les cours, dans les colossales...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les feuilles d'automne) - Dans l'alcôve sombre
Beau, frais, souriant d'aise à cette vie amère.
SAINTE-BEUVE.
Dans l'alcôve sombre,
Près d'un humble autel,
L'enfant dort à l'ombre
Du lit maternel.
Tandis qu'il repose,
Sa paupière rose,
Pour la terre close,
S'ouvre pour le ciel.
Il fait bien des rêves.
Il voit...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Dans la forêt
De quoi parlait le vent ? De quoi tremblaient les branches ?
Était-ce, en ce doux mois des nids et des pervenches,
Parce que les oiseaux couraient dans les glaïeuls,
Ou parce qu'elle et moi nous étions là tout seuls ?
Elle hésitait. Pourquoi ? Soleil, azur, rosées,
Aurore ! Nous tâchions d'aller, pleins de pensées,
Elle...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chants du crépuscule) - Envoi des feuilles d'automne
A Madame ***
I
Ce livre errant qui va l'aile brisée,
Et que le vent jette à votre croisée
Comme un grêlon à tous les murs cogné,
Hélas ! il sort des tempêtes publiques.
Le froid, la pluie, et mille éclairs obliques
L'ont assailli, le pauvre nouveau-né.
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les rayons et les ombres) - Guitare
Gastibelza, l'homme à la carabine,
Chantait ainsi:
" Quelqu'un a-t-il connu dona Sabine ?
Quelqu'un d'ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù.
- Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Quelqu'un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma senora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D'Antequera
Qui chaque nuit...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - La fête chez Thérèse
La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C'était au mois d'avril, et dans une journée
Si douce, qu'on eût dit qu'amour l'eût faite exprès.
Thérèse la duchesse à qui je donnerais,
Si j'étais roi, Paris, si j'étais Dieu, le monde,
Quand elle ne serait que Thérèse la blonde ;
Cette belle Thérèse, aux yeux de diamant,
Nous avait...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Odes et ballades) - La fiancée du timbalier
" Monseigneur le duc de Bretagne
A, pour les combats meurtriers,
Convoqué de Nante à Mortagne,
Dans la plaine et sur la montagne,
L'arrière-ban de ses guerriers.
Ce sont des barons dont les armes
Ornent des forts ceints d'un fossé ;
Des preux vieillis dans les alarmes,
Des écuyers, des hommes...
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