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Beaumarchais, Le Barbier de Séville, acte I, scène 2 LE COMTE. Ta joyeuse colère me réjouit. Mais tu ne me dis pas ce qui t'a fait quitter Madrid. FIGARO. C'est mon bon ange, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid que la république des Lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que, livrés au mépris où ce risible acharnement les conduit, tous les insectes,...
Beaumarchais, le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3 ; extrait du monologue de Figaro. Il s'élève une question sur la nature des richesses et comme il n'est pas nécessaire de tenir les choses pour en raisonner, n'ayant pas un sol, j'écris sur la valeur de l'argent et sur son produit net, sitôt je vois, du fond d'un fiacre, baisser pour moi le pont d'un château fort, à l'entrée duquel je laissai l'espérance et la liberté....
Beaumarchais, le Mariage de Figaro, Acte V, scène 3 ; extrait du monologue de Figaro. Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil! je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur; et qu'il n'y a que les...
Flaubert, Un cœur simple - Des bœufs, étendus au milieu du gazon... Des boeufs, étendus au milieu du gazon, regardaient tranquillement ces quatre personnes passer. Dans la troisième pâture quelques-uns se levèrent, puis se mirent en rond devant elles. — « Ne craignez rien ! » dit Félicité ; et, murmurant une sorte de complainte, elle flatta sur l'échine ce-lui qui se trouvait le plus près ; il fit volte-face, les autres l'imitèrent. Mais, quand l'herbage...
Rabelais, Pantagruel, chapitre 10 Vous avez entendu dire du bien de ce grand personnage, nommé Maitre Pantagruel, dont on a reconnu que la science surpassait, lors des grandes discussions publiques qu'il a soutenues contre tous, ce dont l'epoque actuelle est capable ? Je suis d'avis que nous rappelions et que nous conferions de cette affaire avec lui, car aucun homme n'en viendra jamais a bout, si celui-la ne le peut. » Tous les conseillers et docteurs y...
Encyclopédie, article Christianisme Article Christianisme Dans cet article assez hardi, le christianisme se voit honoré des qualités qu'il devrait avoir, laissant entrevoir le sceptiscime des Encyclopédistes. Le christianisme, je le sais, a eu ses guerres de religion, et les flammes en ont été souvent funestes aux sociétés : cela prouve qu'il n'y a rien de si bon dont la malignité humaine ne puisse abuser. Le fanatisme est une peste qui reproduit de temps en temps des...
Montaigne, Essais - Livre I, chapitre 26 Je n'ai dressé commerce avec aucun livre solide, sinon Plutarque et Sénèque, où je puisse comme les Danaïdes, remplissant et versant sans cesse. J'en attache quelque chose à ce papier ; à moi, si peu que rien. L'Histoire, c'est plus mon gibier, ou la poésie, que j'aime d'une particulière inclination. Car, comme disait Cléanthe, tout ainsi que la voix, contrainte dans l'étroit canal d'une trompette, sort plus aiguë et...
Henri Barbusse, Le Feu, XX Brusquement, devant nous, sur toute la largeur de la descente, de sombres flammes s'élancent en frappant l'air de détonations épouvantables. En ligne, de gauche à droite, des fusants sortent du ciel, des explosifs de la terre. c'est un effroyable rideau qui nous sépare du monde, nous sépare de passé et de l'avenir. On s'erre, plantés au sol, stupéfiés par la nuée soudaine qui tombe de toutes parts; puis un effort...
Voltaire, Traité sur la Tolérance, chapitre I - Pendant qu'ils s'acquittaient de ce devoir... Pendant qu'ils s'acquittaient de ce devoir, pendant que le père et la mère étaient dans les sanglots et dans les larmes, le peuple de Toulouse s'attroupe autour de la maison. Ce peuple est superstitieux et emporté; il regarde comme des monstres ses frères qui ne sont pas de la même religion que lui. C'est à Toulouse qu'on remercia Dieu solennellement de la...
Il pleuvait fort sur la grand-route Ell' cheminait sans parapluie J'en avais un, volé, sans doute Le matin même à un ami Courant alors à sa rescousse Je lui propose un peu d'abri En séchant l'eau de sa frimousse D'un air très doux, ell' m'a dit " oui " Un p'tit coin d'parapluie Contre un coin d'paradis Elle avait quelque chos' d'un ange Un p'tit coin d'paradis Contre un coin d'parapluie Je n'perdais pas au chang', pardi Chemin faisant, que ce fut tendre D'ouïr à deux le chant joli Que l'eau...
Louise ACKERMANN (1813-1890) (Recueil : Poésies philosophiques) - L'amour et la mort
(A M. Louis de Ronchaud)
I
Regardez-les passer, ces couples éphémères !
Dans les bras l'un de l'autre enlacés un moment,
Tous, avant de mêler à jamais leurs poussières,
Font...
Alphonse ALLAIS (1854-1905) - Rimes riches à l'oeil
L'homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l'homme à l'humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n'agis qu'à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu'ils soient de Château-l'Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d'où qu'ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Catherine d' AMBOISE (x-1550) - Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde
Anges, Trônes et Dominations,
Principaultés, Archanges, Chérubins,
Inclinez-vous aux basses régions
Avec Vertus, Potestés, Seraphins,
Transvolitez des haults cieux cristalins
Pour decorer la triumphante entrée
Et la très digne naissance adorée,
Le saint concept par mysteres tres haults
De celle Vierge, ou toute grace abonde,
Decretee par dits imperiaulx
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : Les mois) - Mai
Depuis un mois, chère exilée,
Loin de mes yeux tu t'en allas,
Et j'ai vu fleurir les lilas
Avec ma peine inconsolée.
Seul, je fuis ce ciel clair et beau
Dont l'ardente effluve me trouble,
Car l'horreur de l'exil se double
De la splendeur du renouveau.
En vain j'entends contre les vitres,
François COPPÉE (1842-1908) (Recueil : L'exilée) - Invocation
Enfant blonde aux doux yeux, ô rose de Norvège,
Qu'un jour j'ai rencontrée aux bords du bleu Léman,
Cygne pur émigré de ton climat de neige !
Je t'ai vue et je t'aime ainsi qu'en un roman,
Je t'aime et suis heureux comme si quelque fée
Venait de me toucher avec un talisman.
Quand tu parus, naïve et d'or...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Par accident je suis prins de froidure
Par accident je suis prins de froidure,
Et maulgré moy il convient que j'endure,
Faulte d'Argent me contrainct de ce faire ;
Parquoy je voy que j'auray de l'affaire
Se ce temps cy trop longuement m'y dure.
Necessité, plaine de grand laidure,
Dessus mon corps a gecté son ordure,
Pour me tollir...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Complainte de l'infortuné et de regrets importuné
Considérant le cours de vie humaine,
Mon simple état, train tel que et domaine,
Qu'il n'est besoin le mettre en inventaire,
N'enregistrer, mais trop mieux de le taire,
Certain je suis que des biens terriens
Après la mort n'emporte en terre rien
Le riche et plain, soit-il gras ou mesgret,
Fors un linceul. Posé...
Abbé Claude CHERRIER (1655-1738) - Description chimérique d'un être de raison...
DESCRIPTION CHIMÉRIQUE D'UN ÊTRE DE RAISON,
FABRIQUÉ DE PIÈCES RAPPORTÉES, HABILLÉ D'UNE
ÉTOFFE A DOUBLE SENS, LEQUEL FUT CONSTRUIT
PAR UNE ASSEMBLÉE D'ÉQUIVOQUES,ASSISTÉES DU
GÉNIE BURLESQUE (1713)
Il a un corps de garde,
Des membres de période,
Une tête d'Armée,
Une face de théâtre,
Des traits d'arbalète,
Le front d'un bataillon,...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Dernières poésies) - Triste vieillard...
(Saint-Lazare)
Triste vieillard, depuis que pour tes cheveux blancs
Il n'est plus de soutien de tes jours chancelants,
Que ton fils orphelin n'est plus à son vieux père,
Renfermé sous ton toit et fuyant la lumière,
Un sombre ennui t'opprime et dévore ton sein.
Sur ton siège de hêtre, ouvrage de ma main,
Sourd à...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - Les esclaves d'Amour ont tant versé de pleurs
Les esclaves d'Amour ont tant versé de pleurs !
S'il a quelques plaisirs, il a tant de douleurs !
Qu'il garde ses plaisirs. Dans un vallon tranquille
Les Muses contre lui nous offrent un asile ;
Les Muses, seul objet de mes jeunes désirs,
Mes uniques amours, mes uniques plaisirs.
L'Amour n'ose troubler la...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Elégies) - L'art, des transports de l'âme est un faible interprète
L'art, des transports de l'âme est un faible interprète ;
L'art ne fait que des vers, le coeur seul est poëte.
Sous sa fécondité le génie opprimé
Ne peut garder l'ouvrage en sa tête formé.
Soit que le doux amour des nymphes du Permesse,
D'une fureur sacrée enflammant sa jeunesse,
L'emporte malgré lui...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Poèmes) - Art d'aimer, fragment VIII
Qu'il est doux, au retour de la froide saison,
Jusqu'au printemps nouveau regagnant la maison,
De la voir devant vous accourir au passage,
Ses cheveux en désordre épars sur son visage !
Son oreille de loin a reconnu vos pas :
Elle vole, et s'écrie, et tombe dans vos bras ;
Et sur vous appuyée et respirant à...
André CHÉNIER (1762-1794) (Recueil : Hymnes et Odes) - A la France
France ! ô belle contrée, ô terre généreuse
Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse,
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs ;
Le Midi de ses feux t'épargne les fureurs ;
Tes arbres innocents n'ont point d'ombres mortelles ;
Ni des poisons épars dans tes herbes nouvelles
Ne trompent une main crédule ; ni tes bois
Alain CHARTIER (1385-1433) - Ballade de l'amie perdue
Je ne fu nez fors pour tout mal avoir
Et soustenir les assaulz de Fortune.
Qu'est ce de bien ? Je ne le puis savoir,
N'oncques n'en eus ne n'ay joie nesune.
Je fusse mieulx tout mort cent fois contre une
Que de vivre si doulereusement.
Ce que je vueil ne vient tout autrement,
Car Fortune a pieça...
Antoine de CHANDIEU (1534-x) - Quand on arrêtera la course...
Quand on arrêtera la course coutumière
Du grand courrier des cieux qui porte la lumière,
Quand on arrêtera l'an qui roule toujours
Sur un char attelé de mois, d'heures, de jours,
Quand on arrêtera l'armée vagabonde
Qui va courant la nuit par le vide des cieux,
Décochant contre nous les longs traits de ses yeux,
Lors...
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