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Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Après une journée de vent
Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.
Tout devient calme, clarté...
Mais à l'horizon s'étage,
éclairé et doré,
un beau bas-relief de nuages....
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Avant que vous comptiez dix
Avant que vous comptiez dix
tout change : le vent ôte
cette clarté des hautes
tiges de maïs,
pour la jeter ailleurs ;
elle vole, elle glisse
le long d'un précipice
vers une clarté-soeur
qui déjà, à son tour,
prise par ce jeu rude,
se...
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Cette lumière peut-elle
Cette lumière peut-elle
tout un monde nous rendre ?
Est-ce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui tant nous ressemble
et qui tourne et tremble
autour d'un étrange appui.
Ombres des feuilles frêles,
sur le chemin et le pré,
geste soudain familier
qui nous...
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Comme un verre de Venise
Comme un verre de Venise
sait en naissant ce gris
et la clarté indécise
dont il sera épris,
ainsi tes tendres mains
avaient rêvé d'avance
d'être la lente balance
de nos moments trop pleins....
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - La déesse
Au midi vide qui dort
combien de fois elle passe,
sans laisser à la terrasse
le moindre soupçon d'un corps.
Mais si la nature la sent,
l'habitude de l'invisible
rend une clarté terrible
à son doux contour apparent....
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Soleil et chair
Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie,
Verse l'amour brûlant à la terre ravie,
Et, quand on est couché sur la vallée, on sent
Que la terre est nubile et déborde de sang ;
Que son immense sein, soulevé par une âme,
Est d'amour comme Dieu, de chair comme la femme,
Et qu'il renferme, gros de...
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Vénus Anadyomène
Comme d'un cercueil vert en fer blanc, une tête
De femme à cheveux bruns fortement pommadés
D'une vieille baignoire émerge, lente et bête,
Avec des déficits assez mal ravaudés ;
Puis le col gras et gris, les larges omoplates
Qui saillent ; le dos court qui rentre et qui ressort ;
Puis les rondeurs des reins semblent prendre l'essor ;
La graisse...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Douceur du soir !...
Douceur du soir ! Douceur de la chambre sans lampe !
Le crépuscule est doux comme une bonne mort
Et l'ombre lentement qui s'insinue et rampe
Se déroule en fumée au plafond. Tout s'endort.
Comme une bonne mort sourit le crépuscule
Et dans le miroir terne, en un geste d'adieu,
Il semble...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - En des quartiers déserts de couvents et d'hospices
En des quartiers déserts de couvents et d'hospices,
Des quartiers d'exemplaire et stricte piété,
Je sais des murs en deuil vieillis sous les auspices
D'un calvaire où s'étale un christ ensanglanté :
Plantée en ses cheveux, la couronne d'épines
Forme un buisson de clous, -le corps est en ruines,
Livide, comme si la...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - L'obscurité, dans les chambres, le soir...
L'obscurité, dans les chambres, le soir, est une
Irréconciliable apporteuse de craintes ;
En deuil, s'habillant d'ombre et de linges de lune,
Elle inquiète ; elle a de félines étreintes
Comme une eau des canaux traîtres où l'on se noie
L'obscurité, c'est la tueuse de la joie
Qui dépérit, bouquet de roses transitoires,
Quand elle...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Ô ville, toi ma soeur à qui je suis pareil
Ô ville, toi ma soeur à qui je suis pareil,
Ville déchue, en proie aux cloches, tous les deux
Nous ne connaissons plus les vaisseaux hasardeux
Tendant comme des seins leurs voiles au soleil,
Comme des seins gonflés par l'amour de la mer.
Nous sommes tous les deux la ville en...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - On aura beau s'abstraire en de calmes maisons
On aura beau s'abstraire en de calmes maisons,
Couvrir les murs de bon silence aux pâles ganses,
La vie impérieuse, habile aux manigances,
A des tapotements de doigts sur les cloisons.
Dans des chambres sans bruit on aura beau s'enclore,
On aura beau vouloir, comme je le voulais,
Que le miroir pensif soit...
Georges RODENBACH (1855-1898) (Recueil : Le règne du silence) - Si tristes les vieux quais bordés d'acacias
Si tristes les vieux quais bordés d'acacias !
Pourtant, toi qui passais, tu les apprécias
Ces vieux quais où tel beau cygne de l'eau changeante
Entre parfois dans une âme qui s'en argente.
Si tristes les vieux quais, les eaux pleines d'adieux,
Inertes comme les bandeaux silencieux
D'une morte ! les...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - L'église abandonnée
Au soleil bas, l'église a saigné derechef ;
Puis, sa clarté se perd, se rencogne, s'élague,
Et l'ombre, par degrés, de ses rampantes vagues,
Envahit voûte, murs, pavés, le choeur, la nef.
Le jour des coins, des trous ? les ténèbres le draguent
Le mystère et la mort triomphent dans leur fief.
Mais, au vitrail fendu, 1à-bas,...
Maurice ROLLINAT (1846-1903) (Recueil : Paysages et paysans) - Les pierres
Par monts, par vaux, près des rivières,
Les frimas font à volonté
Des blocs d'ombre et d'humidité
Avec le gisement des pierres.
Sous le vert froid des houx, des lierres,
Sous la ronce maigre, - à côté
Du chardon dévioletté
Cela dort dans les fondrières,
Plein d'horreur et d'hostilité,
Donnant aux brandes...
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Les Odes) - A Cupidon
Le jour pousse la nuit,
Et la nuit sombre
Pousse le jour qui luit
D'une obscure ombre.
L'Autonne suit l'Esté,
Et l'aspre rage
Des vents n'a point esté
Apres l'orage.
Mais la fièvre d'amours
Qui me tourmente,
Demeure en moy tousjours,
Et ne s'alente.
Ce n'estoit pas moy, Dieu,
Qu'il falloit poindre,
Ta fleche...
Pierre de RONSARD (1524-1585) (Recueil : Premier livre des Amours) - Elégie à Janet, peintre du roi
Peins-moi, Janet, peins-moi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m'amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne te supplierai
D'un art menteur quelque faveur lui faire :
Il suffit bien si tu la sais portraire
Ainsi qu'elle est, sans vouloir déguiser
Son naturel pour la favoriser,
Car la faveur...
Jean-Baptiste ROUSSEAU (1671-1741) (Recueil : Odes) - Ode tirée du Cantique d'Ézéchias
J'ai vu mes tristes journées
Décliner vers leur penchant ;
Au midi de mes années
Je touchais à mon couchant :
La Mort, déployant ses ailes,
Couvrait d'ombres éternelles
La clarté dont je jouis ;
Et, dans cette nuit funeste,
Je cherchais en vain le reste
De mes jours évanouis.
Grand...
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Le palais de la volupté
Ici la même symétrie
A mis toute son industrie
Pour faire en ce bois écarté
Le Palais de la Volupté.
Jamais le vague Dieu de l'Onde,
Ni celui des clartés du monde
N'entreprirent rien de plus beau
Quand, sans trident et sans flambeau,
D'une volonté mutuelle
Ils mirent en main la truelle
Et...
Marc-Antoine Girard de SAINT-AMANT (1594-1661) - Le soleil levant
.Jeune déesse au teint vermeil,
Que l'Orient révère,
Aurore, fille du Soleil,
Qui nais devant ton père,
Viens soudain me rendre le jour,
Pour voir l'objet de mon amour.
Certes, la nuit a trop duré ;
Déjà les coqs t'appellent :
Remonte sur ton char doré,
Que les Heures attellent,
Et viens montrer à tous les yeux
De quel émail tu...
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Ce sonet fut faict au nom de Madamoiselle de Traves
Helene de Clarmont qui depuis a esté Madame de Grammont,
pour responce à un aultre sonet d'un Italien qui avoit esté
serviteur de feu sa mere Madame de Traves Helene de Boissy
Si l'amitié chaste, honorable et saincte
Que vous avez long temps porté à celle
Dont...
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Quand viendra la clarté
Chanson
Quand viendra la clarté
Des amoureuses flammes
Qui mette en liberté
Amants, aussi leurs dames ;
Qui leur pleur tourne en ris,
Et jaloux bien marris !
Plût à Dieu qu'il fût dit
Que tous ceux qu'Amour presse
Eussent plus de crédit
Chacun vers sa maîtresse,
Que...
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Sonnet en la naissance de Monseigneur le Duc de Bretaigne
qui fut apres l'eclipse du soleil qui fut en Jenvyer
Un grand devin tost apres la naissance
Du nouveau duc à l'oracle s'enquit
Pour quoy le jour qu'entre nous il nasquit
De neige il cheult en tous lieux abundance.
Pour vous donner - dict le...
Mellin de SAINT-GELAIS (1487-1558) - Sonnet mis au devant d'un petit traicté que je feis
intitulé "Advertissement sur les jugemens d'Astrologie,
A une studieuse Damoiselle"
Ne craignez point, plume bien fortunee
Qui vers le ciel vous allez eslevant,
Faire ruyne, Icarus ensuivant,
Qui trop haulsa l'oesle mal empennee.
Du beau soleil où estes destinee
Vous n'irez point la chaleur...
Pierre de SAINT-LOUIS (1626-1684) (Recueil : La Madeleine au désert de la Sainte-Baume) - Livre second
Au pied d'un crucifix, une tête de mort,
Ou de morte plutôt, lui déclare son sort,
Y voyant, sur son front, ces paroles écrites,
Qu'avec elle, lecteur, il faut que tu médites :
" Dans les trous de mes yeux, et sur ce crâne ras,
Vois comme je suis morte, et comme tu...
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