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Racine, Phèdre, Acte II, scène 5. HIPPOLYTE Madame, pardonnez. J'avoue, en rougissant, Que j'accusais à tort un discours innocent. Ma honte ne peut plus soutenir votre vue, Et je vais... PHEDRE Ah ! cruel, tu m'as trop entendue ! Je t'en ai dit assez pour te tirer d'erreur. Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur. J'aime. Ne pense pas qu'au moment que je t'aime, Innocente à mes yeux, je m'approuve moi-même,...
Flaubert, L'Éducation sentimentale. Elle avoua qu'elle désirait faire un tour à son bras, dans les rues. Ils sortirent. La lueur des boutiques éclairait, par intervalles, son profil pâle ; puis l'ombre l'enveloppait de nouveau ; et, au milieu des voitures, de la foule et du bruit, ils allaient sans se distraire d'eux mêmes, sans rien entendre, comme ceux qui marchent ensemble dans la campagne, sur un lit de feuilles mortes. ...
Balzac, La Femme de trente ans. a) Relevez les différentes étapes de ce portrait. b) Relevez les expressions qui montrent que Julie constitue un type c) Comment voit-on que le narrateur essaie d'être objective, voir même scientifique (relevez tout les indices). La marquise, alors âgée de trente ans, était belle quoique frêle de formes et d'une excessive délicatesse. Son plus grand charme venait d'une physionomie dont le calme trahissait une étonnante profondeur dans l'âme. Son oeil plein d'éclat,...
La vie à Paris, qui m'avait d'abord enchanté, ne tarda pas à me devenir insupportable. Je me fatiguai de la répétition des mêmes scènes et des mêmes idées. Je me mis à sonder mon coeur, à me demander ce que je désirais. Je ne le savais pas, mais je crus tout à coup que les bois me seraient délicieux. Me voilà soudain résolu d'achever, dans un exil champêtre, une carrière à peine commencée, et dans...
De Julie, Je l'avais trop prévu ; le temps du bonheur est passé comme un éclair ; celui des disgrâces commence, sans que rien m'aide à juger quand il finira. Tout m'alarme et me décourage ; une langueur mortelle s'empare de mon âme ; sans sujet bien précis de pleurer, des pleurs...
( Julie écrit une lettre à Saint-Preux ) De Julie, Je l'avais trop prévu ; le temps du bonheur est passé comme un éclair ; celui des disgrâces commence, sans que rien m'aide à juger quand il finira. Tout m'alarme et me décourage ; une langueur mortelle s'empare de mon âme ; sans sujet bien précis de pleurer, des pleurs involontaires s'échappent de mes yeux ; je ne lis pas dans l'avenir des maux inévitables ; mais...
Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, chapitre 1. Quand les manœuvres furent terminées, l'officier d'ordonnance accourut à bride abattue, et s'arrêta devant l'empereur pour en attendre les ordres. En ce moment, il était à vingt pas de Julie, en face du groupe impérial, dans une attitude assez semblable à celle que Gérard a donnée au général Rapp dans le tableau de la Bataille d'Austerlitz. Il fut permis alors à la jeune fille d'admirer son...
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre CXXV LE VICOMTE DE VALMONT A LA MARQUISE DE MERTEUIL [Bulletin de victoire adressé à Mme de Merteuil, la lettre de Valmont révèle des failles secrètes.] La voilà donc vaincue, cette femme superbe qui avait osé croire qu'elle pourrait me résister ! Oui, mon amie, elle est à moi, entièrement à moi; et depuis hier, elle n'a plus rien à m'accorder. Je...
Laclos, Les Liaisons dangereuses, Lettre CII LA PRÉSIDENTE DE TOURVEL A MADAME DE ROSEMONDE [Mme de Tourvel vient d'avouer à son amie son amour pour Valmont et l'informe de son départ, décision à laquelle il lui est difficile de se soumettre.] Je m'y soumettrai sans doute, il vaut mieux mourir que de vivre coupable. Déjà, je le sens, je ne le suis que trop; je n'ai sauvé que ma sagesse, la vertu s'est évanouie....
Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves, Quatrième partie, 1678. Je veux vous parler encore avec la même sincérité que j'ai déjà commencé, reprit-elle, et je vais passer par-dessus toute la retenue et toutes les délicatesses que je devrais avoir dans une première conversation, mais je vous conjure de m'écouter sans m'interrompre. "Je crois devoir à votre attachement la faible récompense de ne vous cacher aucun de mes sentiments, et de vous les laisser voir tels...
Roland Dorgelès, Bleu Horizon, Albin Michel, 1949 SOUVENIRS DU 11 NOVEMBRE - Je l'ai encore dans l'oreille, le chant du Onze novembre. Des hymnes? La Madelon ? Mais non, voyons, souvenez-vous : Ah! Il n'fallait pas, il n'fallait pas Qu'y aillent ... Cela fusait des rues comme un rire triomphant, un grand rire de délivrance. La France soulagée l'a lancée jusqu'au ciel, cette boutade d'un passant reprise par un million de voix: "Il ne fallait pas qu'y aillent!" ces meurtriers vaincus,...
La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548 D'avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n'y voi : Qu'un, sans plus, soit le maître et qu'un seul soit le roi, Ce disait Ulysse en Homère, parlant en public. S'il n'eût rien plus dit, sinon D'avoir plusieurs seigneurs aucun bien je n'y voi... C'était autant bien dit que rien plus ; mais au lieu que, pour le raisonner, il fallait dire que la domination de plusieurs ne pouvait être...
La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1548 Pauvres et misérables, peuples insensés, nations opiniâtres en votre mal et aveugles en votre bien, vous vous laissez emporter devant vous le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, voler vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels! Vous vivez en sorte que vous ne vous pouvez vanter que rien soit à vous ; et semblerait que meshui ce vous serait grand...
Roger de COLLERYE (1470-1536) - Complainte de l'infortuné et de regrets importuné
Considérant le cours de vie humaine,
Mon simple état, train tel que et domaine,
Qu'il n'est besoin le mettre en inventaire,
N'enregistrer, mais trop mieux de le taire,
Certain je suis que des biens terriens
Après la mort n'emporte en terre rien
Le riche et plain, soit-il gras ou mesgret,
Fors un linceul. Posé...
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Epîtres) - À mon jardinier
Laborieux valet du plus commode maître
Qui pour te rendre heureux ici-bas pouvait naître,
Antoine, gouverneur de mon jardin d'Auteuil,
Qui diriges chez moi l'if et le chèvrefeuil,
Et sur mes espaliers, industrieux génie,
Sais si bien exercer l'art de La Quintinie ;
Ô ! que de mon esprit triste et mal ordonné,
Ainsi que de ce champ par toi si bien orné.
Ne...
Jean BERTAUT (1552-1611) - Stances
Ne vous offensez point, belle ame de mon ame,
De voir qu'en vous aymant j'ose plus qu'il ne faut :
C'est bien trop haut voller, mais estant tout de flame
Ce n'est rien de nouveau si je m'éleve en haut.
Comme l'on voit qu'au ciel le feu tend et s'élance,
Au ciel de vos beautez je tens pareillement :
Mais...
Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal) - Au lecteur
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.
Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Félix ARVERS (1806-1850) - A mon ami ***
Tu sais l'amour et son ivresse
Tu sais l'amour et ses combats ;
Tu sais une voix qui t'adresse
Ces mots d'ineffable tendresse
Qui ne se disent que tout bas.
Sur un beau sein, ta bouche errante
Enfin a pu se reposer,
Et sur une lèvre mourante
Sentir la douceur enivrante
Que recèle un premier baiser…
Maître de ces...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Allez en paix
Allez en paix, mon cher tourment,
Vous m'avez assez alarmée,
Assez émue, assez charmée...
Allez au loin, mon cher tourment,
Hélas ! mon invisible aimant !
Votre nom seul suffira bien
Pour me retenir asservie ;
Il est alentour de ma vie
Roulé comme un ardent lien :
Ce nom vous remplacera bien.
Ah ! je crois...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Cléonice) - J'ai dit à mon désir : pense à te bien guider
J'ai dit à mon désir : pense à te bien guider,
Rien trop bas, ou trop haut, ne te fasse distraire.
Il ne m'écouta point, mais jeune et volontaire,
Par un nouveau sentier se voulut hasarder.
Je vis le ciel sur lui mille orages darder,
Je le vis traversé...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les contemplations) - Claire
Quoi donc ! la vôtre aussi ! la vôtre suit la mienne !
O mère au coeur profond, mère, vous avez beau
Laisser la porte ouverte afin qu'elle revienne,
Cette pierre là-bas dans l'herbe est un tombeau !
La mienne disparut dans les flots qui se mêlent ;
Alors, ce fut ton tour, Claire, et tu t'envolas.
Est-ce donc que là-haut dans...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Odes et ballades) - Le poète dans les révolutions
" Le vent chasse loin des campagnes
Le gland tombé des rameaux verts ;
Chêne, il le bat sur les montagnes ;
Esquif, il le bat sur les mers.
Jeune homme, ainsi le sort nous presse.
Ne joins pas, dans ta folle ivresse,
Les maux du monde à tes malheurs ;
Gardons, coupables...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les châtiments) - Ô soldats de l'an deux ! ...
Ô soldats de l'an deux ! ô guerres ! épopées !
Contre les rois tirant ensemble leurs épées,
Prussiens, Autrichiens,
Contre toutes les Tyrs et toutes les Sodomes,
Contre le czar du nord, contre ce chasseur d'hommes
Suivi de tous ses chiens,
Contre toute l'Europe avec ses capitaines,
Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines,
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Toute la lyre) - Tu rentreras comme Voltaire...
Tu rentreras comme Voltaire
Chargé d'ans, en ton grand Paris ;
Des Jeux, des Grâces et des Ris
Tu seras l'hôte involontaire.
Tu seras le mourant aimé ;
On murmurera dès l'aurore,
A ton seuil à demi fermé,
Déjà ! mêlé de Pas encore.
A la fois marmot et...
Jean-François de LA HARPE (1739-1803) - Les regrets
Le sombre hiver va disparaître ;
Le printemps sourit à nos voeux ;
Mais le printemps ne semble naître
Que pour les coeurs qui sont heureux.
Le mien, que la douleur accable,
Voit tous les objets s'obscurcir,
Et quand la nature est aimable,
Je perds le pouvoir d'en jouir.
Je ne vois plus ce...
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