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Paul Valéry, Je disais à Stéphane Mallarmé..., Variété III,1936. Peu à peu dans le Poète, le Langage et le Moi en viennent à se correspondre tout autrement qu'ils ne font dans les autres hommes. [...] Le langage donné acquis dès notre enfance, étant d'origine statistique et commune, est généralement peu propre à exprimer les états d'une pensée éloignée de la pratique : il ne se prête guère à des fins plus profondes ou plus...
Paul VERLAINE Monsieur Prud'homme Il est grave, il est maire et père de famille, Son faux-col engloutit son oreille, ses yeux Dans un rêve sans fin flottent insoucieux Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille Que lui fait l'astre d'or, que lui fait la charmille Où l'oiseau chante à l'ombre et que lui font les cieux Et les prés verts et les gazons silencieux. Monsieur Prud'Homme songe à marier sa fille, Avec Monsieur Machin, un jeune homme cossu, Il est juste milieu, botaniste...
Verlaine, « Croquis parisien » La lune plaquait ses teintes de zinc Par angles obtus. Des bouts de fumée en forme de cinq Sortaient drus et noirs des hauts toits pointus. Le ciel était gris. La bise pleurait Ainsi qu'un basson. Au loin, un matou frileux et discret Miaulait d'étrange et grêle façon. Moi, j'allais, rêvant du divin Platon Et de Phidias, Et de Salamine et de Marathon, Sous l'oeil clignotant des bleus becs de gaz....
Catulle MENDÈS (1841-1909) - Ballade de l'âme de Paul Verlaine
Bien qu'il ait l'âme sans rancune,
Pierrot dit en serrant le poing :
" Mais, sacrebleu, je n'ai nul point
De ressemblance avec la lune !
" Ô faux sosie aérien !
Mon nez s'effile, elle est camuse ;
Elle a l'air triste ! Je m'amuse
De tout, un peu, beaucoup, de rien.
...
Stuart MERRILL (1863-1915) (Recueil : Les gammes) - La douleur de la princesse
A PAUL VERLAINE.
I
Par le jardin royal, en l'arôme des roses,
La princesse aux yeux pers, soeur nubile des fleurs,
Erre en pleurs au vouloir de ses rêves moroses :
Les mille et mille voix du triomphal matin
Lui murmurent l'amour, et le soleil sommeille
En ses cheveux...
Emile NELLIGAN (1879-1941) (Recueil : Premiers poèmes) - Charles Baudelaire
Maître, il est beau ton Vers ; ciseleur sans pareil,
Tu nous charmes toujours par ta grâce nouvelle,
Parnassien enchanteur du pays du soleil,
Notre langue frémit sous ta lyre si belle.
Les Classiques sont morts ; le voici le réveil ;
Grand Régénérateur, sous ta pure et vaste aile
Toute une ère est groupée. En ton vers de vermeil
Nous...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - A Albert Mérat
Et nous voilà très doux à la bêtise humaine,
Lui pardonnant vraiment et même un peu touchés
De sa candeur extrême et des torts très légers,
Dans le fond, qu'elle assume et du train qu'elle mène.
Pauvres gens que les gens ! Mourir pour Célimène,
Epouser Angélique ou venir de nuit chez
Agnès et la briser, et tous les...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - A Clymène
Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l'horizon
De ma raison,
Puisque l'arôme insigne
De ta pâleur de cygne
Et puisque la candeur
De ton odeur,
Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d'anges défunts,
Tons et parfums,
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - A George Verlaine
Ce livre ira vers toi comme celui d'Ovide
S'en alla vers la Ville.
Il fut chassé de Rome ; un coup bien plus perfide
Loin de mon fils m'exile.
Te reverrai-je ? Et quel ? Mais quoi ! moi mort ou non,
Voici mon testament :
Crains Dieu, ne hais personne, et porte bien ton nom
Qui fut porté dûment....
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - A Horatio
Ami, le temps n'est plus des guitares, des plumes,
Des créanciers, des duels hilares à propos
De rien, des cabarets, des pipes aux chapeaux
Et de cette gaîté banale où nous nous plûmes.
Voici venir, ami très tendre qui t'allumes
Au moindre dé pipé, mon doux briseur de pots,
Horatio, terreur et gloire des tripots,
Cher diseur de jurons à...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - A la louange de Laure et de Pétrarque
Chose italienne où Shakspeare a passé
Mais que Ronsard fit superbement française,
Fine basilique au large diocèse,
Saint-Pierre-des-Vers, immense et condensé,
Elle, ta marraine, et Lui qui t'a pensé,
Dogme entier toujours debout sous l'exégèse
Même edmondschéresque ou francisquesarceyse,
Sonnet, force acquise et trésor amassé,
Ceux-là sont très bons et toujours...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - A la manière de Paul Verlaine
C'est à cause du clair de la lune
Que j'assume ce masque nocturne
Et de Saturne penchant son urne
Et de ces lunes l'une après l'une.
Des romances sans paroles ont,
D'un accord discord ensemble et frais,
Agacé ce coeur fadasse exprès,
Ô le son, le frisson qu'elles ont !
...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - A la princesse Roukhine
C'est une laide de Boucher
Sans poudre dans sa chevelure
Follement blonde et d'une allure
Vénuste à tous nous débaucher.
Mais je la crois mienne entre tous,
Cette crinière tant baisée,
Cette cascatelle embrasée
Qui m'allume par tous les bouts.
Elle est à moi bien plus encor
Comme une flamboyante...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - A la promenade
Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d'ailes.
Et le vent doux ride l'humble bassin,
Et la lueur du soleil qu'atténue
L'ombre des bas tilleuls de l'avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.
Trompeurs exquis et...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - A Madame X...
En lui envoyant une pensée
Au temps où vous m'aimiez (bien sûr ?),
Vous m'envoyâtes, fraîche éclose,
Une chère petite rose,
Frais emblème, message pur.
Elle disait en son langage
Les " serments du premier amour ",
Votre coeur à moi pour toujours
Et toutes les choses d'usage.
Trois ans sont passés. Nous voilà...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Romances sans paroles) - A poor young shepherd
J'ai peur d'un baiser
Comme d'une abeille.
Je souffre et je veille
Sans me reposer :
J'ai peur d'un baiser !
Pourtant j'aime Kate
Et ses yeux jolis.
Elle est délicate,
Aux longs traits pâlis.
Oh ! que j'aime Kate !
C'est Saint-Valentin !
Je dois et je n'ose
Lui dire au matin...
La terrible...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Dédicaces) - A un passant
Mon cher enfant que j'ai vu dans ma vie errante,
Mon cher enfant, que, mon Dieu, tu me recueillis,
Moi-même pauvre ainsi que toi, purs comme lys,
Mon cher enfant que j'ai vu dans ma vie errante !
Et beau comme notre âme pure et transparente,
Mon cher enfant, grande vertu de moi, la rente,
De mon effort de charité, nous,...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Poèmes saturniens) - A une femme
A vous ces vers de par la grâce consolante
De vos grands yeux où rit et pleure un rêve doux,
De par votre âme pure et toute bonne, à vous
Ces vers du fond de ma détresse violente.
C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante
N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux,
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Amour) - Adieu
Hélas ! je n'étais pas fait pour cette haine
Et pour ce mépris plus forts que moi que j'ai.
Mais pourquoi m'avoir fait cet agneau sans laine
Et pourquoi m'avoir fait ce coeur outragé ?
J'étais né pour plaire à toute âme un peu fière,
Sorte d'homme en rêve et capable du mieux,
Parfois tout sourire et parfois...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Liturgies intimes) - Agnus Dei
L'agneau cherche l'amère bruyère,
C'est le sel et non le sucre qu'il préfère,
Son pas fait le bruit d'une averse sur la poussière.
Quand il veut un but, rien ne l'arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète...
Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Jadis et naguère) - Allégorie
Despotique, pesant, incolore, l'Eté,
Comme un roi fainéant présidant un supplice,
S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice
Et bâille. L'homme dort loin du travail quitté.
L'alouette au matin, lasse, n'a pas chanté,
Pas un nuage, pas un souffle, rien qui plisse
Ou ride cet azur implacablement lisse
Où le silence bout dans l'immobilité.
L'âpre engourdissement a gagné...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Allégorie
Un très vieux temple antique s'écroulant
Sur le sommet indécis d'un mont jaune,
Ainsi qu'un roi déchu pleurant son trône,
Se mire, pâle, au tain d'un fleuve lent.
Grâce endormie et regard somnolent,
Une naïade âgée, auprès d'un aulne,
Avec un brin de saule agace un faune,
Qui lui sourit, bucolique et galant.
Sujet naïf et fade qui m'attristes,
Dis,...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Liturgies intimes) - Asperges me
Moi qui ne suis qu'un brin d'hysope dans la main
Du Seigneur tout-puissant qui m'octroya la grâce,
Je puis, si mon dessein est pur devant Sa face,
Purifier autrui passant sur mon chemin.
Je puis, si ma prière est de celles qu'allège
L'Humilité du poids d'un désir languissant,
Comme un païen peut baptiser en cas pressant,
Laver mon...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Parallèlement) - Autre (Impression fausse)
La cour se fleurit de souci
Comme le front
De tous ceux-ci
Qui vont en rond
En flageolant sur leur fémur
Débilité
Le long du mur
Fou de clarté.
Tournez, Samsons sans Dalila,
Sans Philistin,
Tournez bien la
Meule au destin.
Vaincu risible de la loi,
Mouds tour à tour
Ton...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : La bonne chanson) - Avant que tu ne t'en ailles
Avant que tu ne t'en ailles,
Pâle étoile du matin,
- Mille cailles
Chantent, chantent dans le thym. -
Tourne devers le poète,
Dont les yeux sont pleins d'amour;
- L'alouette
Monte au ciel avec le jour. -
Tourne ton regard que noie
L'aurore dans son azur;
- Quelle joie
Parmi les champs...
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