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présent.
François-René de CHATEAUBRIAND (1768-1848) (Recueil : Tableaux de la nature) - La mer
Des vastes mers tableau philosophique,
Tu plais au coeur de chagrins agité :
Quand de ton sein par les vents tourmenté,
Quand des écueils et des grèves antiques
Sortent des bruits, des voix mélancoliques,
L'âme attendrie en ses rêves se perd,
Et, s'égarant de penser en penser,
Comme les flots de murmure en murmure,
Louis BOUILHET (1822-1869) (Recueil : Dernières chansons) - La colombe
Quand chassés, sans retour, des temples vénérables,
Tordus au vent de feu qui soufflait du Thabor,
Les grands olympiens étaient si misérables
Que les petits enfants tiraient leur barbe d'or ;
Durant ces jours d'angoisse où la terre étonnée
Portait, comme un fardeau, l'écroulement des cieux,
Un seul homme, debout contre la destinée,
Osa, dans leur détresse, avoir pitié des dieux.
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Satires) - Discours au roi
Jeune et vaillant héros, dont la haute sagesse
N'est point le fruit tardif d'une lente vieillesse,
Et qui seul, sans ministre, à l'exemple des dieux,
Soutiens tout par toi-même, et vois tout par tes yeux,
GRAND ROI, si jusqu'ici, par un trait de prudence,
J'ai demeuré pour toi dans un humble silence,
Ce n'est pas que mon coeur, vainement suspendu,
Balance pour t'offrir un...
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Le lutrin) - Chant second
Cependant cet oiseau qui prône les merveilles,
Ce monstre composé de bouches et d'oreilles,
Qui, sans cesse volant de climats en climats,
Dit partout ce qu'il sait et ce qu'il ne sait pas ;
La Renommée enfin, cette prompte courrière,
Va d'un mortel effroi glacer la perruquière ;
Lui dit que son époux, d'un faux zèle conduit,
Jean BERTAUT (1552-1611) - Complainte sur la mort du feu Roy
... Helas, il me souvient que quand son pasle corps
Fut mis à reposer en la couche des morts
J'entray dedans la chambre où le plomb qui l'enserre
Gisoit sans nulle pompe estendu contre terre,
Pendant que l'artizan à cet oeuvre empesché,
De maint ais resonnant l'un à l'autre attaché,
Formoit la triste chambre où la...
Rémy BELLEAU (1528-1577) (Recueil : La Bergerie) - Douce et belle bouchelette
Ainsi, ma douce guerrière
Mon coeur, mon tout, ma lumière,
Vivons ensemble, vivons
Et suivons
Les doux sentiers de la jeunesse :
Aussi bien une vieillesse
Nous menace sur le port,
Qui, toute courbe et tremblante,
Nous entraîne chancelante
La maladie et la mort....
Jean-Antoine de BAÏF (1532-1589) (Recueil : Les Psaumes) - Psaume VI
Sire, en ton courroux ne me viens convaincre du forfait :
Non ne me viens châtier en ta bouillante fureur.
Miséricorde de moi, Seigneur, car faible je languis.
Ô, guéris moi, Seigneur : j'ai tous mes os étonnés.
Même mon âme se trouble de peur, tremblante dedans moi
Fort étonnée. Mais toi Sire jusques à quand ?
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Odes) - Soubs la tremblante courtine
Soubs la tremblante courtine
De ces bessons arbrisseaux,
Au murmure qui chemine
Dans ces gazouillans ruisseaux,
Sur un chevet touffu esmaillé des couleurs
D'un million de fleurs,
A ces babillars ramages
D'osillons d'amour espris,
Au fler des roses sauvages
Et des aubepins floris,
Portés, Zephirs pillars sur mille fleurs trottans,...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Puisque le cors blessé, mollement estendu
Puisque le cors blessé, mollement estendu
Sur un lit qui se courbe aux malheurs qu'il suporte
Me faict venir au ronge et gouster mes douleurs,
Mes membres, jouissez du repos pretendu,
Tandis l'esprit lassé d'une douleur plus forte
Esgalle au corps bruslant ses ardentes chaleurs.
Le corps vaincu se rend, et lassé de souffrir
Ouvre au...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Stances) - Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse
Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse
À ma beauté cruelle, et baisant par trois fois
Mon poignard nu, je l'offre aux mains de ma déesse,
Et lâchant mes soupirs en ma tremblante voix,
Ces mots coupés je presse :
" Belle, pour étancher les flambeaux de ton ire,
Prends ce fer en...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - Dernière entrevue
Attends, nous allons dire adieu :
Ce mot seul désarmera Dieu.
Les voilà ces feuilles brûlantes
Qu'échangèrent nos mains tremblantes,
Où l'amour répandit par flots
Ses cris, ses flammes, ses sanglots.
Délivrons ces âmes confuses,
Rendons l'air aux pauvres recluses.
Attends, nous allons dire adieu :
Ce mot seul désarmera Dieu.
...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Poésies inédites) - L'ami d'enfance
Un ami me parlait et me regardait vivre :
Alors, c'était mourir... mon jeune âge était ivre
De l'orage enfermé dont la foudre est au coeur ;
Et cet ami riait, car il était moqueur.
Il n'avait pas d'aimer la funeste science.
Son seul orage à lui, c'était l'impatience.
Léger comme l'oiseau qui siffle avant d'aimer,
Disant : " Tout feu s'éteint, puisqu'il peut...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Les Pleurs) - L'attente
Quand je ne te vois pas, le temps m'accable, et l'heure
A je ne sais quel poids impossible à porter :
Je sens languir mon coeur, qui cherche à me quitter ;
Et ma tête se penche, et je souffre et je pleure.
Quand ta voix saisissante atteint mon souvenir,
Je tressaille, j'écoute... et j'espère immobile ;
Et l'on dirait que Dieu...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Idylles) - Les roses
L'air était pur, la nuit régnait sans voiles ;
Elle riait du dépit de l'amour :
Il aime l'ombre, et le feu des étoiles,
En scintillant, formait un nouveau jour.
Tout s'y trompait. L'oiseau, dans le bocage,
Prenait minuit pour l'heure des concerts ;
Et les zéphyrs, surpris de ce ramage,
Plus mollement le portaient dans les airs.
Tandis...
Marceline DESBORDES-VALMORE (1786-1859) (Recueil : Elégies) - Son image
Elle avait fui de mon âme offensée ;
Bien loin de moi je crus l'avoir chassée :
Toute tremblante, un jour, elle arriva,
Sa douce image, et dans mon coeur rentra :
Point n'eus le temps de me mettre en colère ;
Point ne savais ce qu'elle voulait faire ;
Un peu trop tard mon coeur le devina.
Sans prévenir, elle dit...
Philippe DESPORTES (1546-1606) (Recueil : Les amours de Diane) - Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace
Quand j'approche de vous, et que je prends l'audace
De regarder vos yeux, rois de ma liberté,
Une ardeur me saisit, je suis tout agité,
Et mille feux ardents en mon coeur prennent place.
Hélas ! pour mon salut que faut-il que je fasse,
Sinon vous éloigner contre...
Léon DIERX (1838-1912) - L'oeil
Sous l'épais treillis des feuilles tremblantes,
Au plus noir du bois la lune descend ;
Et des troncs moussus aux cimes des plantes,
Son regard fluide et phosphorescent
Fait trembler aux bords des corolles closes
Les larmes des choses.
Lorsque l'homme oublie au fond du sommeil,
La vie éternelle est dans les bois sombres ;
Dans les taillis veufs du brûlant soleil
Sous la lune...
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - La jeune poule et le vieux renard
Une poulette jeune et sans expérience,
En trottant, cloquetant, grattant,
Se trouva, je ne sais comment,
Fort loin du poulailler, berceau de son enfance.
Elle s'en aperçut qu'il était déjà tard.
Comme elle y retournait, voici qu'un vieux renard
A ses yeux troublés se présente.
La pauvre poulette tremblante
Recommanda son âme à Dieu.
Mais le renard, s'approchant...
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - Le lierre et le thym
Que je te plains, petite plante !
Disait un jour le lierre au thym :
Toujours ramper, c'est ton destin ;
Ta tige chétive et tremblante
Sort à peine de terre, et la mienne dans l'air,
Unie au chêne altier que chérit Jupiter,
S'élance avec lui dans la nue.
Il est vrai, dit le thym, ta hauteur m'est connue ;
Jean-Pierre Claris de FLORIAN (1755-1794) (Recueil : Fables) - Le renard qui prêche
Un vieux renard cassé, goutteux, apoplectique,
Mais instruit, éloquent, disert,
Et sachant très bien sa logique,
Se mit à prêcher au désert.
Son style était fleuri, sa morale excellente.
Il prouvait en trois points que la simplicité,
Les bonnes moeurs, la probité,
Donnent à peu de frais cette félicité
Qu'un monde imposteur nous présente
Et nous fait payer cher sans la...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le semeur de cendres) - Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur
Goûte, me dit le Soir de juin avec douceur,
Goûte ma reposante et secrète harmonie,
Et forme tendrement ton âme et ton génie
Sur le ciel d'où je viens avec la Nuit ma soeur.
Regarde-nous marcher au bord de la colline,
Comme un couple inégal de beaux adolescents...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le semeur de cendres) - Ô poète inquiet du monde
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Ô poète inquiet du monde, qui médites,
Opposant un front ferme aux grands souffles salés,
Souviens-toi que l'amour, docile au pas de l'heure,
Ne descend pas deux fois dans la même demeure !
Un soir tu reviendras, sentant qu'il se fait tard,
Au toit natal, chargé d'une âme de vieillard.
Tes yeux...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le coeur solitaire) - Sois pure comme la rosée
Sois pure comme la rosée,
Comme le ciel que tu reflètes ;
Sois légère aux herbes brisées,
Ame tremblante du poète.
Colore-toi du sang de l'aube,
Scintille en larme aux cils des feuilles ;
Et si des roses te recueillent,
Qu'une vierge cueille ces roses.
Sois lumineuse et...
Isaac HABERT (1560-1615) - Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
Que des sombres Enfers les tremblantes horreurs
Viennent m'environner, les cavernes affreuses,
Les fleuves ensoufrés, les âmes malheureuses,
La mort, l'effroi, la peur, la rage et les fureurs,
Que je sois assailli des horribles terreurs
Du chien à trois gosiers, des Dires serpenteuses,
Des fantômes volants et des ombres hideuses,
De Titye étendu pour...
Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les chansons des rues et des bois) - A dona Rosita Rosa
I
Ce petit bonhomme bleu
Qu'un souffle apporte et remporte,
Qui, dès que tu dors un peu,
Gratte de l'ongle à ta porte,
C'est mon rêve. Plein d'effroi,
Jusqu'à ton seuil il se glisse.
Il voudrait entrer chez toi
En qualité de caprice.
...
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