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EXEMPLES DE RECHERCHE
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présent.
Nicolas BOILEAU (1636-1711) (Recueil : Satires) - A M. de Molière
Rare et fameux esprit, dont la fertile veine
Ignore en écrivant le travail et la peine ;
Pour qui tient Apollon tous ses trésors ouverts,
Et qui sais à quel coin se marquent les bons vers :
Dans les combats d'esprit savant maître d'escrime,
Enseigne-moi, Molière, où tu trouves la rime.
On dirait quand tu veux, qu'elle te vient chercher :
Jamais au...
Cardinal de BERNIS (1715-1794) - Sur l'amour de la patrie
Je vous salue, ô terre où le ciel m'a fait naître,
Lieux où le jour pour moi commença de paraître,
Quand l'astre du berger, brillant d'un feu nouveau,
De ses premiers rayons éclaira mon berceau !
Je revois cette plaine où des arbres antiques
Couronnent les dehors de nos maisons rustiques,
Arbres, témoins vivants de la faveur...
Fanny de BEAUHARNAIS (1738-1813) - Romance faite à Ermenonville
sur la tombe de J.-J. Rousseau
Voici donc le séjour paisible,
Où des mortels
Le plus tendre et le plus sensible
A des autels !
C'est ici qu'un sage repose
Tranquillement.
Ah ! parons au moins d'une rose
Son monument.
Approchez, mères désolées,
De ce tombeau :
Pour vous, de tous les mausolées
C'est...
Charles CROS (1842-1888) (Recueil : Le collier de griffes) - Jeune homme
Oh ! me coucher tranquillement
Pendant des heures infinies !
Et j'étais pourtant ton amant
Lors des abandons que tu nies.
Tu mens trop ! Toute femme ment.
Jouer avec les ironies,
Avec l'oubli froid, c'est charmant.
Moi, je baise tes mains bénies.
Je me tais. Je vais dans la nuit
Du cimetière calme où luit
Émile GOUDEAU (1849-1906) (Recueil : Fleurs du bitume) - Sur la route de Charenton
Enterrement étrange !
Un ange
Est cloué dans un cercueil.
Quatre lourdes guitares
Bizarres
Cahotant, mènent le deuil.
Dans une âcre fumée
Formée
Par les pipes de l'amant,
L'ombre de la maîtresse
Traîtresse
S'avance tranquillement.
Plus loin, une bouteille
Très vieille,
Dont on a bu le cognac,
Sur le pavé qui...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - Adieu
Oui, j'ai quitté ce port tranquille,
Ce port si longtemps appelé,
Où loin des ennuis de la ville,
Dans un loisir doux et facile,
Sans bruit mes jours auraient coulé.
J'ai quitté l'obscure vallée,
Le toit champêtre d'un ami ;
Loin des bocages de Bissy,
Ma muse, à regret exilée,
S'éloigne triste et désolée
Du séjour qu'elle avait choisi.
Nous n'irons plus dans les...
Maurice MAC-NAB (1856-1889) (Recueil : Poèmes mobiles) - Les foetus
On en voit de petits, de grands,
De semblables, de différents,
Au fond des bocaux transparents.
Les uns ont des figures douces ;
Venus au monde sans secousses,
Sur leur ventre ils joignent les pouces.
D'autres lèvent les yeux en l'air
Avec un regard assez fier
Pour des gens qui n'y voient pas clair !
Jean-Jacques ROUSSEAU (1712-1778) - Le verger de Mme de Warens
Verger cher à mon coeur, séjour de l'innocence,
Honneur des plus beaux jours que le ciel me dispense.
Solitude charmante, Asile de la paix ;
Puissé-je, heureux verger, ne vous quitter jamais.
Ô jours délicieux coulés sous vos ombrages !
De Philomèle en pleurs les languissants ramages,
D'un ruisseau fugitif le murmure flatteur,
Excitent...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : La multiple splendeur) - A la gloire des cieux
L'infini tout entier transparaît sous les voiles
Que lui tissent les doigts des hivers radieux
Et la forêt obscure et profonde des cieux
Laisse tomber vers nous son feuillage d'étoiles.
La mer ailée, avec ses flots d'ombre et de moire,
Parcourt, sous les feux d'or, sa pâle immensité ;
La lune est claire et ses rayons diamantés
Baignent tranquillement le...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Chaque heure, où je songe à ta bonté
Chaque heure, où je songe à ta bonté
Si simplement profonde,
Je me confonds en prières vers toi.
Je suis venu si tard
Vers la douceur de ton regard,
Et de si loin vers tes deux mains tendues,
Tranquillement, par à travers les étendues!
J'avais en moi tant de rouille...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : La multiple splendeur) - L'arbre
Tout seul,
Que le berce l'été, que l'agite l'hiver,
Que son tronc soit givré ou son branchage vert,
Toujours, au long des jours de tendresse ou de haine,
Il impose sa vie énorme et souveraine
Aux plaines.
Il voit les mêmes champs depuis cent et cent ans
Et les mêmes labours et les mêmes semailles ;
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - La Lys
Lys tranquille, Lys douce et lente
Dont le vent berce, aux bords, les herbes et les plantes,
Vous entourez nos champs et nos hameaux, là-bas,
De mille et mille méandres,
Pour mieux tenir serrée, entre vos bras,
La Flandre.
Et vous allez et revenez,
Sans angoisse et sans marée,
Automne, hiver, été, printemps...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flambeaux noirs) - La révolte
Vers une ville au loin d'émeute et de tocsin,
Où luit le couteau nu des guillotines,
En tout-à-coup de fou désir, s'en va mon coeur.
Les sourds tambours de tant de jours
De rage tue et de tempête,
Battent la charge dans les têtes.
Le cadran vieux d'un beffroi noir
Darde son disque au fond du soir,
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Toute la Flandre) - Le chaland
Sur l'arrière de son bateau,
Le batelier promène
Sa maison naine
Par les canaux.
Elle est joyeuse, et nette, et lisse,
Et glisse
Tranquillement sur le chemin des eaux.
Cloisons rouges et porte verte,
Et frais et blancs rideaux
Aux fenêtres ouvertes.
Et, sur le pont, une cage d'oiseau
Et deux baquets et un tonneau ;
Et...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les rythmes souverains) - Le navire
Nous avancions, tranquillement, sous les étoiles ;
La lune oblique errait autour du vaisseau clair,
Et l'étagement blanc des vergues et des voiles
Projetait sa grande ombre au large sur la mer.
La froide pureté de la nuit embrasée
Scintillait dans l'espace et frissonnait sur l'eau ;
On voyait circuler la grande Ourse et Persée
Comme en...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les apparus dans mes chemins) - Les jardins
Le paysage il a changé - et des gradins,
Mystiquement fermés de haies,
Inaugurent parmi des plants d'ormaies.
Une vert et or enfilade de jardins.
Chaque montée est un espoir
En escalier vers une attente ;
Par les midis chauffés la marche est haletante
Mais le repos attend au bout du soir.
...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Mets ta chaise près de la mienne
Mets ta chaise près de la mienne
Et tends les mains vers le foyer
Pour que je voie entre tes doigts
La flamme ancienne
Flamboyer ;
Et regarde le feu
Tranquillement, avec tes yeux
Qui n'ont peur d'aucune lumière
Pour qu'ils me soient encore plus francs
Quand...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les bords de la route) - Silencieusement
En un plein jour, larmé de lampes,
Qui brûlent en l'honneur
De tout l'inexprimé du coeur,
Le silence, par un chemin de rampes,
Descend vers ma rancoeur.
Il circule très lentement
Par ma chambre d'esseulement ;
Je vis tranquillement en lui ;
Il me frôle de l'ombre de sa robe ;
Parfois, ses...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures claires) - Viens lentement t'asseoir
Viens lentement t'asseoir
Près du parterre dont le soir
Ferme les fleurs de tranquille lumière,
Laisse filtrer la grande nuit en toi :
Nous sommes trop heureux pour que sa mer d'effroi
Trouble notre prière.
Là-haut, le pur cristal des étoiles s'éclaire :
Voici le firmament plus net et translucide
Qu'un étang bleu ou qu'un vitrail...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures d'après-midi) - Vous m'avez dit, tel soir...
Vous m'avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l'une d'entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.
Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Chair) - Vers sans rimes
Le bruit de ton aiguille et celui de ma plume
Sont le silence d'or dont on parla d'argent.
Ah ! cessons de nous plaindre, insensés que nous fûmes,
Et travaillons tranquillement au nez des gens !
Quant à souffrir, quant à mourir, c'est nos affaires
Ou plutôt celles des toc-tocs et des tic-tacs
De la pendule en garni dont la voix...
Jules VERNE (1828-1905) - La nuit
Le soleil entraînant dans sa course lointaine
Les brûlantes vapeurs, vers d'autres horizons,
Ne dorait déjà plus la neige des tisons
Que les brebis laissaient aux buissons de la plaine.
L'âme était plus tranquille, et l'air était plus doux !
Loin du regard de feu du soleil, l'atmosphère
Des fleurs qui respiraient, à l'ombre de la terre,
Exhalait...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Poèmes antiques et modernes) - La Frégate La Sérieuse
I
Qu'elle était belle, ma Frégate,
Lorsqu'elle voguait dans le vent !
Elle avait, au soleil levant,
Toutes les couleurs de l'agate ;
Ses voiles luisaient le matin
Comme des ballons de satin ;
Sa quille mince, longue et plate,
Portait deux bandes d'écarlate
Sur vingt-quatre canons cachés ;
Ses mâts, en arrière penchés,
Paraissaient à...
Mirabeau, Sur la banqueroute, 1789 [Mirabeau, dans un discours devant l'Assemblée des députés, plaide pour que chaque citoyen contribue à combler le déficit du budget de l'État.] Mes amis, écoutez un mot, un seul mot. Deux siècles de déprédations et de brigandage ont creusé le gouffre où le royaume est près de s'engloutir. II faut le combler ce gouffre effroyable ! eh bien, voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches,...
Zola, Thérèse Raquin, Préface. Il était facile, cependant, de comprendre Thérèse Raquin, de se placer sur le terrain de l'observation et de l'analyse, de me montrer mes fautes véritables, sans aller ramasser une poignée de boue et me la jeter à la face au nom de la morale. Cela demandait un peu d'intelligence et quelques idées d'ensemble en vraie critique. Le reproche d'immoralité, en matière de science, ne...
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