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présent.
Edmond ROSTAND (1868-1918) - Souvenir vague ou les parenthèses
Nous étions, ce soir-là, sous un chêne superbe
(Un chêne qui n'était peut-être qu'un tilleul)
Et j'avais, pour me mettre à vos genoux dans l'herbe,
Laissé mon rocking-chair se balancer tout seul.
Blonde comme on ne l'est que dans les magazines
Vous imprimiez au vôtre un rythme de canot ;
Un bouvreuil sifflotait dans les branches voisines
(Un bouvreuil qui n'était...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Ce soir, ta chair malade ...
Ce soir, ta chair malade a des langueurs inertes ;
Entre tes doigts fiévreux meurent tes beaux glaïeuls ;
Ce soir, l'orage couve, et l'odeur des tilleuls
Fait pâlir par instants tes lèvres entr'ouvertes.
Les yeux plongeant au fond des campagnes désertes,
Nous sentons croître en nous, sous la nue en linceuls,
Cette solennité tragique d'être...
Cécile SAUVAGE (1883-1927) (Recueil : Tandis que la terre tourne) - Je t'apporte ce soir...
Je t'apporte ce soir ma natte plus lustrée
Que l'herbe qui miroite aux collines de juin ;
Mon âme d'aujourd'hui fidèle à toi rentrée
Odore de tilleul, de verveine et de foin ;
Je t'apporte cette âme à robe campagnarde.
Tout le jour j'ai couru dans la fleur des moissons
Comme une chevrière...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La Solitude
Solitude... Pour vous cela veut dire seul,
Pour moi - qui saura me comprendre ?
Cela veut dire : vert, vert dru, vivace tendre,
Vert platane, vert calycanthe, vert tilleul.
Mot vert. Silence vert. Mains vertes
De grands arbres penchés, d'arbustes fous ;
Doigts mêlés de rosiers, de lauriers, de bambous,
Pieds de cèdres âgés...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Douleur, je vous déteste) - Printemps
Et puis, c'est oublié.
Ai-je pensé, vraiment, ces choses-là ?
Bon soleil, te voilà
Sur les bourgeons poisseux qui vont se déplier.
Le miracle est partout.
Le miracle est en moi qui ne me souviens plus.
Il fait clair, il fait gai sur les bourgeons velus ;
Il fait beau - voilà tout.
...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Douleur, je vous déteste) - Vous parler ?
Vous parler ? Non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme une plante,
Comme l'oiseau qui ne dit rien sur le tilleul.
Ils attendent. C'est bien. Puisqu'ils ne sont pas las
D'attendre, j'attendrai, de cette même attente.
Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul.
Je ne veux pas d'indifférents prêts...
René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907) (Recueil : Les solitudes) - La grande allée
C'est une grande allée à deux rangs de tilleuls.
Les enfants, en plein jour, n'osent y marcher seuls,
Tant elle est haute, large et sombre.
Il y fait froid l'été presque autant que l'hiver ;
On ne sait quel sommeil en appesantit l'air,
Ni quel deuil en épaissit l'ombre.
Les tilleuls sont anciens ; leurs feuillages pendants
Font...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les campagnes hallucinées) - La bêche
Le gel durcit les eaux ; le vent blémit les nues.
A l'orient du pré, dans le sol rêche
Est là qui monte et grelotte, la bêche
Lamentable et nue.
- Fais une croix sur le sol jaune
Avec ta longue main,
Toi qui t'en vas, par le chemin -
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les douze mois) - La petite vierge
La petite Vierge Marie
Passe les soirs de mai par la prairie,
Ses pieds légers frôlant les brumes,
Ses deux pieds blancs comme deux plumes.
S'en va comme une infante,
Corsage droit, jupes bouffantes,
Avec, à sa ceinture, un bruit bougeant
Et clair de chapelet d'argent.
Aux deux côtés de...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les flammes hautes) - Mon ami, le paysage
J'ai pour voisin et compagnon
Un vaste et puissant paysage
Qui change et luit comme un visage
Devant le seuil de ma maison.
Je vis chez moi de sa lumière
Et de son ciel dont les grands vents
Agenouillent ses bois mouvants
Avec leur ombre sur la terre.
Il...
Émile VERHAEREN (1855-1916) (Recueil : Les heures du soir) - Viens jusqu'à notre seuil répandre
Viens jusqu'à notre seuil répandre
Ta blanche cendre
Ô neige pacifique et lentement tombée :
Le tilleul du jardin tient ses branches courbées
Et plus ne fuse au ciel la légère calandre.
Ô neige,
Qui réchauffes et qui protèges
Le blé qui lève à peine
Avec la mousse, avec la laine
Que...
Paul VERLAINE (1844-1896) (Recueil : Fêtes galantes) - A la promenade
Le ciel si pâle et les arbres si grêles
Semblent sourire à nos costumes clairs
Qui vont flottant légers avec des airs
De nonchalance et des mouvements d'ailes.
Et le vent doux ride l'humble bassin,
Et la lueur du soleil qu'atténue
L'ombre des bas tilleuls de l'avenue
Nous parvient bleue et mourante à dessein.
Trompeurs exquis et...
Flaubert, L'Éducation sentimentale, 1re partie, chapitre 5 - Il passait des heures à regarder... Il passait des heures à regarder, du haut de son balcon, la rivière qui coulait entre les quais grisâtres, noircis, de place en place, par la bavure des égouts, avec un ponton de blanchisseuses amarré contre le bord, où des gamins quelquefois s'amusaient, dans la vase, à faire baigner un caniche. Ses yeux délaissant à gauche le pont de pierre de Notre-Dame...
Marguerite Yourcenar, Archives du Nord - L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est... L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est socialement une privilégiée; elle le restera. Elle n'a pas fait, du moins jusqu'au moment où j'écris ces lignes, l'expérience du froid et de la faim; elle n'a pas au moins jusqu'ici, subi la torture; elle n'aura pas sauf au cours de sept ou de huit ans tout au plus, “gagné sa vie” au sens monotone et...
Marguerite Yourcenar, Archives du Nord - L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est... L'enfant qui vient d'arriver au Mont-Noir est socialement une privilégiée; elle le restera. Elle n'a pas fait, du moins jusqu'au moment où j'écris ces lignes, l'expérience du froid et de la faim; elle n'a pas au moins jusqu'ici, subi la torture; elle n'aura pas sauf au cours de sept ou de huit ans tout au plus, “gagné sa vie” au sens monotone et...
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