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EXEMPLES DE RECHERCHE
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Théodore de BANVILLE (1823-1891) (Recueil : Odes funambulesques) - Préface
Élite du monde élégant,
Qui fuis le boulevard de Gand,
O troupe élue,
Pour nous suivre sur ce tréteau
Où plane l'esprit de Wateau,
Je te salue !
Te voilà ! Nous pouvons encor
Te dévider tout le fil d'or
De la bobine !
En un rêve matériel,
Nous te montrerons...
Max ELSKAMP (1862-1931) (Recueil : La chanson de la rue Saint-Paul) - A ma mère
Ô Claire, Suzanne, Adolphine,
Ma Mère, qui m'étiez divine,
Comme les Maries, et qu'enfant,
J'adorais dès le matin blanc
Qui se levait là, près de l'eau,
Dans l'embrun gris monté des flots,
Du fleuve qui chantait matines
À voix de cloches dans la bruine ;
Ô ma...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Joies grises) - Le lait des chats
Les chats trempent leur langue rose
Au bord des soucoupes de lait ;
Les yeux fixés sur le soufflet,
Le chien bâille en songeant, morose.
Et tandis qu'il songe et repose
Près de la flamme au chaud reflet,
Les chats trempent leur langue rose
Au bord des soucoupes de lait.
Jean de LA CEPPÈDE (1550-1623) (Recueil : Théorèmes) - Comme ces assassins faignent d'avoir grand soin...
Comme ces assassins faignent d'avoir grand soin
De traitter cette cause en termes de justice,
Voicy de toutes parts maint et maint faux tesmoin
Qui tasche d'attacher l'innocent au supplice.
Mais, quoy que ces menteurs colorent leur malice
Tant qu'il leur est possible, ils s'égarent si loin
Qu'ils ne disent en...
Marc de PAPILLON DE LASPHRISE (1555-1599) (Recueil : L'Amour passionnée de Noémie) - Je penserai plutôt la mer non variable
Je penserai plutôt la mer non variable,
Le beau printemps sans fleurs, le mois d'août sans moissons,
Le froidureux hiver sans neige, sans glaçons,
Et le pauvre idiot avisément croyable.
Je penserai plutôt le bonheur abhorrable,
L'automne sans fruitage, et sans nulles boissons,
Le monde sans...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : Le citadin) - Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps
Je ne chanterai pas très haut ni très longtemps.
C'est à mon plaisir seul, à vous que je m'attends
Égalité du coeur, honnête poésie.
Je n'ai rien de meilleur que cette humeur unie,
J'éprouve la couleur le grain de mon papier
Et l'incertain trésor que j'y viens gaspiller.
Toute...
Alfred de VIGNY (1797-1863) (Recueil : Autres poèmes) - Chant de Suzanne au bain
De l'époux bien-aimé n'entends-je pas la voix ?
Oui, pareil au chevreuil, le voici, je le vois.
Il reparaît joyeux sur le haut des montagnes,
Bondit sur la colline et passe les campagnes.
O fortifiez-moi ! mêlez des fruits aux fleurs !
Car je languis d'amour et j'ai versé des pleurs.
J'ai cherché dans les nuits, à...
Marguerite DURAS, Un barrage contre le Pacifique Le piano commença à jouer. La lumière s'éteignit. Suzanne se sentit désormais invisible, invincible et se mit à pleurer de bonheur. C'était l'oasis, la salle noire de l'après-midi, la nuit des solitaires, la nuit artificielle et démocratique, la grande nuit égalitaire du cinéma, plus vraie que la vraie nuit, plus ravissante, plus consolante que toutes les vraies nuits, la nuit choisie, ouverte à tous, offerte à tous, plus généreuse,...
Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte I, scène 9 LE COMTE et CHÉRUBIN cachés, SUZANNE, BAZILE BAZILE. N'auriez-vous pas vu Monseigneur, mademoiselle ? SUZANNE, brusquement. Eh ? pourquoi l'aurais-je vu ? Laissez-moi. BAZILE s'approche. Si vous étiez plus raisonnable, il n'y aurait rien d'étonnant à ma question. C'est Figaro qui le cherche. SUZANNE. Il cherche donc l'homme qui lui veut le plus de mal après vous ? LE COMTE, à part. Voyons un peu comme il me sert. BAZILE. Désirer du bien à une femme,...
Maupassant, Bel Ami, excipit L'encens répandait une odeur fine de benjoin, et sur l'autel le sacrifice divin s'accomplissait : l'Homme-Dieu, à l'appel de son prêtre, descendait sur la terre pour consacrer le triomphe du baron Georges Du Roy. Bel-Ami, à genoux à côté de Suzanne, avait baissé le front. Il se sentait en ce moment presque croyant, presque religieux, plein de reconnaissance pour la divinité qui l'avait ainsi favorisé, qui le traitait avec ces égards. Et sans...
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