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présent.
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Salinum
(Études latines, XII)
Le Souci, plus léger que les vents de l'Épire,
Poursuivra sur la mer les carènes d'airain ;
L'heure présente est douce : égayons d'un sourire
L'amertume du lendemain.
La pourpre par deux fois rougit tes laines fines ;
Ton troupeau de Sicile est immense ; et j'ai mieux :
Les Muses de la Grèce...
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894) (Recueil : Poèmes antiques) - Thyoné
I
Ô jeune Thyoné, vierge au regard vainqueur,
Aphrodite jamais n'a fait battre ton coeur,
Et des flèches d'Éros l'atteinte toujours sûre
N'a point rougi ton sein d'une douce blessure.
Ah ! si les Dieux jaloux, vierge, n'ont pas formé
La neige de ton corps d'un marbre inanimé,
Viens au fond des grands bois,...
Nicolas-Germain LÉONARD (1744-1793) - La journée de printemps
(Fragments)
... Quelle touchante paix me suit dans ces retraites !
Forêt inaccessible à l'ardente chaleur,
Quel plaisir de rêver dans tes routes secrètes !
Ces pins semblent porter, sur leur front sourcilleux,
La voûte où le soleil se couronne de feux ;
La méditation qui plane sur ma tête,
Dans leur profond dédale, à chaque pas m'arrête...
Clément MAROT (1497-1544) (Recueil : L'Adolescence clémentine) - Dieu gard ma Maîtresse et Régente
Dieu gard ma Maîtresse et Régente,
Gente de corps et de façon.
Son coeur tient le mien en sa tente
Tant et plus d'un ardent frisson.
S'on m'oit pousser sur ma chanson
Son de voix, ou harpes doucettes,
C'est Espoir, qui sans marrisson
Songer me fait en amourettes.
La blanche colombelle belle,
Souvent je vais priant, criant...
Alfred de MUSSET (1810-1857) (Recueil : Premières poésies) - Les voeux stériles
Puisque c'est ton métier, misérable poète,
Même en ces temps d'orage, où la bouche est muette,
Tandis que le bras parle, et que la fiction
Disparaît comme un songe au bruit de l'action ;
Puisque c'est ton métier de faire de ton âme
Une prostituée, et que, joie ou douleur,
Tout demande sans cesse à sortir de ton coeur ;
Que du...
Charles NODIER (1780-1844) - Le vieux marinier
Oh ! si l'homme naissait deux fois à la lumière,
Que je tenterais peu les destins du nocher !
Et de quel soin plus doux que ma chaîne première,
J'attacherais mes jours au seuil de la chaumière
Comme l'huître au rocher.
Non, je ne suivrais plus une proue écumante
Qui broie en poudre d'or les flots étincelants,
Jean de SPONDE (1557-1595) - Vous languissez, mes vers...
Vous languissez, mes vers ; les glaçons de l'absence
Éteignant vos fureurs au point de leur naissance,
Vous n'entrebattez plus de soupirs votre flanc,
Vos artères d'esprits, ni vos veines de sang.
En quoi ! la mort vous tient ? et ce front teint en cendre
Vous marque les tombeaux où vous allez descendre ?
Si vous pouviez...
Théophile de VIAU (1590-1626) - Satire première
Qui que tu sois, de grâce écoute ma satire,
Si quelque humeur joyeuse autre part ne t'attire ;
Aime ma hardiesse et ne t'offense point
De mes vers, dont l'aigreur utilement te point.
Toi que les éléments ont fait d'air et de boue,
Ordinaire sujet où le malheur se joue,
Sache que ton filet que le destin ourdit
Est...
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