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Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : Les Tragiques) - Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise
" Tu vois, juste vengeur, les fleaux de ton Eglise,
Qui, par eux mise en cendre et en masure mise,
A, contre tout espoir, son espérance en toy,
Pour son retranchement, le rempart de la foy.
Tes ennemis et nous sommes esgaux en vice,
Si, juge, tu te...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'Hécatombe à Diane) - Oui, mais ainsi qu'on voit en la guerre civile
Oui, mais ainsi qu'on voit en la guerre civile
Les débats des plus grands, du faible et du vainqueur
De leur douteux combat laisser tout le malheur
Au corps mort du pays, aux cendres d'une ville,
Je suis le champ sanglant où la fureur hostile
Vomit le meurtre rouge, et...
Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630) (Recueil : L'hiver) - L'hiver du sieur d'Aubigné
Mes volages humeurs, plus stériles que belles,
S'en vont, et je leur dis : " Vous sentez, hirondelles,
S'éloigner la chaleur et le froid arriver.
Allez nicher ailleurs pour ne fâcher, impures,
Ma couche de babil et ma table d'ordures ;
Laissez dormir en paix la nuit de mon hiver. "
D'un seul point le soleil n'éloigne l'hémisphère...
Pierre CORNEILLE (1606-1684) - Que la vérité parle au dedans du coeur
Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis ;
Je le suis, je veux l'être, et marcher dans ta route
Et les jours et les nuits.
Remplis-moi d'un esprit qui me fasse comprendre
Ce qu'ordonnent de moi tes saintes volontés,
Et réduis mes desirs au seul desir d'entendre...
Jacques DELILLE (1738-1813) - Les jardins
...Désirez-vous un lieu propice à vos travaux ?
Loin des champs trop unis, des monts trop inégaux,
J'aimerais ces hauteurs où, sans orgueil, domine
Sur un riche vallon une belle colline.
Là, le terrain est doux sans insipidité,
Élevé sans raideur, sec sans aridité.
Vous marchez : l'horizon vous obéit : la terre
S'élève ou redescend, s'étend ou se resserre.
Vos...
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
... Bien que par le pesché, dont nostre premier pere
Nous a bannis du ciel, la terre dégenere
De son lustre premier, portant de son seigneur
Sur le front engravé l'éternel deshonneur ;
Que son aage decline avec l'aage du monde ;
Que sa fecondité la rende moins feconde,
Semblable à celle-là dont le...
Guillaume de Salluste DU BARTAS (1544-1590) (Recueil : La sepmaine) - La terre se couvre de fleurs et de fruits
Ja le pesché velu, jà l'orenge doré,
Le friand abricot, et le coing decoré
D'un blanchastre duvet, portent sur leur escorce,
Escrite du grand Dieu la pourvoyante force.
La doux-flairante pomme, et l'une et l'autre noix,
La restraignante poire, et le fruict idumois,
La figue jette-laict, la cerise pourpree,
L'olive appetissante, et la prune...
Louis-Honoré FRÉCHETTE (1839-1908) (Recueil : La Légende d'un peuple) - Le dernier drapeau blanc
Combien ai-je de fois, le front mélancolique,
Baisé pieusement ta touchante relique,
Ô Montcalm ! ce drapeau témoin de tant d'efforts,
Ce drapeau glorieux que chanta Crémazie !,
Drapeau qui n'a jamais connu d'apostasie,
Et que la France, un jour, oublia sur nos bords !
Devant ces plis sacrés troués par les tempêtes
Qui tant de fois...
Théophile GAUTIER (1811-1872) (Recueil : Emaux et camées) - L'obélisque de Luxor
Je veille, unique sentinelle
De ce grand palais dévasté,
Dans la solitude éternelle,
En face de l'immensité.
A l'horizon que rien ne borne,
Stérile, muet, infini,
Le désert sous le soleil morne,
Déroule son linceul jauni.
Au-dessus de la terre nue,
Le ciel, autre désert d'azur,
Où jamais...
Nicolas GILBERT (1750-1780) - Le dix-huitième siècle
(Fragments)
... Eh ! quel temps fut jamais en vices plus fertile ?
Quel siècle d'ignorance, en beaux faits plus stérile,
Que cet âge nommé siècle de la raison !
Tout un monde sophiste, en style de sermon,
De longs écrits moraux nous ennuie avec zèle,
Et l'on prêche les moeurs jusque dans la Pucelle.
Je le sais...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : L'homme intérieur) - Avant que mon désir douloureux soit comblé
Avant que mon désir douloureux soit comblé
D'un amour qui l'apaise enfin ou dont je meure,
Entendrai-je souvent encor la mer du blé
Bruire aux alentours de ma chère demeure ?
Trop de fois, taciturne et sombre, et regardant
Mes chiens souples bondir à travers l'herbe haute,
J'ai dispersé ton feu...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le sang des crépuscules) - Conseils au solitaire
Aie une âme hautaine et sonore et subtile,
Tais-toi, mure ton seuil, car la lutte déprave ;
Forge en sceptre l'or lourd et roux de tes entraves,
Ferme ton coeur à la rumeur soûle des villes ;
Entends parmi le son des flûtes puériles
Se rapprocher le pas profond des choses graves ;
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Le semeur de cendres) - Il est si tard...
Il est si tard, il fait, cette nuit de novembre,
Si triste dans mon coeur et si froid dans la chambre
Où je marche d'un pas âpre, le front baissé,
Arrêtant les sanglots sur mes lèvres, poussé
Par les ressorts secrets et rudes de mon âme !
La maison dort d'un grand sommeil,...
Charles GUÉRIN (1873-1907) (Recueil : Fleurs de neige) - Requiem d'automne
Tout ce que le monde m'offre ici-bas
pour me consoler me pèse.
Imitation de Jésus-Christ.
L'automne fait gronder ses grandes orgues grises
Et célèbre le deuil des soleils révolus,
L'avare automne entasse aux rebords des talus
Les vols de feuilles d'or que flagelle la bise.
Stérile et glacial reliquaire...
Siméon-Guillaume de LA ROQUE (1551-1611) (Recueil : Amours de Narsize) - Ode à la nuit
Ô Nuit plaisante et sereine,
Viens découvrir à nos yeux
Ton beau char qui se pourmène
Par les campagnes des cieux.
Sors de ta caverne obscure
Dans le saphir éclatant,
Pendant qu'en cette verdure
Je vais ton los racontant.
Rallume ta clarté sainte,
Que le grand Soleil jaloux
Avait par sa flamme...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Clair de lune
Penser qu'on vivra jamais dans cet astre,
Parfois me flanque un coup dans l'épigastre.
Ah ! tout pour toi, Lune, quand tu t'avances
Aux soirs d'août par les féeries du silence !
Et quand tu roules, démâtée, au large
A travers les brisants noirs des nuages !
Oh ! monter, perdu,...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : Les complaintes) - Complainte des pianos qu'on entend dans les quartiers aisés
Menez l'âme que les Lettres ont bien nourrie,
Les pianos, les pianos, dans les quartiers aisés !
Premiers soirs, sans pardessus, chaste flânerie,
Aux complaintes des nerfs incompris ou brisés.
Ces enfants, à quoi rêvent-elles,
Dans les ennuis des ritournelles ?
" Préaux des soirs,
Christs des...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - États
Ah ! ce soir, j'ai le coeur mal, le coeur à la Lune !
Ô Nappes du silence, étalez vos lagunes ;
Ô toits, terrasses, bassins, colliers dénoués
De perles, tombes, lys, chats en peine, louez
La Lune, notre Maîtresse à tous, dans sa gloire :
Elle est l'Hostie ! et le silence est son ciboire !
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - La lune est stérile
Lune, Pape abortif à l'amiable, Pape
Des Mormons pour l'art, dans la jalouse Paphos
Où l'Etat tient gratis les fils de la soupape
D'échappement des apoplectiques Cosmos !
C'est toi, léger manuel d'instincts, toi qui circules,
Glaçant, après les grandes averses, les oeufs
Obtus de ces myriades d'animalcules
Dont les simouns mettraient nos muqueuses en feu...
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Litanies des derniers quartiers de la lune
Eucharistie
De l'Arcadie,
Qui fais de l'œil
Aux cœurs en deuil,
Ciel des idylles
Qu'on veut stériles,
Fonts baptismaux
Des blancs pierrots,
Dernier ciboire
De notre Histoire,
Vortex-nombril
Du Tout-Nihil,
Miroir et Bible
Des Impassibles,
Jules LAFORGUE (1860-1887) (Recueil : L'Imitation de N.D la Lune) - Stérilités
Cautérise et coagule
En virgules
Ses lagunes des cerises
Des félines Ophélies
Orphelines en folie.
Tarentules de feintises
La remise
Sans rancune des ovules
Aux félines Ophélies
Orphelines en folie.
Sourd aux brises des scrupules,
Vers la bulle
De la lune, adieu, nolise
Ces félines Ophélies
Orphelines en folie !......
Jean LAHOR (1840-1909) (Recueil : L'illusion) - Calme des plantes
Le sage aime la paix et la douceur des plantes,
Leurs regards féminins et leur sérénité,
Et le sage aime aussi les bêtes nonchalantes
Qui dorment près de lui dans l'immobilité.
Le soir, quand il succombe au lourd poids de la vie,
Qu'il est las de penser et de rêver toujours,
Il va parmi les bois, et sa tristesse envie
Les...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Nouvelles méditations poétiques) - Elégie
Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie;
Des rapides printemps respire au moins les fleurs.
Aux chastes voluptés abandonnons nos coeurs,
Aimons-nous sans mesure, à mon unique amie!
Quand le nocher battu par les flots irrités
Voit son fragile esquif menacé du naufrage,
Il tourne ses regards aux bords qu'il a quittés,
Et regrette trop tard les loisirs...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Harmonies poétiques et religieuses) - L'infini dans les cieux
C'est une nuit d'été ; nuit dont les vastes ailes
Font jaillir dans l'azur des milliers d'étincelles ;
Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni,
Permet à l'oeil charmé d'en sonder l'infini ;
Nuit où le firmament, dépouillé de nuages,
De ce livre de feu rouvre toutes les pages !
Sur le dernier sommet des monts, d'où le...
Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques) - La gloire
(A un poète exilé)
Généreux favoris des filles de mémoire,
Deux sentiers différents devant vous vont s'ouvrir :
L'un conduit au bonheur, l'autre mène à la gloire ;
Mortels, il faut choisir.
Ton sort, ô Manoel, suivit la loi commune ;
La muse t'enivra de précoces faveurs ;
Tes jours furent tissus de gloire et d'infortune,
Et...
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