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José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - L'estoc
Au pommeau de l'épée on lit : Calixte Pape.
La tiare, les clefs, la barque et le tramail
Blasonnent, en reliefs d'un somptueux travail,
Le Boeuf héréditaire armoyé sur la chappe.
A la fusée, un Dieu païen, Faune ou Priape,
Rit, engainé d'un lierre à graines de corail ;
Et l'éclat du métal s'exalte sous l'émail
José-Maria de HEREDIA (1842-1905) (Recueil : Les Trophées) - Rêves d'émail
Ce soir, au réduit sombre où ronfle l'athanor,
Le grand feu prisonnier de la brique rougie
Exalte son ardeur et souffle sa magie
Au cuivre que l'émail fait plus riche que l'or.
Et sous mes pinceaux naît, vit, court et prend l'essor
Le peuple monstrueux de la mythologie,
Les Centaures, Pan, Sphinx, la Chimère, l'Orgie...
Joachim Bernier de LA BROUSSE (x-1623) - Arbres feuillus, dont la verdeur première
Arbres feuillus, dont la verdeur première
Ombrage l'huis du palais non pareil
Où le destin tient enclos ce bel oeil
Qui me ravit de sa vive lumière,
Las ! plût au fils de la blonde Écumière,
Qu'un jour préfix, dès l'Aube au doigt vermeil,
Jusqu'au coucher des coursiers du Soleil,
Je...
Louise LABÉ (1524-1566) (Recueil : Elégies) - D'un tel vouloir le serf point ne désire
D'un tel vouloir le serf point ne désire
La liberté, ou son port le navire,
Comme j'attends, hélas, de jour en jour,
De toi, Ami, le gracieux retour.
Là j'avais mis le but de ma douleur,
Qui finirait quand j'aurais ce bonheur
De te revoir ; mais de la longue attente,
Hélas, en vain mon désir se lamente.
Cruel,...
Léon-Pamphile LE MAY (1837-1918) (Recueil : Les goutelettes) - Le veau d'or
Moïse, agenouillé sur le mont Sinaï,
Plus haut que les rochers où l'aigle pend son aire,
Reçoit devant le ciel, aux éclats du tonnerre,
La table de la loi des mains d'Adonaï.
Par un souffle infernal se sent tout envahi
Le peuple qui l'attend. Ingrat et mercenaire,
Il façonne un veau d'or, l'exalte et le vénère,...
Pierre LE MOYNE (1602-1671) (Recueil : Lettres morales et poétiques) - Le Théâtre du Sage
(Lettre XI)
[...] Sous l'étage de l'air est l'étage de l'onde,
Ample et riche ornement de la scène du monde,
Où du grand artisan la grandeur se fait voir
Comme dans un mobile et liquide miroir,
Qui, tantôt en repos, et tantôt en tourmente,
Sa clémence et son ire aux humains...
Pierre LOUŸS (1870-1925) - Pervigilium mortis
Quod jam in amplexu partim audivit Ariadne.
I
" Ouvre sur moi tes yeux si tristes et si tendres,
Miroirs de mon étoile, asiles éclairés,
Tes yeux plus solennels de se voir adorés,
Temples où le silence est le secret d'entendre.
Quelle île nous conçut des strophes de la mer ?
Onde...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Hérodiade - Cantique de saint Jean
Le soleil que sa halte
Surnaturelle exalte
Aussitôt redescend
Incandescent
Je sens comme aux vertèbres
S'éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
A l'unisson
Et ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vols triomphaux
De cette faux
Comme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corps
Qu'elle de...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Hommage
Le silence déjà funèbre d'une moire
Dispose plus qu'un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.
Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
À propager de l'aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.
Du souriant...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Le silence déjà funèbre d'une moire
Dispose plus qu'un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.
Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
A propager de l'aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.
Du souriant fracas originel haï
Entre elles de clartés maîtresses a...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - O, si chère de loin ...
O si chère de loin et proche et blanche, si
Délicieusement toi, Mary, que je songe
À quelque baume rare émané par mensonge
Sur aucun bouquetier de cristal obscurci
Le sais-tu, oui ! pour moi voici des ans, voici
Toujours que ton sourire éblouissant prolonge
La même rose avec son bel été qui plonge...
Stéphane MALLARME (1842-1898) - Quelle soie aux baumes de temps
Où la Chimère s'exténue
Vaut la torse et native nue
Que, hors de ton miroir, tu tends !
Les trous de drapeaux méditants
S'exaltent dans une avenue :
Moi, j'ai ta chevelure nue
Pour enfouir des yeux contents.
Non. La bouche ne sera sûre
De rien goûter à sa morsure,
S'il ne fait, ton princier amant,
...
Robert de MONTESQUIOU (1855-1921) (Recueil : Les chauves-souris) - Hymne à la nuit
Le mystère des nuits exalte les coeurs chastes !
Ils y sentent s'ouvrir comme un embrassement
Qui, dans l'éternité de ses caresses vastes,
Comble tous les désirs, dompte chaque tourment.
Le parfum de la nuit enivre le coeur tendre !
La fleur qu'on ne voit pas a des baumes plus forts...
Tout sens...
Jean MORÉAS (1856-1910) (Recueil : Les Syrtes) - Sur la nappe ouvragée où le festin s'exalte
Sur la nappe ouvragée où le festin s'exalte,
La venaison royale alterne aux fruits des îles ;
Dans les chypres et les muscats de Rivesalte,
Endormeur des soucis, ô Léthé, tu t'exiles.
- Mais l'antique hippogriffe au vol jamais fourbu,
M'a porté sur son aile à la table des dieux ;
Et là, dans la...
Anna de NOAILLES (1876-1933) (Recueil : Le coeur innombrable) - Les rêves
Le visage de ceux qu'on n'aime pas encor
Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves,
Et va s'illuminant sur de pâles décors
Dans un argentement de lune qui se lève.
Il flotte du divin aux grâces de leur corps,
Leur regard est intense et leur bouche attentive ;
Il semble qu'ils aient vu les jardins...
Odilon-Jean PÉRIER (1901-1928) (Recueil : La vertu par le chant) - Petit jour
Entre deux heures du matin
et le temps
où le coeur
bat moins vite,
le jeune homme se perd, s'exalte,
et son amour est sur le monde
comme une chose dangereuse.
Ainsi le nageur qui dévoile
une âme paisible et profonde
en se livrant...
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Vergers) - Eros (IV)
Ce n'est pas la justice qui tient la balance précise,
c'est toi, ô Dieu à l'envie indivise,
qui pèses nos torts,
et qui de deux coeurs qu'il meurtrit et triture
fais un immense coeur plus grand que nature,
qui voudrait encor
grandir... Toi, qui indifférent et superbe,
humilies la bouche et exaltes le verbe
Rainer Maria RILKE (1875-1926) (Recueil : Les quatrains valaisans) - Petite cascade
Nymphe, se revêtant toujours
de ce qui la dénude,
que ton corps s'exalte pour
l'onde ronde et rude.
Sans repos tu changes d'habit,
même de chevelure ;
derrière tant de fuite, ta vie
reste présence pure....
Arthur RIMBAUD (1854-1891) (Recueil : Poésies) - Le bateau ivre
Comme je descendais des Fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.
J'étais insoucieux de tous les équipages,
Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
Les Fleuves m'ont laissé descendre où je...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Forêts
Vastes Forêts, Forêts magnifiques et fortes,
Quel infaillible instinct nous ramène toujours
Vers vos vieux troncs drapés de mousses de velours
Et vos étroits sentiers feutrés de feuilles mortes ?
Le murmure éternel de vos larges rameaux
Réveille encore en nous, comme une voix profonde,
L'émoi divin de l'homme aux premiers jours du monde,
Dans l'ivresse du ciel, de la terre, et...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Lentement, doucement, ...
Lentement, doucement, de peur qu'elle se brise,
Prendre une âme ; écouter ses plus secrets aveux,
En silence, comme on caresse des cheveux ;
Atteindre à la douceur fluide de la brise ;
Dans l'ombre, un soir d'orage, où la chair s'électrise,
Promener des doigts d'or sur le clavier nerveux ;
Baisser l'éclat des voix ; calmer l'ardeur des...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Les monts
Épiques survivants des vieux âges que hante
Une mystérieuse et lointaine épouvante,
Les Monts dressent au ciel leur tumulte géant.
La terre les vénère ainsi que ses grands prêtres,
Et, dans la hiérarchie éternelle des êtres,
Ils n'ont au-dessus d'eux, les augustes ancêtres,
Que le grand ancêtre Océan.
Le tonnerre leur plaît. Tout le ciel qui s'embrase
À leurs fronts ceints...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Le chariot d'or) - Quand je suis à tes pieds ...
Quand je suis à tes pieds, comme un fidèle au temple
Immobile et pieux, quand fervent je contemple
Ta bouche exquise ou flotte un sourire adoré,
Tes cheveux blonds luisant comme un casque doré,
Tes yeux penchés d'où tombe une douceur câline,
Ton cou svelte émergeant d'un flot de mousseline,
L'ombre de tes longs cils sur ta joue...
Albert SAMAIN (1858-1900) (Recueil : Symphonie héroïque) - Vocation
Barbare et somptueux brasier de pierreries,
Le sabre, recourbant sa lame d'acier fin,
Fait luire sur la rouge extase d'un coussin
L'efflorescent trésor de ses orfèvreries.
Il chante l'allégresse atroce des tueries ;
La guerre exalte en lui son orgueil assassin ;
Et les pierres, qu'enroule un fastueux dessin,
Chargent son pommeau d'or de lumières fleuries.
Cependant, sous les...
Sabine SICAUD (1913-1928) (Recueil : Premiers poèmes) - La Solitude
Solitude... Pour vous cela veut dire seul,
Pour moi - qui saura me comprendre ?
Cela veut dire : vert, vert dru, vivace tendre,
Vert platane, vert calycanthe, vert tilleul.
Mot vert. Silence vert. Mains vertes
De grands arbres penchés, d'arbustes fous ;
Doigts mêlés de rosiers, de lauriers, de bambous,
Pieds de cèdres âgés...
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